mardi 24 avril 2018

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et des incidences dans le classicisme français - Yviers / Charente - Medieval archeology - A synthesis on the architectural evolution of the XV ° to the XVI ° and XVII ° S. in France - Mutations of dungeons and tower-houses of small castles from the end of the Hundred Years War to residential dungeons from the end of the XVth century to the 16th century and incidences in French classicism - Yviers / Charente - Mittelalterliche Archäologie - Eine Synthese über die architektonische Entwicklung der XV ° XVI ° und XVII ° S. in Frankreich - Mutationen von Verliesen und Türmchen kleiner Burgen vom Ende des Hundertjährigen Krieges bis zu Wohnkerkern vom Ende des XV. Jahrhunderts bis zum 16. Jahrhundert und Vorkommnisse im französischen Klassizismus - Yviers / Charente - Arqueologia Medieval - Uma síntese sobre a evolução arquitetônica do XV ° ao XVI ° e XVII ° S. na França - Mutações de masmorras e torre-casas de pequenos castelos do fim da Guerra dos Cem Anos a masmorras residenciais do final do século XV ao século XVI e incidências no classicismo francês - Yviers / Charente - Arqueología medieval - Una síntesis sobre la evolución arquitectónica del XV ° al XVI ° y XVII ° S. en Francia - Mutaciones de las mazmorras y casas de la torre de los pequeños castillos desde el final de la Guerra de los Cien Años hasta las mazmorras residenciales desde finales del siglo XV hasta el siglo XVI e incidencias en el clasicismo francés - Yviers / Charente - Archeologia medievale - Una sintesi dell'evoluzione architettonica del XV ° al XVI ° e XVII ° secolo. in Francia - Mutazioni di dungeon e case-torri di piccoli castelli dalla fine della Guerra dei Cent'anni fino a segrete residenziali dalla fine del XV secolo al XVI secolo e incidenze nel classicismo francese - Ивье / Шаранта - Средневековая археология - синтез архитектурной эволюции XV ° до XVI и XVII ° С. во Франции - Мутации подземелий и башен небольших замков с конца Столетней войны в жилые подземелья с конца XV века до XVI века и случаи во французском классицизме - Yviers / Charente - Ortaçağ arkeolojisi - XV ° ve XVII ° S arasındaki XV ° mimari evrimi üzerine bir sentez. Fransa'da - Yüzyıl Savaşının sona ermesinden itibaren XV. yüzyıldan 16. yüzyıla kadar uzanan konut zindanlarına ve Fransız klasisizmindeki olaylara kadar zindanların ve küçük kalelerin kule evlerinin mutasyonları - Yviers / Charente - علم الآثار في العصور الوسطى - A synthesis على التطور المعماري من XV ° إلى XVI ° و XVII ° S. في فرنسا - الطفرات من الأبراج المحصنة والأبراج من قلاع صغيرة من نهاية حرب المائة سنة إلى الأبراج المحصنة السكنية من نهاية القرن الخامس عشر إلى القرن السادس عشر وحوادث في الكلاسيكية الفرنسية. - Yviers / Charente - Khảo cổ học thời Trung cổ - Tổng hợp về sự tiến hóa kiến trúc của XV ° đến XVI ° và XVII ° S. ở Pháp - Đột biến của các ngục tối và nhà tháp của các lâu đài nhỏ từ cuối Chiến tranh Trăm năm đến các ngục tối dân cư từ cuối thế kỷ XV đến thế kỷ XVII và incidences trong kinh điển Pháp.- Yviers / Charente - 中世紀考古學 - XV°到XVI°和XVII°S的建築演變綜述 在法國 - 從十五世紀末到十六世紀,從百年戰爭結束到小區城堡的地下城和塔樓,以及法國古典主義的發生。- イヴェール/シャラント - 中世の考古学 - XV°からXVI°XVII°への建築進化に関する総合 フランスでは - 100年戦争の終わりからXVth世紀末から16世紀末までの住居地下牢までの小さな城のダンジョンとタワーハウスの変容、そしてフランスの古典主義の発達。- Yviers / Charente - Middeleeuse argeologie - 'n Sintese oor die argitektoniese evolusie van die XV ° tot die XVI ° en XVII ° S. in Frankryk - Mutaties van kerkers en toringhuise van klein kastele vanaf die einde van die Honderdjarige Oorlog tot residensiële kerkers vanaf die einde van die XVde eeu tot die 16de eeu en voorvalle in die Franse klassisisme. - Yviers / Charente - Seandálaíocht na Meánaoise - Sintéis ar éabhlóid ailtireachta an XV ° go dtí an XVI ° agus XVII ° S. sa Fhrainc - Mutations of dungeons and tithe túr de chaisleáin bheaga ó dheireadh an Chéad Bliain Cogadh le dúnáiníní cónaithe ó dheireadh an 15ú haois go dtí an 16ú haois agus na himeachtaí i clasaiceachas na Fraince - יוויערס / טשאַרענטע - מעדיעוואַל אַרטשאַעאָלאָגי - א סינטעז אויף די אַרקאַטעקטשעראַל עוואָלוציע פון די קסוו ° צו די קסווי און קסוויי ° ס. אין פֿראַנקרייַך - מוטאַטיאָנס פון דאַנדזשאַנז און טורעם-הייזער פון קליין קאַסאַלז פון די סוף פון די הונדערט יאָרן מלחמה צו רעזידענטשאַל דאַנדזשאַנז פון די סוף פון די XVהה יאָרהונדערט צו די 16 יאָרהונדערט און ינסידענסעס אין פראנצויזיש קלאַסיש.



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our clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière -  Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts  (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".
http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier). Au printemps 2017 j'ai été également élu au Conseil de l'Ordre Infirmier des Alpes-MarItimes. Depuis le 1° avril 2018 je suis en retraite. 

 Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 141 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.

Article en cours de construction/rédaction

Avertissement au lecteur.

Certains d'entre vous ont commencé à lire cet article sur la page de ce blog 


3° partie - suite des parties 1 et 2 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

et vous pourrez retrouver le lien avec cet article sur cette 3° partie d'archéologie médiévale où je conserve le début de cette rédaction pour donner des repères à ceux qui ont commencé à la suivre 

C'est une série d'articles dont je propose ici une première synthèse archéologique et architecturale uniquement issue de mes propres recherches et qui ne doit rien à des études antérieures qui n'existaient pas sauf des travaux sur les escaliers et jamais sur l'apparition des tours d'escaliers et de leur évolution en lien avec les murs de refends, les nombres d'étages des bâtiments, les nombres de tours, en un mot tout ce que vous allez découvrir en lisant cet article et qui ne fut jamais mis à jours (sauf emprunts à mes recherches et que j'ignore)  et surtout pas avant mes premières recherches en maîtrise à  l'université de Poitiers  de 1988/1989 enrichies de toutes celles que j'ai faites postérieurement jusqu'à publication de cette page en avril 2018.
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle - Archéolgie Médiévale
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html


2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - Archéologie Médiévale - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html


Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html


Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html


Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale


Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html

La Tour : un mode architectural français pour la guerre et pour la paix, du XIII° au XVI° siècles. Un exemple à l'Est du département de la Charente.
https://coureur2.blogspot.com/2020/12/la-tour-un-mode-architectural-francais.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France 
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Saint-Amant-de-Montmoreau, Sud-Charente - Des vestiges du Haut-Moyen Âge à la naissance du gothique sur les marches Périgord/Angoumois/Saintonge-  une maison tour -  Première Renaissance Française. 
https://coureur2.blogspot.com/2021/07/saint-amant-de-montmoreau-sud-charente.html

Rioux-Martin - L'église romane - L'implantation de l'abbaye de Fontevraud à la Haute-Lande - Les interventions d'Edouard Warin et de Paul Abadie au XIX° s. - Une approche des escaliers romans dans le bassin de la Tude.
https://coureur2.blogspot.com/2022/06/rioux-martin-leglise-romane.html


Du médiéval au contemporain, une invention bien avant classement au patrimoine mondial de l'UNESCO : 
                                      Claude Peynaud  : Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html


Pour l'étude des décors peints je serai amené à faire appel à d'autres articles de ce blog en plus de la bibliographie d'usage.


YVIERS
Département de la Charente (16) - La Tour d'Yviers - Seigneurie des Talleyrand-Périgord à partir du XVI° siècle.

Remerciements
Monsieur Jean-Claude Lafaye Maire d'Yviers, 
 Madame Sandra Metereau Secrétaire de la Mairie d'Yviers,
Madame Rigaud propriétaire du petit bâtiment au chevet de l'église d'Yviers
Monsieur Jean-Marie Durand premier Directeur/Fondateur du CAT d'Yviers/ESAT
et son épouse.
Madame Nathalie Denier Directrice de l'ESAT
Monsieur Gérard Lagarde Directeur Adjoint de l'ESAT
Madame Danièle Boeuf Secrétaire de l'ESAT
Monsieur Serge Godet Agent Technique à l'ESAT


Petite implantation seigneuriale dépendant du Logis de la Tour au Moyen Âge : Voir notice historique de Jules Martin Buchey (1914-1917) - dont ont  trouve un écho de quatre lignes dans la publication des églises de Charente de Jean George de 1933 , nouvelle édition de 2000, p.291 - qui écrit que ce lieu était celui du Logis de La Tour principale seigneurie de la paroisse. Cette seigneurie aurait été acquise au XVI° siècle des Talleyrand par Bertrand de La Tour. Le fils de Bertrand, François, épousait en 1590 la fille d'un dénommé Montaigne. De ce mariage naquit une fille unique qui apporta Yviers en dote à son époux Honoré de Lur Saluces comte d'Uza et vicomte d'Aureilhan dans les Landes. La seigneurie de La Tour fut ensuite rachetée par les Talleyrand Périgord et réunie au château de Chalais. Dans la même paroisse une famille de Brémond d'Ars aurait possédé le logis de Fougerat....
L'historique qu'en donne Bruno Sépulchre établit d'autres faits "Au milieu du XVI° siècle, Bertrand de la Tour achète la seigneurie de la Tour aux Talleyrand-Périgord. Cette seigneurie est alors liée, et ce jusqu'au XVII° siècle, à celle des Coyron et de Saint-Vallier....En 1639 la Tour revient aux Talleyrand"
La tradition veut toutefois que ce fief, ou peut-être simplement seigneurie de La Tour d'Yviers, fut de tout temps une possession des Talleyrand- Perrigord.
Mais la lecture des armoiries en place contredirait cette tradition rapportée par Bruno Sépulchre 
car ce ne sont pas celles attendues des Talleyrand ou des Talleyrand-Périgord. Il faut donc admettre - sauf insertion tardive de ces armoiries - que cette tour a été construite par une autre famille noble ou de chevaliers vu l'écu et que la seigneurie d'Yviers, au moins celle rattachée à cette maison-tour, a été acquise par les Talleyrand  à partir du XVI° siècle.
MAIS 
Le Cercle Historique de Chalais dans une publication de 1970 "Chalais - Les Talleyrand Périgord", nous apporte d'autres éléments et le blason en place pourrait être celui de la famille des Montaigne citée dans la notice historique p.102. Mais dans ce cas ce blason aurait été inséré dans la tour bien après sa construction (?)
" Le
 vieux logis de La tour ...avait été acquise des Talleyrand au XVI° siècle, par Bertrand de la Tour. Le fils de Bertrand, François, épousa en 1590, Eléonor, la seule survivante des six filles de Michel Eyquem de Montaigne, l'illustre auteur des Essais. Ils n'eurent qu'une fille qui apporta en dot la Tour d'Yviers à son époux Honoré de Lur, vicomte d'Ozillan....plus tard la seigneurie fut rachetée par les Talleyrand de Chalais"

Voici ce blason de la famille de Montaigne  de Poncins


D'or à trois bandes dentelées de Gueule        -                                    D'azur à trois bandes dentelées de gueule


A la lecture de ces notices historiques on retient tout de même l'impression que la seigneurie fut une première fois celle d'une branche des Talleyrand, puis passée dans d'autres mains, puis revenue aux Talleyrand-Périgord aux XVI° ou XVII° s. (?) et même seulement au XVII° s. (?). 

L'étude historique de Jean-Jacques Bauvais Fortune et infortunes de quelques Talleyrand - XVII° et XVIII° siècle. Chalais; Editions de l'Epinette 2017, ne dit pourtant mot de la possession de La Tour d'Yviers par les Talleyrand. Sur ordre de Charles VII, nous dit cet auteur, le château de Chalais est en partie détruit et il n'est reconstruit que dans la première moitié du XVI° siècle. Je ne remarque aucun apport ornemental de la Première Renaissance Française (1495-1525) dans la galerie ouverte en rez-de-chaussée de l'aile en façade du château de Chalais, aux répertoires gothiques oscillant entre l'extrême fin du XV° siècle et le XVI° siècle. Or le portail de l'église d'Yviers appartient quant à lui par son programme sculpté à la Première Renaissance Française;
Le petit "château" au chevet de l'église, pour son autre part, est éclairé par une fenêtre gothique dont on retrouve le programme ornemental trait pour trait sur une fenêtre intérieure de la galerie ouverte du château de Chalais.

Quelles relations pertinentes pouvons-nous alors faire entre les constructions de ces bâtiments sur deux seigneuries voisines de seulement "une lieue"  (environ 4 km).
L'archéologie peut-elle nous aider à aborder différemment ces chantiers ?
Je vais être amené à élargir le cadre historique de l'étude en faisant appel à la géographie des implantations seigneuriales ou simplement castrales  depuis la période romane en présentant les mottes qui entourent le site haut de Chalais, lui-même structuré en grande motte avec les sites en beyle et donjon sur une plate-forme en amende qui se projette en terrasse haute ceinte de murs,  depuis une fin de croupe - site d'une église romane - isolée d'une dépression ou large fossé sec qui semble artificiel,  vers une articulation de la Tude, rivière qui reçoit de petits affluents au pied du château de Chalais. Le cours de la Tude est émaillé de mottes autour de Chalais principalement. Plus la rivière a son confluent  avec la Dronne à 2 km à l'ouest de Parcoule, puis va se jeter dans la Dordogne. Parcoule étant un point haut en falaise avec le site d'une château sur le cours de la Dronne qui marque un point d'arrêt à l'extension linéaire de la route entre le château de Chalais et la Dronne. Le château de Chalais domine les deux axes de circulation, terrestre et aquatique Le cours de la Tude s'écoulant un peu plus à l'ouest est navigable par des barques. Sont lit est cependant une ressource pour les implantations de moulins et sa plaine est émaillée de nombreuses fermes. Le site d'Yviers n'est pas sur le cours de la Tude mais de part et d'autre d'un de ses petits affluents : l'Argentonne qui serpente en divisant plusieurs fois son cours pour finalement se jeter dans la Tude à hauteur de Médillac, à environ cinq cents mètres de la route à l'ouest. La Dronne faisant ensuite des méandres qui éloignent cette rivière de l'axe de la route et du point haut de Parcoule d'où on peut voir Chalais. 
Géographie des mottes autour du site principal de Chalais



En revenant sur le site d'Yviers
c'est effectivement très intéressant de reprendre ces notices historiques anciennes qui donnent des fondements romans à des églises du XV° siècle avec une reconnaissance de la renaissance pour le portail. Aucun mot sur l'habitat noble ou ecclésiastique du périmètre de l'église ou on trouve un peu excentrée au nord-ouest une abbaye Saint-Front. Surtout lorsqu'il n'y a apparemment aucune trace historique sur le fondement architectural de l'ensemble église-château car nous revenons à ce schéma récurrent mais ici les deux bâtiments semblent contemporains bien que l'analyse de l'église nous entraîne vers des chantiers, constructions, reconstructions et remaniements, principalement, - à partir de vestiges du XI° s.et des réemplois de manière de construire empruntés aux églises romanes voisines -  entre XV° et XVI° siècles avec une présence surprenante des répertoires de la Première Renaissance Française sur un portail bien usé par les intempéries. Il y avait donc là la présence d'esprits modernes et ouverts aux nouveautés au début du XVI° siècle dans une région fortement marquée par la présence romane et cistercienne dans la région sablonneuse voisine de la forêt de la Double plantée de pins maritimes où je vais faire appel pour cette première note archéologique globale sur Yviers à deux exemples très significatifs de passage très progressif d'architectures romanes du XII° siècle aux influences qui arrivent au XIII° siècle avec des chevets plats et parfois des triplets, mais pas toujours, aux verrières de chœur , dont on retrouvera des traces dans le XV° et peut-être XVI° siècle.
En plus c'est une région magnifique : il n'y a qu'à se laisser aller au gré des routes et des villages, voire aux hasards de la pleine campagne.

Revenons à l'église d'Yviers

 dans le charmant village d'Yviers au bord de son si joli ruisseau L'Argentonne



 et voici le premier bâtiment qui m'intéresse au chevet de l'église avant de nous projeter sur le site de La Tour d'Yviers grace à la très aimable coopération et 
autorisation de Madame la Directrice qui gère le site pour une ESAT. 
En fin de page je reviendrai sur cette église avec le plan coté que j'en ai réalisé en juillet 2018, pour avancer vers une sorte de synthèse des chantiers que cette commune a connus du XV° au XVI° s. sur ses vestiges du XI° s. Toutefois, pour situer le cadre historique et géographique global sur lequel je mène mon enquête, j'exploite déjà ici la nouvelle analyse archéologique que j'ai faite de l'église en la ramenant à une première édification au XI° s, ou sur une période pré-romane d'édifice à nefs charpentées. En effet il est important de comprendre ce site qui semble éclaté au XV° siècle, sur ce siècle d'où on repère spontanément de premières constructions castrales. L'analyse archéologique du site de la tour d'Yviers entraîne vers un site fortifié antérieur aux constructions actuellement visibles mais pas dans une configuration généralement admise avec motte castrale et beyle (ou basse-cour) entrant dans la vague d'édification des premiers châteaux dans limites actuelles du département de la Charente. En effet Michel Bur dans son article "Le château et le droit" [dans, Le château en France , Paris 1986, p.149 et 150] dresse un inventaire des constructions de châteaux du X° au XII° siècle. Yviers pourrait s'inscrire dans ce panorama puisqu'avec la nouvelle datation que je donne de l'église nous nous trouvons dans ce cas de figure ainsi énoncé par Michel Bur "En ce sens, le château, instrument de domination, engendre le droit de ban et l'étend comme une ombre sur le pays environnant. Dans les zones récemment conquises sur la forêt et le marais, le château accompagne souvent le peuplement; il est à sa manière le symbole d'une société en pleine expansion. Un bourg castral, parfois une paroisse castrale, se développent dans son voisinage immédiat. Bourg et paroisse sont le nouveau cadre naturel où s'exerce le pouvoir du nouveau châtelain. Dans les vieux terroirs...les moines endurent l'érection d'une tour, d'une muraille, d'un four, ...". L'auteur clos son paragraphe par cette remarque "Toutefois, sauf exception, les châtellenies de seconde origine sont demeurées incomplètes et de faible étendue. Rares sont celles qui ont réussi à se glisser au premier rang dans la hiérarchie des pouvoirs établis". Ce qui pourrait être encore un cadre possible de la montée en suprématie à la fin du Moyen Âge de la seigneurie de Chalais sur celle d'Yviers bien que la modernité de la Première Renaissance Française s'installe à Yviers et ignore Chalais à une lieue.

Ce premier petit bâtiment ci-dessous, construit sur l'angle nord-est du chevet de l'église est pourvu d'une tour d'escalier sur plan carré avec son entrée par la face ouest dont la notice historique de Bruno Sépulchre (édition 2005 p.853 et 854) nous dit qu'elle était un pigeonnier. Cet auteur décrit des parties architecturales auxquelles je n'ai pas eu encore accès mais il n'en fournit aucune photo ni aucun relevé. L'autre entrée sur la façade ouest du bâtiment, comme pour beaucoup de ces bâtiments, est un percement postérieur à la construction. En revanche les fenêtres visibles sur cet angle sud-ouest semblent toutes d'origine. D'autres fenêtres d'origine à ce bâtiment, ou pouvant supposées l'être, sont visibles en réemplois en pignon de l'extension en avant de la tour d'escalier, vers le sud.
Les toitures actuelles ne sont pas significatives pour s'orienter vers un bâtiment primitivement couvert en croupe ou en pignons, pas plus qu'un couronnement de merlons ou autre dispositif en encorbellement.
Le nombre d'étages semble avoir été limité à un étage à partir d'un niveau sur socle qui peut annoncer une cave voûtée intérieure, ce que me confirme l'actuelle propriétaire en précisant que la cave est comblée par de grosses pierres. Il ne semble pas y avoir eu de tours en flanquements de la façade arrière. On remarque encore la faible valeur des chaînes d'angles. Si on en croit le descriptif global de l'îlot ce bâtiment pourrait appartenir à un ensemble plus conséquent avec galeries...(?). Mon approche est donc à ce stade partielle.
L'accès à l'entrée par la tour d'escalier s'effectuait au niveau supérieur de la base talutée du bâtiment. C'est là un remarquable trait de conservatisme archaïque des anciens accès à l'étage par pont levis qui a muté vers des accès par perron dans la seconde moitié du XV° siècle. Ce type d'accès peut ainsi s'inscrire dans la continuité de la maison tour dite  "La Tour d'Yviers". On peut aussi supposer que l'accès par rampe isolée du bâtiment, avec une passerelle en lien entre la rampe et l'entrée dans la tour,  ait été partiellement conservé. Une fouille ou une simple exploration archéologique  pourrait préciser ce mode d'accès alors que toutes les baies en place nous ramènent vers 1500 et peut être un peu plus haut dans le XVI° siècle.
 Quelques percements (défensifs ou conservatisme des appareils de défense) se repèrent mais de façon discrète toutefois. La porte d'entrée par l'escalier en vis semble avoir été protégée depuis la fenêtre de la façade adjacente pour un poste de tir carré. Aucune indication sur les toitures comme déjà dit.
 Sur le pignon du bâtiment construit en extension sur la face sud de la tour d'escalier on repère des réemplois, soit avec une simple gorge d'ébrasement presque profilée en chanfrein et pierre de traverse bûchée très visible : la baie a été remontée à l'identique des pierres d'ébrasement d'origine soit deux pierres d'ébrasement pour la partie basse de la fenêtre au dessous du niveau de la traverse pour une seule pierre d'ébrasement au-dessus de la traverse et moulure en soffite de bordure extérieure de  linteau faisant retour sur les verticales d'ébrasements.  
L'autre fenêtre est beaucoup plus rare sur ce type de bâtiment. En effet son ornementation, bien que très usée, montre un réel raffinement mais d'une autre veine que celle des recoupements de baguettes d'ébrasements : le décor est reporté en fronton courbe non saillant sur le plat du mur . En revanche toutes les pierres de l'ancienne baie n'ont pas été réutilisées : seulement l'accolade de couvrement dégagée d'un quart de rond, solidaire du décor en double dents de loups en accompagnement extérieur du fronton courbe, en plus de la pierre percée à la base de l'appui de fenêtre pour des écoulements. Les bas des moulures d'ébrasement des bords de la baie se retrouvent en partie haute de la fenêtre alors qu'au-dessous des pierres sans découpe d'ébrasement ont été taillées de neuf pour terminer l'entourage de la fenêtre. L'appui de fenêtre n'a aucune moulure. 
 L'intérieur du fronton monolithe était-il sculpté ? Il semblerait que oui mais le motif est actuellement illisible.
Ce décor de double dents de loups surprend moins au regard du décor intérieur du chœur de l'église
C'est un décor très fréquent qu'on retrouve sur les églises de la régions, proches d'Yviers, celles de la période romane et celles qui s'en échappent, de Saint-Gilles à Saint-Vallier, de Saint-Pierre à Martron à Sainte-Marie-Madeleine à Bords-de-Baignes.  
voici maintenant la relation des deux bâtiments

Pour comprendre l'intérêt de cette implantation à Yviers entre église et habitat de notable qui forme une sorte de groupe homogène avec l'église- habitat seigneurial ou d'ecclésiastique - appelé "château" entrant dans l'évolution du donjon du petit château de la Guerre de Cent ans jusqu'au XVI° siècle et au-delà dans le classicisme français, il faut faire une approche archéologique de l'église, complexe mais très riche et intéressante.

Tout d'abord je reviens sur cette "Tour d'Yviers" et sur le site
C'est la grosse tour carrée qui est en fait une maison-tour qui a donné son nom à la seigneurie avec un regard sur le château construit à côté mais très très remanié par ses ouvertures et agrandi au moins deux fois au-delà de la souche de cheminée en pointe de pignon à droite de la tour d'escalier (sur la photo). Les deux cheminées en pointes de pignon, car c'était un bâtiment ou "château" ou "donjon résidentiel" à pignons à un seul étage avec deux tours en flanquement de la façade arrière. Mais l'analyse archéologique de ce bâtiment fait apparaître quelque chose de beaucoup plus complexe en aménagement d'un site déjà bâti.

 La tour appartiendrait à ces constructions du site, plus anciennes que le château. Elle aurait toutes les chances d'être un bâtiment de la première moité du XV° siècle   avec son rez-de-chaussée en cave voûtée aveugle et accès indépendant derrière une base de la tour irrégulièrement talutée et maçonnée en appareil irrégulier pour une élévation des étages en grands appareils quasi-réguliers. Deux natures de pierres et deux appareillages différents.
Le calcaire relais la pierre des grisons précise Bruno Sépulchre. Les relevés archéologiques font apparaître une tour construite d'un seul jet mais peut-être sur les substructions d'un bâtiment plus ancien, ou différemment commencé selon les traces archéologiques qui sont visibles dans la cave où un réemploi est tout à fait évident dans la voûte. 
L'accès à  cette maison-tour se faisait à l'étage par la cage de l'escalier en vis en-oeuvre qui servait tous les étages, comme pour l'accès aux donjons résidentiels de la fin de la Guerre de Cent-Ans, comme vu sur le haut de cet article et sur les autres articles consacrés à cette recherche. 
Le montage ci-dessous a pour objet de montrer que l'alignement vertical sur un même mur des petites fenêtres d'éclairage de la cage d'escalier n'est pas encore  passé dans les habitudes de construction des cages d'escalier en oeuvre ou hors oeuvre. En fait une seule de ces petites fenêtres éclaire la cage d'escalier, celle à l'ouest. Les deux autre sur la façade sud éclairent le passage entre la cage d'escalier et les entrées dans les pièces du second et troisième étage.
Ce qui pourrait aussi aller dans le sens de percements très postérieurs à la construction de la tour des fenêtres des pièces sans cheminées, alignées les unes sous les autres sur chaque façade réceptrice.
Je propose au lecteur de poursuivre cette présentation sur la page de ce blog consacrée aux maisons-tours et donjons tours.
Et ceci dans le sens d'une meilleure intégration de cette étude dans le chapitre spécifique qui montre d'autres exemples et évolutions de ces structures, en maisons-tours et donjons-tours, très particulières.



Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale



Le coyau est intégré à la charpente pour couvrir l'ensemble de la sablière qui fait ressaut sur l'extérieur du surcroît au lieu où est installée la corniche de lien entre le mur et le toit. Les jambes de forces sont en fait un déplacement des arbalétriers vers l'intérieur de la charpente, calés à l'intérieur du mur en surcroît, pour prolonger l'entrait vers le maintien d'un chevron assez éloigné de son arbalétrier. Nous allons retrouver cette évolution plus bas dans cette étude des couvrements pour comprendre à quel point les toits dits "à la Mansart" ainsi que les pièces mansardées sont purement une synthèse, le résultat d'une évolution entre les charpentes des maison-tours de la fin de la Guerre de Cente-Ans, à combles en surcroîts et les combles à deux étages des premiers donjons résidentiels rectangulaires de la fin de la Guerre de Cent-Ans au quatrième quart du XV° siècle. Donc rendez-vous plus bas sur la page au chapitre de l'évolution des combles et charpentes, après ce lui de l'évolution des plans, circulations et élévations. 
L'entrée à l'étage sert donc à la fois l'accès à la pièce au premier étage et l'accès à l'escalier en vis en oeuvre éclairé dès le départ par cette petite fenêtre percée sur la face ouest de la tour. Ici c'est la fonction qui a primé sur de toute façon une peu probable recherche de régularité extérieure de façade. La largeur de l'escalier sur son enroulement sur la hauteur du premier étage mesure environ 70 cm, 65 cm lorsqu'on passe au deuxième niveau et 60 cm au troisième niveau avant d'arriver au comble.  (toujours environ puisque le système décimal ne date que de la Révolution Française). Après relevé archéologique il apparaît que les marches portant noyaux ont toutes une dimension égale de 75 cm (à peu près) mais que leur réception dans le mur appareillé de la cage d'escalier ne se fait pas de façon régulière. Telle marche entre plus que l'autre dans ce mur : d'où cette impression de rétrécissement.
                  En règle générale des élévations intérieures des donjons rectangulaires s'effectuaient par une retraite du mur à chaque étage et sur l'ensemble du périmètre d'environ 5 à 10 cm par étage. Cette retraite du mur était nécessaire pour poser les lourds planchers en terradis, c'est-à-dire en épaisseur de terre battue enfermée sur un plancher soutenu par de lourdes solives en partie inférieure et un rang de dallage en terre cuite, en partie supérieure ou sol de la pièce au-dessus, communément appelées tomettes ou malons suivant les régions françaises. C'est cette retraite du mur à chaque étage qui se traduit ailleurs sur la diminution du diamètre d'un escalier qui n'a plus son logement tel qu'il a été prévu à son départ au premier étage par un encorbellement qui fait saillie dans la pièce du premier étage puisqu'à chaque retraite du mur le logement de la cage d'escalier qui fait sailli dans l'espace de chaque pièce est lui aussi diminué par l'extérieur. Comme il faut une certaine masse de maçonnerie pour maintenir l'enroulement de la vis et sa verticalité par son noyau (ceci varie lorsque les escaliers en pierres sont relayés dans les étages par des escaliers en bois mais dans les cas repérés et surtout sur les tours rondes le périmètre du mur extérieur se trouve boursouflé pour loger l'escalier et récupérer une masse de maçonnerie suffisantes pour tenir les marches) forcément c'est la largeur des marches qui est diminuée. Ces diminutions de diamètres des cages d'escalier en oeuvre se vérifient aussi sur les donjons résidentiels à deux pièces par étage, comme à Chamborand vers 1440, mais disparaissent lorsque la cage d'escalier est agrandie d'un ressaut du mur qui forme une tour engagée dans la façade malgré une entrée à l'étage dans le donjon étroitement fermé dans une cour rectangulaire comme on le voit très clairement à Montaigut-le-Blanc à quelques kilomètres de Chamborand, 20 à 30 ans plus tard. Peu à peu les périmètres fortifiés disparaissent et ces tours d'escaliers en vis se projettent plus en avant sur des plans qui peuvent aller du rond au carré au polygone régulier ou irrégulier. Généralement les tours polygonales signent les escaliers les moins engagés dans le gros oeuvre du château et témoignent logiquement de bâtiments ou de constructions du XVI° siècle, lorsque l'évolution arrive à son paroxysme. Ces tours d'escaliers hors oeuvre montent toujours très au-dessus du niveau du premier étage de comble du gros oeuvre. 
Mais à Yviers nous n'avons pas ce système et finalement cette tour ne suit pas les règles générales que j'avais pu établir à partir d'une population de cette famille de bâtiments du XV° siècle. En effet nous avons à Yviers une maison tour à accès à l'étage, avec escalier en vis en oeuvre et à marches variant irrégulièrement de largeur à cause d'une construction un peu irrégulière du rond de la cage d'escalier, et chaque étage était uniquement planchéié de simples planchers sur lambourdes et solives mais avec des marches très partiellement délardées, comme dans la première moitié du XV° siècle. Mais encore avec une marche plus grande en pierre de seuil, non délardée, pour faire un repos d'accès à chacune des pièces qui ont ainsi  une sorte de très court couloir ou passage plat dans le plein du mur en revers de la façade, intermédiaire entre le déroulement de la vis et l'entrée dans la pièce qui se situe de face au revers de façade. A chaque étage ce passage est éclairé par une fenêtre. Comme déjà dit plus haut n'est pas principalement la cage d'escalier qui est éclairée en façade sud-ouest (façade d'entrée à l'étage) mais aussi ce passage . D'où en quelque sorte ce décalage en façade de ces deux petites fenêtres qui ailleurs auraient éclairées uniquement la cage d'escalier, et cette autre en façade nord-ouest qui éclaire l'entrée dans la cage d'escalier au premier étage. 

Il ne faut tout de même pas se hâter d'aller vers des conclusions en termes de datation car en fait à Yviers on est toujours dans cette entrée à l'étage par un passage (même très court et un peu plus développé dans les étages) qui donne accès en angle droit par un autre court passage à la cage d'escalier proprement dite, comme on le voit à Chamborand alors qu'à Montaigut-le Blanc il n'y a pas de lien latéral direct entre le passage d'entrée au donjon à l'étage et la cage d'escalier. Ainsi à Yviers on a en fait reproduit étage après étage le plan d'accès à la maison-tour des deux passages en angle droit, ce qui a entraîné à continuer à utiliser le plein de la maçonnerie pour faire une sorte de couloir (sans bien sûr d'entrée en façade mais uniquement dans la profondeur du mur en façade) entre la cage d'escalier et l'entrée dans la pièce unique à chaque étage - donc ce lien primitif entre l'enroulement de la vis et  l'accès à la pièce ( depuis Bridiers, donjon rond vers 1420 à Chamborand donjon rectangulaire vers 1540, à une vingtaine de kilomètres l'un de l'autre)  à élargir une marche pour en faire une pierre de seuil mais nous ne sommes pas encore dans la réflexion des enroulements hors oeuvre interrompus par des pierres de seuil avec des montages spécifiques comme l'étude du prochain château du département de la Dordogne (Manoir du Lau à Allemans en Périgord), que je vais présenter en détail sur ce blog, va nous permettre de bien l'observer. Ce dispositif de circulation d'étage en étage appartient bien à la première moitié du XV° siècle et cela peut encore se confirmer par des donjons rectangulaires du troisième tiers du XV° siècle, à escalier en vis en oeuvre tel qu'au Chiroux (Creuse) où l'entrée se fait au rez-de-chaussée par la cage d'escalier en vis en oeuvre mais à accès direct - sans passage intermédiaire - dans les deux pièces par étage comme c'est déjà le cas aux étages de Chamborand toutefois; avec un doublement de cette circulation par une porte dans le mur de refend. Chamborand nous permettrait, depuis la fin de la Guerre de Cent-ans, depuis son accès à l'étage par un double passage, d'avancer vers les solutions qui seront celles des générations postérieures avec des accès directs depuis la cage d'escalier et des liens entre les pièces par le mur de refend.
                                                                     

Une amie lectrice attentive de cette page m'offre en ce mois d'août 2018 deux planches de relevés originaux et manuscrits de Victor Raymon, ancien Président de l'Association des Beaux Arts de Cannes. Ces relevés lui avaient été offerts par l'auteur et aujourd'hui, à l'occasion de cet article, elle me les offre à son tour en document d'étude.
Pas nécessairement en digression mais en outil de réflexion architecturale, je produits ici un extrait de ces planches car il est remarquable de constater que tant qu'on reste dans le "en oeuvre", avant l'apparition des escaliers en vis de la période médiévale française, que les solutions de constructions des salles superposées sur voûtes et leurs distributions par les escaliers construits par volées dans le plein de la maçonnerie en s'enroulant autour des salles, restent sensiblement les mêmes depuis au moins l'âge du bronze (de 3000 à 1000 avant J.C., dans des cultures différentes).
Le lecteur attentif remarquera que l'entrée à la grosse tour (donjon résidentiel rond) du château de Bridiers, malgré un accès à l'étage par pont-levis et la transformation des volées courbes en escalier en vis, demeure sensiblement identique à celle de la nouraghe relevée ci-dessus par Victor Raymon. Il y a même une volée courbe en oeuvre pour descendre à la cave en socle hors sol. A Bridiers il y a deux étages planchéiés pour un volume voûté sur nervures alors que bien sûr les salles voûtées des nouraghes sont construites selon les techniques antiques des appareils en encorbellement.
Donc sur plusieurs millénaires les choses changent en fait assez peu. Repérer les changements technologiques est essentiel par les analyses les plus fines possibles pour arriver à comprendre comment - dans le cadre de cet article - l'architecture française a évoluée de façon absolument remarquable vers sa rencontre avec les apports de la Renaissance Italienne. Et tous ces détails ont de l'importance qu'ils soient abandonnés ou maintenus pour d'autres voies au cours de l'histoire de ces architectures et des modèles rencontrés. Il s'agit bien d'évolution en ramifications et abandons à partir finalement d'un tronc commun, ou transmis.
Encore un argument supplémentaire pour accorder toute son importance aux passages des maisons tours (Saint-Supice-le Dunois et ses liaisons intérieures par échelles de meuniers de la fin du XIV° siècle, à Yviers aux communications intérieures par un escaliers en vis en oeuvre, pour des accès à l'étage communs dans la première moitié du XV° siècle) à ceux des donjons résidentiels et châteaux de Bridiers à Chamborand à Montaigut-le-Blanc, au Chiroux, à La Chezotte, au Théret, à Villemonteix, au Fressinaud, aux Etourneaux et finalement au Vieux Mélays.
J'espère que cette parenthèse aidera le lecteur à comprendre encore un peu plus le sens de ce travail de recherche sur ce qui constitue effectivement au sein de multiples diversités et différences une même et seule famille architecturale du passage du donjon du petit château de guerre de la fin de la guerre de Cent Ans aux donjons résidentiels (devenus châteaux) de la seconde moitié du XV° siècle aux maisons gothiques de notables ou encore petits châteaux seigneuriaux ou ecclésiastiques, voire militaires (commanderies) du XVI° siècle jusqu'à leurs incidences ou survivances dans l'architecture Française du XVII° siècle au XVIII° siècle, par delà toutes les mutations et apports internes de l'art Français et Italien. Car bien sûr avec cette famille architecturale je n'aborde pas encore d'autres vecteurs contemporains de l'architecture française comme les galeries ouvertes ou fermées en rez-de-chaussée ou à l'étage. 

Pour informer le lecteur sur cette question posée par la tour d'Yviers je vais me livrer à une petite synthèse des cas rencontrés qui ont entraînés les constructeurs à ressortir hors oeuvre les escaliers en oeuvre en escalier hors oeuvre par une tour d'escalier partiellement engagées dans le gros oeuvre pour, précisément, élargir de façon régulière l'escalier de fond en comble.

Voire une présentation de cette même étude sur le cas concret du Manoir du Lau
sur ce blog, avec un exemple d'incidence pour l'étude des phases de constructions de châteaux lorsque ceux-ci ont été bâtis en plusieurs fois avec plusieurs tours successives d'escaliers
sur ce blog
Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale

https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Je m'arrête un peu sur cette observation car elle est très importante et confirme bien la recherche de volumes de maçonneries pour augmenter les diamètres des escaliers en vis en oeuvre. Je me livre donc ici à un petit récapitulatif d'observations faites sur les pages précédentes de cette recherche pour confirmer l'origine de l'apparition de la tour d'escalier en vis hors oeuvre (je n'inclue pas ici les édifices religieux pour lesquels les tours d'escalier sont bien antérieures à celles des châteaux et petits donjons) qui subsistera finalement comme l'orgueil de la façade du château ou du bâtiment gothique de notable (château, bâtiment ou hostel suivant les appellations rencontrées dans les archives) lorsque toutes les autres tours auront disparues avec les périmètres fermés et les encorbellements, que les pignons seront apparus et les charpentes à pannes aussi, avant de disparaître elles-mêmes. Une fois que les bâtiments seront passés de 4 à 3 puis à 2 puis  à 1 seul étage sur rez-de-chaussée socle d'abord aveugle puis aménagé en pièces résidentielles jusqu'à la subsistance d'un seul niveau habitable sur un sous sol enfoui ou semi enfoui à usage de cuisines et autres services dans la seconde moitié du XVII° siècle principalement.
 Ceci est une de mes découvertes car cette dynamique d'apparition des tours d'escaliers en vis hors oeuvre n'existait pas avant mes mises à jours en mémoire de maîtrise d'Histoire de l'Art et Archéologie de l'université de Poitiers en 1989 (et je rédige ce texte en avril 2018), observations essentiellement faites du château de Chamborand à celui de Montaigut-le-Blanc sur le département de la Creuse, avec tous les compléments que j'apporte avec d'autres châteaux. Le déplacement de la vis au château d'Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes de Haute-Provence pour un agrandissement hors oeuvre de la vis primitivement prévue est encore une trace
Voir l'étude de ce château sur ma page de ce blog :
2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html
 importante de ces recherches d'escaliers toujours plus spacieux, plus projetés en avant de la façade, pour des accès plus solennels à la demeure noble ou de notable avant l'arrivée d'Italie des escaliers rampe sur rampe qui trouverons en France une architecture gothique déjà préparée à les recevoir par sa seule auto-évolution - issue de ces donjons et maisons-tours de la fin de la guerre de Cent Ans - avec des murs de refends qui se dédoubleront à partir de la tour d'escalier en vis pour traverser le bâtiment de part en part en couloir : de La Chezotte (Creuse) au Fressineaud (Creuse) aux Étourneaux à Montluçon (Allier) perdant même la tour d'escalier en façade comme à La Faye (Creuse) où le couloir dans le dédoublement du mur de refend devient le logement combiné d'un passage de part en part à travers le bâtiment et d'un escalier en vis en bois. Plus tard cet escalier en bois sera supprimé pour y loger, sans modification du couloir sauf abandon des portions de planchers entre les étages qui comblent les vides entre la rotation de l'escalier et les revers de façades, un escalier rampe sur rampe dont l'installation dans une tour d'escalier revenue en oeuvre sur plan rectangulaire ouvert de baies d'une façade à l'autre comme au château de Montardy en Périgord est une étape vers Azay-le-Rideau et l'aile Henry II du Louvre (Pierre Lescot 1552) . 
Tous ces exemples sont strictement issus de mes recherches précédentes - précédées d'aucune recherche et donc je n'ai aucune autre bibliographie à fournir que mes travaux non publiés et travaux universitaires - et figurent déjà sur les pages qui y sont consacrées sur ce blog et protégées par Copyright. En voici un récapitulatif sommaire en images et relevés archéologiques après la maison-tour de Saint-Sulpice-le-Dunois de la fin du XIV° siècle dont l'accès se faisait à l'étage mais avec une distribution intérieur en échelle des meuniers.

Bridiers (Creuse 23 - Vicomté de Bridiers - Comté de la Marche - Diocèse de Limoges ( Grand donjon rond - Vers 1420)



Chamborand (Creuse 23 - Comté de la Marche - diocèse de Limoges)
Pour l'étude des châteaux de la Creuse voir sur ce blog
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html
Montaigut-le-Blanc (Creuse 23 - Comté de la Marche - Diocèse de Limoges)
Le Théret (Creuse 23 - Comté de la Marche - Diocèse de Limoges)
L'évolution de ces donjons ronds et carrés, rectangulaires, maisons-tours, aux modes architecturales variées vont se rencontrer, créer une dynamique à tendance linéaire et donc fusionner en quelque sorte pour donner naissance à un type architectural quasi canonique ou pour le moins caractéristique autour des années 1480 (pour le comté de la Marche mais je n'ai pas véritablement trouvé de différences de dates sur les autres provinces, sauf des évolutions postérieures différentes qui enrichissent encore l'étude)  comme ci dessous avec l'exemple du château du Théret qui fut hélas un peu redivisé intérieurement mais dont le plan d'origine reste encore très lisible et les élévations extérieures quasi intactes.
A ce stade le bâtiment a un rez-de-chaussée déjà investi en pièces chauffées et au-dessus les étages sont réduits au ombre de deux sous deux étages de combles derrière un parapet avec une circulation interrompue sur les encorbellements (chemins de ronde) par les souches de cheminées préférentiellement distribuées sur les murs de croupe qui donneront bientôt des pignons. Les charpentes restent en arbalétriers faisant chevrons. Les charpentes à pannes apparaîtront assez tardivement lorsque les bâtiments perdront encore un étage. Pour sa part la tour d'escalier ne sert plus les caves enterrées lorsqu'il y en a. C'est une volée droite qui prend le relais par son noyau à la base de l'escalier qui descendre dans les caves ou alors c'est une volée droite sans lien avec la vis qui naît dans une des pièces du rez-de-chaussée contre le mur ou dans le mur de refend, ou qui le traverse ou qui combine toutes ces pratiques comme au château de
  Villemonteix (Creuse 23 - Comté de Marche - Diocèse de Limoges)
Les escaliers aménagés dans l'épaisseur des murs est une technique de construction
 déjà utilisée au XIII° siècle (donjons dits "romans").
Pour un lien avec la maison-tour d'Yviers on voit ici un massif carré avec une construction de la tour d'escalier en vis en angle du bâtiment et accès au rez-de-chaussée : à Yviers dans l'angle du bâtiment on avait construit la cage de l'escalier en vis en oeuvre avec un accès à l'étage. Il y a bien une réelle filiation historique ou rencontre dans les évolutions des manières de construire quand on passe d'un plan à l'autre, d'une conception en maison-tour à une seule pièce par niveau, à une conception en donjon rectangulaire à deux pièces par niveau. 
 ou dans les vestibules qui apparaissent aussi à la fin du XV° siècle, dans les donjons résidentiels entre Auvergne et Limousin comme ci-dessous au château de
 Val - (Cantal 15 - Pays d'Artense - Auvergne)
où les tours ont été portées au nombre de six sur le périmètre du donjon et les divisions intérieures à trois pièces par étage.

La Chezotte (Creuse 23 - Province de la Haute-Marche - Diocèse de Limoges)
Avec ce château nous voyons apparaître la récupération du mur de refend en passage, ou première apparition archéologique d'une distribution en couloir servant deux pièces d'un même étage sur un bâtiment entièrement construit de neuf, toutefois sur des substructions plus anciennes de caves voûtées qui ont été mises en lien par un escalier dans le mur de refend avec la base de l'escalier en vis. Toutefois la volée droite ne démarre pas en relais du noyau de la vis comme cela est déjà apparu dans les tours rondes des années 1480 (Tour Zizim à Bourganeuf) et qu'on reverra dans des bâtiments rectangulaires (Château des Comtes de la Marche à Guéret)
A l'intérieur, des marches dans les pièces compensent les différences de niveaux des planchers qui auraient résultés de la différence des niveaux des paliers en conséquence de l'enroulement de la vis. Ces adaptations sont l'occasion d'aménagements particuliers de courts passages dans le départ du mur de refend comme on le voit ci-dessous sur le plan du second étage.
Le Fressinaud (Creuse 23 - Comté de la Marche en bordure du Bourbonnais)
Le mur de refend est transformé en cage d'escalier à une volée droite qui monte au niveau
supérieur à partir d'un passage entre les deux pièces du rez-de-chaussée et sans lien avec la tour d'escalier en vis hors oeuvre qui conserve toute son autonomie et qui demeure le seul accès au château, mais seulement en lien avec la plus grande des pièces du rez-de-chaussée. Il faut passer dans la grande pièce pour accéder à la petite pièce par un passage dans le mur de refend et dans ce mur de refend l'escalier à une seul volée droite, avant sa rencontre avec la façade arrière, donne accès aux deux pièces de l'étage. Pour monter d'un étage supplémentaire il faut emprunter l'escalier en vis auquel on accède directement en façade avant par deux entrées bien distinctes dans chacune des pièces. Ici il y a une sorte de conflit entre le palier dépendant de l'enroulement de la vis et l'arrivée sur la façade opposée de la volée droite de l'escalier au même niveau que les planchers des deux pièces. 
Ce château n'a aucune cave en sous-sol.
Ces différences de niveau sont résolues par des marches qui semblent plus avoir été installées de façon empirique que raisonnée avant construction. En effet la salle plus petite au rez-de-chaussée aurait pu être construite sur le même niveau que la grande salle vu que son sol n'est pas dépendant de l'enroulement de la vis. Il n'en n'a rien été comme si on bousculait là les idées de construire tout en conservant des habitudes propres aux métiers des maîtres maçons. En revanche à l'étage les deux planchers ont bien été construits au même niveau mais sans apport de marche supplémentaire. Ce sont les marches de l'escalier par leurs adaptations aux planchers qui compensent à elles seules les variations des niveaux d'accès depuis les marches de l'escalier en vis : on monte et on descend dans les pièces à partir des degrés de l'escalier en vis.
A la génération suivante les paliers ou repos vont apparaître. C'est à dire que le déroulement de la vis va être interrompu devant les deux accès aux pièces en une seule et même grande marche ou dalle pour former un repos à partir duquel les deux planchers intérieurs seront au même niveau. L'escalier redémarrant à chaque nouvel étage après chaque repos. 

Le Mazeaud et Lizières, (Creuse - Comté de la Marche - Diocèse de Limoges)
Deux châteaux à un seul étage et escalier en vis hors oeuvre à palier. A lizières on voit apparaître les charpentes à pannes alors qu'au Mazaud on assiste à une démolition des charpentes sur arbalétriers faisant chevrons pour installation d'un autre type de charpente.
Les Etournaux  (Allier 03 - Province du Bourbonnais)
Ici on découvre un mur de refend transformé en couloir ou passage qui fait le lien avec l'entrée au château par la tour d'escalier et l'escalier à montée courbe qui descend dans la cave en revers de la façade arrière du bâtiment. Le bâtiment est construit en défaut de terrain et le mur arrière de la cave compense le niveau sur cour où est construite la façade avec la tour d'escalier.

La Faye - (Creuse 23 - Comté de la Marche - Diocèse de Limoges)
Ce bâtiment a perdu sa tour d'escalier mais il a conservé ses deux tours de
flanquement arrière. Il est à un seul étage et un couloir coupe le bâtiment en deux salles d'inégales grandeurs,  depuis l'entrée en façade sur cour jusqu'à la façade arrière sur jardin.
Ma reconstitution de cet escalier en vis en bois tient compte de vestiges qui subsistaient au temps de mon relevé,  de part et d'autre de la cage d'escalier, à chaque étage. Ce sont de grosses pièces de bois (poutres) qui sont intégrées en arasant le mur dans son élévation au  niveau de chaque étage. Les poutres sont régulières et lorsqu'on va vers les façades apparaissent des crénelages qui sont des logements d'extrémités de petites solives assez rapprochées qui forment une sorte de caillebotis pour soutenir un plancher (je n'ai pas opté pour des lambourdes trop grosses pour les vestiges en place). Il y avait donc deux planchers sur solives de part et d'autre d'un vide central égal à la largeur de la cage d'escalier. C'était un vide aux proportions carrées donc tout à fait adaptées pour l'insertion d'un élément circulaire. Bien sûr cet élément circulaire ne pouvait être qu'un escalier. Restait à vérifier si un enroulement avec des marches en bois d'une hauteur de 16 à 19 cm correspondaient à des enroulements qui permettaient un lien réel entre les niveaux; le second niveau étant plus haut que le premier . La recherche montrait qu'un escalier en bois dont la rotation partirait du seuil de la plus grande pièce s'enroulerait de telle façon qu'il laisserait un côté du passage libre pour la circulation sous une volée. Au second étage avec les mêmes dimensions un quart de rotation suffisait pour rétablir une distribution du comble à la verticale du départ de la vis en rez-de-chaussée. En revanche si j'interrompais la rotation de la vis pour compléter l'idée du palier ou repos formé par le plancher de la cage d'escalier entre les étages, je n'obtenais plus d'accès cohérent avec le comble. Donc j'ai fais le choix d'une vis continue du rez-de-chaussée au grenier. Le noyau prolongé s'alignait parfaitement à l'axe de l'arbalétrier du comble qui couvrait la cage de l'escalier. Donc tous les éléments étaient encore en place, cohérents pour que je propose cette reconstitution d'un escalier en vis en bois servant le bâtiment en oeuvre, de fond en comble, sans interruption de la vis, tout en permettant une circulation au rez-de-chaussée d'une porte de façade à l'autre et un éclairage sous plancher par une lucarne d'imposte encore in situ. (Il n'y a pas de cave enterrée sous ce bâtiment)
Ce calcul des dimensions des rotations tenait également compte d'une remise à niveau originel du sol de l'entrée dont on apercevait le dallage d'origine sous un autre plus moderne. Sans cette remise à niveau le calcul ne fonctionnait pas. C'était donc un escalier parfaitement ajusté et conçu dès le départ de la construction : un parti pris de construction et d'élévation réglé une fois de plus en fonction des rotations de la vis et non pas une adaptation en cours de chantier ou postérieure. Ce qui pourrait aussi montrer que cette façon de construire était bien en place dans les habitudes des maçons contemporains et que d'autres bâtiments pourraient éventuellement être découverts avec ce type de communication en oeuvre.
Le passage dans le mur de refend est quelque chose d'acquis qui a évolué en donnant divers formules et emplois de ce vide créé au milieu du mur de refend.
La cage d'escalier des constructions civiles gothiques était ainsi désormais prête à recevoir sans modification l'escalier rampe sur rampe venu d'Italie. Et à La Faye, plus tard, on installera un escalier rampe sur rampe sans modification de l'architecture du gros oeuvre, simplement en ôtant les planchers de la cage d'escalier, et on continuera à passer sous une volée de l'escalier pour circuler entre les deux portes des façades avec le même éclairage intérieur par des lucarnes d'impostes.
 Si on complète ces observations sur un si petit bâtiment qui semble bien archaïque au moment où les grands châteaux de la Renaissance du bassin de la Loire sont déjà construits ou en cours de construction, on retrouve l'esprit dans lequel on conçoit ces escaliers rampe sur rampe aux cages transparentes éclairées sur les deux façades, dont bien sûr les grands escaliers à loges de Blois ou de Châteaudun jusqu'à Azay le Rideau sont d'autres vecteurs ne serait-ce que pour l'ampleur donnée à l'escalier dans le bâtiment : mais l'esprit est là d'une cage d'escalier qui traverse le bâtiment de part en part et éclairé des deux côtés.

Nous faisons maintenant un bond dans l'histoire jusqu'au début de la seconde moitié du XVII° siècle et nous rencontrons
Les Vieux Mélays (Allier 03 - Province du Bourbonnais)
Pour retrouver une étude plus complète de ce bâtiment se rendre sur ce blog à
2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html

On aurait pu s'attendre à rencontrer aux Vieux Mélays en ce début de la seconde moitié du XVII° siècle un château dans la filiation admise du château classique Français qui évolue sur des divisions en cinq corps depuis le Louvre de Pierre-Lescot (1552) : il n'en n'est rien.
En effet nous avons à faire à un bâtiment qui, si sa façade est bien parvenue à la symétrie de deux parties égales à partir d'une porte d'entrée centrale après un accès par un perron à marches en demi-cercle, s'apparente plus au plan développé de La Faye avec ses deux tours en flanquement de la façade arrière où une seconde entrée répond parfaitement à l'axe de l'entrée en façade avant. Les tours carrées dénoncent-elle une influence de Serliot ? C'est peu probable puisque le parti de ce château n'appartient pas du tout aux plans livrés par le célèbre architecte italien et l'apparition des pavillons appartient à l'art français. En plus les tours carrées sont aussi issues de la tradition médiévale.
L'espace central de ce château, à un seul niveau sur un sous-sol voûté semi6enterré et qui compense la différence des niveaux des sols entre façade avant et façade arrière (comme aux Étourneaux), est considérablement dilaté pour former une grande pièce vestibule qui traverse le bâtiment d'une façade à l'autre et distribue deux appartements symétriques de deux grandes pièces chacun, plus les pièces dans les tours. L'accès au comble se fait par un escalier en bois d'une seule volée logée dans une excroissance du plan à droite du corps de logis. Les pièces voûtées en sous-sol ont vraisemblablement récupéré les services : cuisines, buanderies et autres pièces de fonctions ménagères comme c'est la mode dans les châteaux de cette période et que le visiteur peut visiter à loisir à Vaux-le-Vicomte.
Cette organisation du château combinée à son implantation va donner lieu à toute une scénographie dont le corps de logis va être l'axe central à partir du portail d'entrée dans la cour jusqu'à l'étang en contrebas du défaut de terrain à l'arrière du bâtiment, barrant l'ouverture sur la garenne qui remonte la colline et au-delà.
On va donc entrer par une façade aveugle avec un très beau et grand portail, traverser la cour bâtie (ou un autre portail à ordres pittoresques à gauche amènera sur un jardin extérieur architecturé), monter dans le bâtiment par le perron, traverser le vestibule, accéder à la façade arrière et descendre dans un jardin qui va conduire en belvédère sur l'étang construit dans un creux de vallon en fin de composition avant de remonter sur la garenne.
Pour un aussi petit château de province c'est là bien sûr un bâtiment d'un extrême raffinement. On serait tenté de penser à Marly, mais ce serait plus proche des conceptions d'André Le Nôtre avec un premier château bâti au fond dune cour fermée pour une façade arrière libérant l'espace vers jardins et vergers, pièces d'eau et tout au fond le retour à la nature sauvage, à la garenne... Le dégagement de la vue par un montage en terrasse nous ramène encore vers Vaux-le-Vicomte et bien sûr Versailles.
Nous avons là une architecture totalement issue de l'architecture gothique française génératrice d'une scénographie qui ne se plie en aucune façon à l'art italien, en plein classicisme français.
Je termine ce premier récapitulatif abrégé et non exhaustif de mes recherches - depuis mes années universitaires à Tours et ensuite à Poitiers, avant Aix-en-Provence - par ce point culminant et tout à fait inattendu de ce que va donner l'évolution de ces petits et grands donjons ronds ou carrés et tours et maisons tours de la fin de la Guerre de Cent Ans.

Aux sources de cette évolution nous retournons à
  Yviers
mais pas avant de vous livrer ici une vue et un petit commentaire du Château de
  La Possonnière - Loir et Cher (41), maison natale de Pierre de Ronsard
Château de la Loire
qui nous ramène sur une probable période de construction du "château" d'Yviers construit au XVI° siècle en arrière de la maison-tour du même domaine.

Yviers de retour à La Tour d'YVIERS
Le nouveau château
Nous rencontrons ce donjon résidentiel alors que les bâtiments sont ramenés à un étage sur rez-de-chaussée bien conquis par des fonctions résidentielles, que les tours de flanquement des façades arrières ont existées, que la tour d'escalier en vis hors oeuvre a été suffisamment projetée en avant du gros oeuvre pour permettre la construction d'un tour d'escalier sur plan polygonal toutefois encore bien engagée dans la façade. Les deux pièces du rez-de-chaussée communiquaient-elles avec la cage d'escalier ?  De nos jours ne subsiste qu'une seule entrée depuis la tour dans le rez-de-chaussée et sans lien ni avec un passage dans le mur de refend ni à un escalier en cave qui de toute façon n'existe pas. La tour d'escalier est bien une tour d'origine puisqu'on y accédait par une entrée latérale tournée vers la maison-tour. En revanche l'entourage de la porte semble peu conforme au traitement des ébrasements de cette époque. Le remaniement est probable au regard de la dernière fenêtre en haute de la tour, qui elle conserve le traitement gothique d'origine.
Entre les deux relevés cadastraux de 1836 à 1957 on remarque la disparition de deux tours en flanquement arrière du logis ayant sa tour d'escalier conservée en façade alors qu'on détruira l'escalier intérieur pour faire des pièces à chaque étage, ainsi qu'une coupure d'élévation contre le pignon Ouest (ressaut du plan sur le pignon ouest) pose question. Ici je propose de voir un petit bourgeonnement plaqué contre le bâtiment à office de latrines. En revanche la portion de mur très ancienne qui subsiste entre le départ documenté de la tour ouest de la façade arrière pose une véritable question à laquelle il est impossible de répondre sauf, éventuellement, si la tour nord-ouest était une tour de récupération intégrée au plan du logis du début du XVI° siècle avec sa chapelle interne ?
Le château dans sa globalité s'inscrivait dans un quadrilatère bien défini et en grande partie bâti, avec une probable extension moins ancienne en boulevard (parcelle 939). La maison-tour était construite en bordure de ce périmètre "fortifié" ou pour le moins bâti en revers de courtines, comme beaucoup de donjons résidentiels des petits châteaux de la première moitié du XV° siècle ou de la fin de la Guerre de Cent Ans. Plus tard les donjons résidentiels de nouvelle génération qu'on appellera "château", "maison", "hostel", "Commanderie", perdent progressivement leur périmètre bâti ou s'y inscrivent plus volontiers au centre avant de s'ouvrir devant le panorama du site sur lesquels ces bâtiments avaient été construits. Puis, nou pourrons retourner dans des périmètres fermés, postérieurement construit avec les Guerres de Religions, mais pas tout le temps.
Comme déjà dit nous sommes là sur un site plusieurs fois bâti et rebâti dont les relevés archéologiques témoigneront sans que nous puissions clairement comprendre la configuration ancienne des bâtiments qui sont attenants aux corps de logis qu'on appelle actuellement "château".
[Nous sommes là sur une implantation très ancienne à mi-pente,  très proche d'un point d'eau naturel en contre-bas du site, et nous rencontrons ici , d'une certaine façon, les conseils d'implantation qui furent rédigés par Pierre de Crescens au début du XIV° s et publiés en 1486 : P. de Crescens Liber ruralium commodorum. Livre des prouffitz champestres. Paris 1486- rapportés par Elisabeth Desvaux-Marteville dans son étude des manoirs du Perche dans  Archéologie Médiévale - III-IV - 1973-1974 - Caen - Centre de recherches archéologiques médiévales, Publié avec les concoures du  CNRS, p.366-367.  Cet auteur produit ce plan ci-contre, d'un lieu dit le Mont-Gâteau à Ceton dans le département de l'Orne, après avoir débuté la rédaction de son article (p.366) en ces termes :  "Pierre de Crescens esquisse la silhouette de la maison forte des champs héritière de la villa carolingienne et précurseur du manoir dont nous voyons l'architecture  fixée au XV° siècle".] 
Cette étude fort intéressante date un peu et la dépendance des sites, si elle peut s'accorder dans certains cas à ce qu'en livre Elisabeth Desvaux-Marteville, dont le site d'Yviers, est d'une toute autre nature de sources selon ce que nous livrent des études et prospections archéologiques qui nous ramènent toutefois vers la même famille architecturale présentée par cet auteur. Il faut donc partir dans des explorations pour au moins faire une proposition acceptable ou tangible de reconstitution du corps de logis d'Yviers avec une datation compatible avec les paramètres recueillis ainsi que la pénétration très précoce des répertoires ornementaux de la Première Renaissance Française comme on le voit sur l'Eglise paroissiale d'Yviers. Essayer également de comprendre la construction de ce domaine d'abord indépendamment du très gros chantiers du château de Chalais à une lieue environ, sans écarter des liens possibles à partir de l'acquisition du domaine de la Tour d'Yviers par les Telleyrand, qui, toutefois, n'ont peut-être pas du tout été impliqués dans ces modifications du château (dans sa globalité - logis et bâtiments de communs ou services). Le gros château de Chalais ne témoigne pas du tout des apports de la Première Renaissance Française. Les répertoires sculptés de la sa galerie ouverte au rez-de-chaussée sont purement dépendants des répertoires gothiques de la fin du XV° siècle ou du début du XVI° siècle qu'on retrouve également dans la nef de l'église d'Yviers.

L'escalier à l'intérieur de la tour a été détruit au bénéfice d'aménagements de pièces. En revanche la pièce en surcroît de la tour a été conservée intacte et même son accès par une montée courbe dans le plein du mur à partir de la fin du grand escalier en vis qui montait jusqu'au comble. Bien que l'escalier ait été détruit l'accès direct du comble à la cage d'escalier est toujours en place
On remarque un couvrement de la porte par un arc segmentaire appareillé difficilement articulé avec les ébrasements de la porte, relayé par un couvrement plat en bois.
Dans d'autres région l'accès à ce niveau supérieur de la tour n'est pas prévu ou alors par un petit escalier en vis en encorbellement sur les deux derniers étages de la tour. Cette pièce n'est pas non plus en encorbellement au somment de la tour, au contraire elle est parfaitement intégrée et elle récupère une fonction d'accès à l'ancien comble (à un ou deux niveaux ?) par une porte maçonnée et d'origine. Cette porte donne actuellement sur la gouttière au bas du nouveau toit.
Un château à croupe à un étage avec une vis hors oeuvre polygonale et pièce en surcroît intégrée dans l'oeuvre de la vis - sans encorbellement - avec un escalier relais en oeuvre entre la fin de la rotation de la vis donnant accès à un premier étage de comble et une pièce en surcroît avec une porte d'accès à un second étage de comble, sans cave, est encore un exemple qui enrichit mon inventaire. A moins bien sûr que ce bâtiment n'ait été réduit d'un étage, ce qui semble très peu vraisemblable vu la position de la pièce en surcroît qui, dans le cas d'un second étage sur le gros oeuvre, n'aurait pas été plus haute que les façades du château contrairement à l'usage sur tout les châteaux vu et analysés dans mes inventaires.
Il faut donc admettre  une nouvelle étape transitoire dans ce mouvement de diminution des étages en encorbellement sur les tours d'escaliers par une intégration dans l'élévation générale du plan polygonal de la tour, de cet étage en surcroît et de son petit escalier en relais de la grande vis, avec accès au comble du château par une porte maçonnée dans la plus haute pièce de la tour d'escalier. 
 A partir de là se pose la question de l'articulation de ces deux deux étages de combles avec le bâtiment puisqu'il ne subsiste aucune trace d'encorbellement ni de corniche qui en principe articulait les deux éléments d'architecture en pierre et en bois.
Il y a là effectivement une question posée à ce petit château puisque la charpente a été refaite. Mais l'habillage moderne des combles ne permet pas une observation de la charpente. Donc il y a là dans cette recherche une nouvelle impasse. Toutefois si le château était bien à deux étages de comble on doit admettre que la charpente initiale a été détruite et remplacée avec des réemplois de pièces de charpentes ou par des pièces de charpentes neuves dans le cadre d'une modification après incendie ou volonté d'unifier le bâtiments avec les agrandissements postérieurs au nord et au sud.

Avant d'en venir à ces agrandissements j'ouvre ici une nouvelle parenthèse pour élargir la réflexion sur les liaisons entre le gros oeuvre et les charpentes sur ces châteaux, avant de retrouver dans la seconde moitié du XVII° siècle ce qu'on va appeler les "toits à la Mansard".
Pour un complément d'information sur d'autres aspects de l'évolution des parties hautes des châteaux, voire également la page consacrée à l'étude du château suivant :

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html


Sur les donjons rectangulaires, ronds ou carrés de la première moitié du XV° s. à la seconde moitié du même siècle
on repère généralement - sauf sur les maisons-tours - des combles à deux étages projetés derrière des parapets en encorbellement qui peuvent se superposer à des mur en dur, en retrait du gros oeuvre comme sur la grosse tour carrée (donjon carré ?) du gros château de Chalais (Charente - 16))
Je produis ce document non pas pour son authenticité historique puisque cette configuration des encorbellements ne répond pas à des documents anciens publiés de ce château, mais parce que ce choix d'une restauration récente de laisser les parapets en simples garde-corps fait apparaître le mur de comble en arrière du parapet sur encorbellement. Cet étage de combles est servi par un escalier en vis hors oeuvre visible sur l'autre face de la grosse tour.

Autre cas de figure sur un donjon rectangulaire à pignons et à tours chauffées terminées par des lucarnes qui éclairent les pièces en retrait des mâchicoulis (détruits) anciennement projetés en avant d'un mur en dur pour une pièce en surcroît, comme ci-dessous à
Montmoreau Saint-Cybard 
 Egalement pour un complément d'information sur la pénétration de la renaissance sur la région  du sud Charente (16), des liens directs avec Yviers.
Ces lucarnes de tours terminent une travée verticale de fenêtres à traverses qui diminuent insensiblement de hauteur au fur et à mesure qu'on s'élève dans les étages, comme sur le corps de bâtiment avec des fenêtres à traverses et meneaux qui récupèrent des proportions plus carrées à l'étage. Sur les tours les diminutions des hauteurs de fenêtres sont compensées par un étirement de la travée verticale qui rééquilibre la diminution progressive de la hauteur des baies par des pinacles en frontons amortis de motifs. C'est une recherche très discrète  et très efficace qui établit un contrepoint aux organisations de baies des donjons des petits châteaux et maisons tours de la fin du XIV° siècle et de la première moitié du XV° siècle. Nous approchons ici des valeurs en trompe l’œil ou leurre, qui annoncent l'architecture savante française du second tiers du XVI° siècle.
Ce bâtiment aux répertoires à la fois quasi flamboyants, présences d'acrotères qui hérissent les pignons les baies, avec apparition de candélabres de la première Renaissance Française, proches des répertoires repérés sur le portail  occidental de l'église d'Yviers, semble appartenir dans son aspect actuel à cette aire de pénétration progressive de la Renaissance sur la région. Soit aux premières décennies du XVI° siècle avec un seul étage au-dessus d'un rez-de- chaussée habitable. On accède à ce bâtiment par une tour d'escalier sur plan polygonal terminée par un petit escalier relais en encorbellement de la tour de la grande vis. Seul un investissement archéologique précis pourrait nous renseigner un peu plus sur les étapes de construction de ce bâtiment qui apporterait encore un témoignage précieux sur la mutation de ces donjons résidentiels sur la région charentaise.


On peut également avoir des élévations de ces murs intérieurs en retrait du gros oeuvre qui donnent naissance à trois étages de baies en surcroît, soit deux étages au-dessus du chemin de ronde sur mâchicoulis, visibles depuis l'extérieur; modèles qui feront la joie des illustrateurs des contes et autres histoires merveilleuses du Moyen-âge, comme ci-dessous avec deux châteaux du Maine et Loire (49), et qu'on retrouve abondamment dans les reconstitutions d'Eugène Viollet-le-Duc. Au Plessis-Bourré les progressions des baies sur les tours sont encore dépendantes des manières de construire de la première moitié du XV° siècle alors qu'à Durtal nous avons déjà carrément basculé sur la réflexion que nous venons de voir avec le château de Montmoreau Sain-Cybard.

Ce sont là trois exemples de grands châteaux enrichis du petit château de Montmoreau Saint-Cybard. Comme quoi la réflexion sur les petits châteaux n'est pas isolée de celle de l'analyse des châteaux plus ambitieux, sur des aires géographiques très différentes.
En reprenant le fil de l'histoire de l'art sur les petits châteaux
les variations, si elles sont moins spectaculaires, sont beaucoup plus riches. Ci dessous je commence avec les encorbellements de trois petits châteaux de la Creuse (Haute-Marche) : Chamborant, Le Théret et Saint-Maixant
Ces encorbellements sont quasi-canoniques sur les tours : donjons carrés, donjons rectangulaires mais ne se rencontrent plus rarement sur les maisons-tours. En revanche on les rencontre frequemment sur les donjons ronds comme ci-dessous :
Ces charpentes forment deux étages au-dessus du gros oeuvre. Le premier étage en arrière des croix de Saint-André et poteaux constituent une armature pour une cloison à pans de bois avec fenêtres qui correspondent à de petites ouvertures d'éclairage du parapet sur consoles. Ces parties hautes construites en pans de bois sous charpente à l'intérieure et protégés par un mur appareillé en encorbellement sur consoles apparaissent autour de l'installation de mâchicoulis au sommet des donjons. Puis ces espaces évoluent en pièces habitables lorsque les mâchicoulis deviennent plus des symboles du château que des appareils de guerre.  Ainsi ces pièces en retrait dans l'espace des combles sont éclairées et peuvent être utilisées en logements; bien qu'ailleurs des pièces aveugles en combles aient été aussi utilisées en logements (Val). Et on va retrouver cela dans les châteaux des siècles suivants, mais avant d'en revenir aux toits "à la Mansart" qui vont se généraliser à partir de la seconde moitié du XVII° siècle et qui deviennent  courants au XVIII° siècle comme on le voit dans les années 1740 au château de Chalais appartenant comme Yviers aux Talleyrand-Périgord à quelques kilomètres, les combles à deux étages de châteaux subissent d'autres 
mutations, pas forcément linéaires mais qui appartiennent à ce mouvement de disparition des encorbellements comme on le voit sur le donjon carré ou maison-tour très développé à
La Ferté Hauterives
(Province du Bourbonnais - Département de l'Allier 03)
Ici le mur en pan de bois a été projeté en avant, en encorbellement sur des consoles de bois qui sont les solives du plancher du premier étage de comble.
Au dessus le toit s'articule en pavillon directement posé sur le mur à pan de bois qui a aussi une fonction de sablière : il n'y a pas de coyau de récupération de la pente du toit, donc la charpente du toit est bien posée sur le mur en pans de bois.
Pour une présentation plus complète de La Ferté Hauterive et de Chatel-le-Neuve, voir sur ce blog

1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
Cette évolution des parties hautes n'est pas spécifique à des tours carrées car il existe aussi sur des bâtiments rectangulaires plus importants à tour d'escalier en vis hors oeuvre et à deux étages non symétriques par niveau, comme  au château de
Chatel-le-Neuve
(Province du Bourbonnais - Département de l'Allier 03)
Si on peut avoir un sentiment d'appauvrissement des couronnements à deux étages de combles et donc d'aller vers une disparition linéaire de ceux-ci avec ces deux derniers exemples, il faut se garder d'une telle conclusion car ces bâtiments - et c'est aussi ce qui les rend si attachants - réservent de belles surprises qui sont peut-être contemporaines mais aucune datation avérée ne permet de dire qu'elle formule est antérieure à l'autre même si on comprend que nous sommes dans une même famille architecturale.
En effet d'autres exemples plus riches et parfois très pittoresques et ingénieux surprennent véritablement. C'est le cas au château de Villemonteix où les charpentes et les besoins de récupérer les eaux de ruissellement des couvertures en paille ou en ajoncs, se marient avec les vestiges des symboles défensifs du donjon de guerre. étroitement liés au "château". On a très rarement l'occasion d'observer des gouttières ou d'autres systèmes de récupération des eaux du toit sur ces bâtiments. Cet exemple de Villemonteix est assez exceptionnel. 
Villemonteix
(Province de la Haute-Marche - Département de la Creuse 03) 
(voir planches plus bas)
Ici le premier étage de comble a été supprimé. C'est en quelque sorte une fonction résidentielle acquise par l'évolution du donjon de guerre qui disparaît. En donner la raison serait aventureux sauf de pouvoir remarquer que ces grands donjons résidentiels sont de plus en plus renfermés dans des périmètres postérieurement bâtis et plus importants qu'à la fin de la Guerre de Cent ans.
C'est effectivement un curieux mouvement que je n'ai pas encore très nettement mis à jour, mais dont j'ai amorcé la recherche en introduction de ma seconde page consacrée à l'archéologie médiévale (sur ce blog : 2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html) et dont je vous livre ici les premiers pas. Effectivement  mes recherches pas à pas m'entraînent de plus en plus sur ces vecteurs. En fait le grand donjon de Guerre à quatre et cinq étages de pièces habitables sur un ou deux étages de caves et sous deux étages de combles, dont un est habitable, même avant de perdre ses étages, se débarrasse de ses périmètres qui deviennent prequ'insignifiants vu les proportions du donjon - ou qui a tendance à absorber ce périmètre comme à Saint-Maixant ou à Montaigut-le-Blanc dans les années 1460 - et devient à lui seul le "Le Château". Puis par un mouvement inverse autour de 1500 et plus intensément plus loin dans le XVI° siècle des périmètres en cours carrées ou rectangulaires sont battis ou rebattis avec des bâtiment agricoles en revers des courtines (à Chamborand une des tours du petit périmètre avait déjà une fonction de forge). Des tours rondes ou carrées qui articulent souvent ces périmètres peuvent elles-aussi devenir des pigeonniers, des volières ou des chapelles tout en conservant des canonnières et plus rarement des archères canonnières à leurs bases. D'où ces grands châtelets d'entrées  (ouvrages d'entrées qu'on rencontre bien sûr sur es périmètres de châteaux importants entourés de fossés humides avec 1500 comme au Plessis-Bourré en 1480) sur le périmètre des cours des châteaux - souvent à pont-levis et parfois à fossés humides - construits assez tard dans le XVI° siècle comme avec ce superbe exemple de
BANNEGON
(Province du Berry - Département du Cher 18)
vraisemblablement construit dans la seconde moitié du XVI° siècle (Château signalé détruit en 1569 - Répertoires ornementaux Renaissants du châtelet d'entrée dans la cour fermée derrière un fossé humide voir sur ce blog : 1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
et plus près d'Yviers,
 Chalais
 encore plus étonnant avec sa lucarne traitée en avatar des "finestre inginocchiate" du Palais Médicis à Florence, ainsi appelées par Giorgio Vasari dans ses "Vies" (fenêtre agenouillée)
Ce second exemple - bien qu'il s'agisse d'un grand château de famille princière - montre l'attachement des grandes familles aux valeurs militaires des châteaux et aux valeurs ornementales de portes fortifiées tel que Vauban en vantait et en renouvelait les mérites et la nécessité. Mais ici la provenance florentine surprend et pourrait nous entraîner plus dans le XVII° siècle où on aurait abandonné les répertoires de la Première Renaissance Française (1° quart du XVI° s.) auxquels on avait eu recours au grand portail de l'église d'Yviers à environ une lieue de Chalais.  
Avec ces portes fortifiées on remonte jusque dans le XVII° siècle avec des périmètres de châteaux auxquels on donne cette illusion de puissants châteaux de guerre qui ont fait rêver les Romantiques alors que le pouvoir royal a éradiqué les conflits entre les seigneurs et les puissances étrangères à l'intérieur du royaume.  Bien-sûr restent les Guerres de Religions mais c'est assez maigre pour avancer cet argument comme le moteur de la construction de ces nouveaux symboles de la puissance guerrière de ces châteaux qui sont devenus des lieux  résidentiels et de gestions domaniales agricoles et parfois qui ne sont tout au plus et dans le meilleur des cas que des lieux de fiefs conservant droits de justice et d'impôts jusqu'à la Révolution.
Même les boulevards font effets de terrasses pour admirer les panoramas

C'est donc au sein de ce mouvement que nous remarquons de fort contrastes sur les dynamiques de conceptions des encorbellements pouvant être contemporains ou de peu antérieurs et postérieurs les uns des autres. 
A Villemonteix
(pour revenir à ce beau château)
On constate simplement que le toit par sa charpente d'arbalétriers faisant chevrons est directement posé sur la sablière en haut d'un gros oeuvre savamment et artistiquement travaillé cependant. Le couronnement devient un véritable ornement fonctionnel sans perdre ses liens avec les dispositifs défensifs des châteaux de guerre. 
Gargouilles en pierres sculptées pour l'évacuation des eaux des gouttières à Villemonteix. Aucune récupération des eaux n'est prévue pour les écoulement du toit du Théret qui était couvert en chaumes d'ajoncs (documenté par un texte d'archives). Le château de Villemonteix était lui aussi couvert en chaume mais je n'en n'ai que la trace archéologique après étude des charpentes et de leurs liens avec les gouttières en pierre ainsi qu'avec les solins en pierre solidaires des souches de cheminées (entourages des cheminées). Détail ci dessous :
Bien que ces deux châteaux du Théret et de Villemonteix soient à quelques kilomètres l'un de l'autre il est excessivement hasardeux d'établir une chronologie rigoureuse ou simplement une évaluation fiable, même si pour Le Théret nous avons un repère de date assez précis pour une construction autour de 1480, ce que confirme la construction d'autres châteaux un peu plus tardifs dont les chantiers sont datés bien que certains soient des châteaux à pignons. L'apparition des châteaux à pignons devrait s'inscrire dans la même vague de construction de la fin du règne de Louis XI et du règne de Charles VIII. C'est par les campagnes d'Italie entre la fin du règne de Charles VIII et le règne de Louis XII, avant les campagnes de François 1°, que les idées de la Renaissance en matière architecturales et surtout ornementales, entrent dans le royaume par le Val de Loire (Amboise 1595) de façon à peu près contemporaine à ce qui se passe en Provence (voir J.J.GLoton, Renaissance et Baroque à Aix-en-Provence. Paris 1975, Ecole Française de Rome 1979) . Qu'on me permette ici de citer abondamment François Gebelin (F.Gebelin, Les châteaux de la Loire. Paris 1957) pour nous rapprocher des pays d'Ouest (p.4. Louis XI avait été élevé à Loches ; malgré sa vie nomade, c'est en Touraine qu'il séjournait plus souvent qu'ailleurs, et sur la fin de ses jours il fixa sa retraite au fameux château du Plessis-les-Tours. Charles VIII qui vécut son enfance à Amboise, ne voulut point quitter sa demeure lorsqu'il monta sur le trône, et se mit en devoir de la transformer en un palais digne de la majesté royale. De même après lui se comporta Louis XII, duc d'Orléans jusqu'à son avènement, qui érigea son château patrimonial de Blois en première résidence de la Couronne[...](p.48) "Mais à-peine le jeune Charles VIII se fut-il affranchi de la tutelle de sa soeur qu'un bouleversement intervint dans notre architecture princière : alors et seulement alors dans le Val de Loire, à l'élégante retenue de l'âge succéda soudain l'étalage d'un luxe sans frein.  
         Que dans ce brusque changement de goût il faille reconnaître l'action personnelle d'un roi presque encore enfant, au caractère impulsif, avide de tout, nous en avons la conviction : " Il joinait ensemble toutes les belles choses dont on lui faisait fête, écrit Commynes, en quelques pays qu'elles eussent été vue, fût en France, Italie, ou Flandres";
             Aussitôt le maître, il se mit en devoir de rebâtir le château d'Amboise, où il avait été élevé."
     Et ce qui m'intéresse ici dans ce magnifique texte c'est cette insertion qui nous ramène de plein fouet à Villemonteix :
            (p.49) "...nous rencontrons ici, dès le règne de Charles VIII, réalisé en style gothique, un exemple de cette transformation - qui deviendra fréquente sous la Renaissance - d'un motif militaire en motif d'ornement".
       Si nous suivons François Gebelin l'ornementation gothique de Villemonteix est tout-à-fait dans la voie tracée par Charles VIII. C'est à-dire que le couronnement du château de Villemonteix est postérieur à celui du Théret et nous voici rétablis dans une chronologie de la disparition des grands combles à deux étages sur encorbellement pour une prise d'hégémonie des ailes qui entourent le château aux fins de services et de logement des domestiques. Ailleurs, les habitudes de loger les gens dans les combles à deux étages, même aveugles, ne se termine pas de sitôt comme le montre clairement le château de Val qui n'est pas ceint d'ailes de services pour de simples raison de configuration de l'implantation du château sur un éperon rocheux; tout juste a t-on la place d'y construire une chapelle seigneuriale.
 En revanche au château de Val le mouvement de l'évolution suit son cours puisque les chemins de rondes sur encorbellement - du premier étage de comble - sont supprimés et le mur extérieur de ce premier étage de comble qui masque toujours un chemin de ronde est confondu dans l'alignement des murailles. C'est en fait un couloir qui tourne autour du bâtiment.
       Voilà en quelque sorte qui résout le problème d'un assimilation de Villemonteix à une génération de donjons contemporaine du Théret, ce à quoi on aurait pu croire si je n'avais pas établi à Vilemonteix l'antériorité d'une maison-tour ensuite agrandie en donjon rectangulaire à deux pièces par étage tout en conservant le nombre d'étages de la maison-tour primitive. On comprend très bien l'établissement des tour rondes à pièces chauffées de la façade arrière et aussi cet extraordinaire parti décoratif des latrines exhibées en périmètre sur cour des tours : un ornement des plus inattendus mais qui s'inscrivent parfaitement dans la logique du texte de François Gébelin dont voici un complément (p.49) "En ce qui concerne le luxe du décor, il s'affirme à l'entrée même du château du côté sud : la porte de la tour Hurtault est surmontée d'un panneau sculpté où les armes de France se détachent sur un fond semé d'épées flamboyantes (l'emblème de Charles VIII) ; et les échauguette traditionnelles se sont muées en un balcon crénelé et décoré d'une riche arcature...".(à Villemonteix la porte d'entrée au château par la tour d'escalier en vis hors oeuvre est surmontée d'armoiries flamboyantes)
        Donc les combles évoluent vers la perte d'étages au fur et à mesure que le donjon perd des étages et que les ailes de services se développent pour donner cet aspect d'anciennes enceintes de périmètres fortifiés. Le donjon perdant ses multiples fonctions transitoires résidentielles et de servitudes, récupère l'épicentre de l'ensemble bâti, conserve malgré tout les références nobles et guerrières de ses origines mais se transforme vers ce qu'on commence à appeler des "hostels" (La Chezotte - Texte d'archive de la période de construction) et même "maison" (texte d'archive de commande à un maître maçon de la région de Grasse en Provence Orientale) en perdant leurs références aux centres des pouvoirs de fiefs pour devenir les centres de gros domaines agricoles et ecclésiastiques (commanderie dit-on dans certains endroits).
         D'où l'apparition de nouvelles manières de couvrir les petits bâtiments à un seul étage : les charpentes à pannes qui ne sont pas une invention pour ces couvrements mais plus probablement un transfert de ces modes de charpentes depuis des petits bâtiments de service ou des habitats plus modestes et plus économiques.

 Nous voici donc arrivés à ce point de rupture de l'évolution de ces donjons de la fin de la Guerre de Cent Ans vers le donjon résidentiel de la seconde moitié du XV° siècle jusqu'à l'apparition au XVI° siècle - en pleine conquête de la Renaissance comme le montre de façon irréfutable le château de Ronsard à Couture - d'une architecture gothique commune de la petite demeure, quelle soit seigneuriale, domaniale ou ecclésiastique, voire de simple notable dans des tissus urbains.
Les grandes cours rectangulaires et carrées reprennent de l'ampleur, les portes piétonnes et cochères à allures de fortifications connaissent un succès grandissant ainsi que les fossés humides, les sites au bord des étangs et des rivières - parfois là où il y avait jadis des châteaux de gués (péages) qui ne disparaissent pas tous pas plus que les sites d'économies aquatique primitivement organisés par des pièces d'eau et des étangs terrassés dans les régions où on avait tiré parti des zones marécageuses (La Chezotte) - et l'ouverture des périmètres fortifiés sur des panoramas apportent également leurs lots de nouveautés et de nouvelles scénographies. Les bâtiments à cinq corps marquent l'organisation classique du château français et dans les tissus urbains les hôtels particuliers s'implantent parfois de façon dense et serrée comme en avant du château de Versailles avec ces architectures standards vraisemblablement créées par François Mansart avec ses fameux toits "à la Mansart" qui sont en fait des modèles repris de l'architecture française des XV° aux XVI° siècles, encore bien vivaces au XVII° siècle et suivants, 
Pour les en détails mon étude sur ces bâtiments des Princes de Monaco du XVII° au XVIII° s. voir sur ce blog
Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html;
L'Hôtel était prolongé par des écuries, quelques remises et cuisine, deux cours, une avant et une arrière mais aucun logement pour les domestiques.

En fait les deux murs des premiers étages de combles (celui en encorbellement et celui en retrait du chemin de ronde, tous deux percés de baies qui se répondent pour éclairer les pièces intérieures derrières les pans de bois) se trouvent réunis en un seul pan de toit à charpente à pannes sur arbalétriers (fermes) alors que les chevrons sont projetés en avant de la sablière en "chevrons de brisis" et au-dessus la pente du tout en croupe ou en pavillon s'infléchit pour créer un second étage de comble ou grenier et même trois étages de combles comme au château de Chalais (vers 1740) à quelques kilomètres d'Yviers.

Ce premier niveau de comble au château de Chalais est aménagé en pièces et appartements, distribués par des amorces de couloirs et des superpositions de pièces dans la profondeur du comble, cloisonnées en pans de bois. De petites fenêtres, depuis la grande galerie qui court sur toute la façade sur cour (organisation par galeries superposées qui date de la seconde moitié du XV° siècle, voire du début du XVI° siècle), apportent la lumière au cœur de l'aménagement du comble dans la profondeur jusqu'à rencontrer les pièces en revers de façade arrière éclairés par de grandes fenêtres en lucarnes.. A ce niveau là ce ne sont pas forcément des logements réservés aux domestiques, vu le soin apporté à certains appartements avec pièce pour la chaise, cheminée et alcôve. Les logements des domestiques se trouvent redistribués autour des appartements par des divisions des hauteurs des plafonds qui ne sont réservées qu'aux pièces nobles, et dans des ailes de service. 
On accède à cette pièce (photo ci-dessus) depuis la galerie sous charpente (second étage du bâtiment, donc troisième galerie au-dessus de celle des niveaux construits en dur), en revers de la façade sur cour, par un couloir qui distribue de petites pièces jusqu'à atteindre cette grande pièce qui est jumelée avec une autre "grande pièce" indépendante dépourvue d'organisations de confort mais également éclairée par une fenêtre en lucarne. 
Plan schématique d'un appartement en arrière de la galerie de comble
Il serait dommage de ne pas risquer une insertion d'auteur pour une explication donnée à ces appartements doubles, servis par un corridor ou couloir commun à partir de la galerie, dont les fenêtres sur galerie sont défendues par des barreaux en fer forgé

Les appartements doubles sont une tradition fort ancienne de l'architecture française.
Jean-Marie Pérouse de Montclos écrit à ce sujet "...les maisons à logis jumelés ayant en commun soit une entrée, soit un espace libre central, paraissent communes en France...On sait que dans le demeures de qualité, Monsieur et Madame ont des appartements distincts, et qu'une pièce, voire un appartement , est réservée en permanence pour un éventuel hôte de marque." Cf. J.M.Pérouse de Montclos " Logis et appartements jumelés dans l'architecture française". Dans "Architecture et vie sociale à la Renaissance. L'organisation intérieure des grandes demeures à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance - Actes du colloque tenu à Tours du 6 au 10 juin 1988 - Etudes réunies par Jean Guillaume publiées avec le concours du CNRS - De Architectura - Collection fondée par André Chastel et Jean Guillaume - Université de Tours - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance". Paris, 1994, p.237.

________
  
Nous revenons ainsi progressivement au château d'Yviers
Tout d'abord le site sur lequel est construit ce château
Le plan ci-dessous

Les conséquences sur les élévations des façades

Nous sommes mieux en mesure de comprendre l'originalité des parties hautes de la tour d'escalier en vis hors oeuvre et de ce qu'elle semble nous indiquer comme couvrement de ce petit château à un seul étage et deux niveaux de combles et sans tour de flanquement de la façade arrière, à moins qu'elles fussent détruites (dans ce cas des fouilles pourraient apporter une réponse). 

D'après l'appareil scientifique à ce stade dégagé par les relevés archéologiques nous devrions avoir un seul niveau de comble sur ce château et deux pignons si les murs intérieurs sont d'origine (?) ce qui serait encore une nouveauté dans l'inventaire mis à jour. Ainsi, force est de nous orienter vers un petit château à deux niveaux de combles, soit un bâtiment à pignons bâti à partir de murs neufs et réemployés, serti dans les vestiges, survivances et démolitions d'autres bâtiments déjà construits sur le site, pas loin de la maison-tour appartenant à ce même ensemble mais construite au moins plus d'un demi-siècle plus tôt.  

En avançant par un relevé précis en coupe (coupe AA sur le plan) j'en arrive ou je me rapproche, en prenant en compte l'absence de corniche entre le mur et les sablières, d'une conception partielle de toit dit "à la Mansart" (sans pavillon puisque le bâtiment est à pignons) mais à partir d'un modèle directeur que je crois comprendre  proche du couvrement de La Ferté-Hauterive ou de Châtel-le-Neuve : c'est à dire que le mur en pan de bois du premier étage de comble - qui donnera le brisis des toits à la Mansart - serait venu reposer directement sur des poutres en léger débordement du mur - sans mur en surcroît pour bloquer les arbalétriers comme vu avec le modèle de la maison-tour tout à côté de ce château -  exactement comme le modèle montré au-dessus du pavillon du château de Chalais sans le recouvrement du brisis en ardoise. La verticale de ce brisis à Chalais laisse peut d'écart de conception entre une élévation du premier sur poteau et une élévation masquée pour un couvrement presque vertical en ardoise (bardage) avec coyau à la base et pièce mansardée presque entièrement dans la vertical du brisis très très peu incliné
Ces cheminées sont celles des remaniements très postérieurs du logis du XVI° s.

De la maison-tour d'Yviers au château d'Yviers, sur le même site à deux cents mètres l'un de l'autre, nous avons ici en fait tous les vocabulaires des couvrements du XVII° siècle déjà mis en place, sauf les combles derrière parapets  - en murs pleins ou ajourés en balustrades - qui remontent depuis le moyen-âge pour une utilisation caractéristique par les architectes de Louis XIV après François Mansart, et surtout par Jacques V Gabriel, dans le premier quart du XVIII° siècle [
Pour ce second volet des couvrements derrière parapets pleins ou en balustrades voir mon approche, sur ce blog, :
3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html ]
Des bourgeonnements, ou extensions, vont cependant modifier le plan initial du château mais pas dans des proportions attendues et surtout avec, semble-t-il, la disparition du comble à deux étages pour un comble à un seul niveau, d'où cette porte qui donne sur le vide tout en haut de la tour d'escalier en vis hors oeuvre.
Passons alors sur la façade arrière du château








L'église Notre-Dame d'Yviers est à une seule nef.

Elle a une orientation cardinale légèrement désaxée vers le nord par le chevet et vers le sud par la façade occidentale
C'est une église à tribune ainsi conçue dès la fin des chantiers occidentaux comme le montre l'escalier d'accès maçonné dans le mur en revers d'une façade à portail de la Première Renaissance Française (1° quart du XVI° siècle, à peu près)
Le portail aux répertoires de la Première Renaissance Française

La façade finale semble avoir été composée en trois temps : l'élévation du portail, celle de la rosace en retrait de la verticale du portail et le gable avec une niche trop petite pour la statue, qui reprend les répertoires des niches en pinacles du portail et pierre d'encorbellement en socle 
pour une ronde bosse trop importante pour la taille de la niche. L'élévation intérieure de la façade occidentale n'accuse pas ces différences dans l'élévation. Au contraire il semble que le mur ait été parfaitement dressé de l'intérieur en parfaite harmonie avec les murs de la nef et son voûtement. Une avancée du portail sur le mur de façade est commun depuis la période romane, sans toutefois être habituel et ne peut pas signer un remaniement ou une reprise d'élévation.  Les contreforts latéraux en biais façonnent une apparente unité extérieure de cette façade dont le gable ne masque aucunement l'élévation du comble de la nef beaucoup plus bas et adapté aux ouvertures de la tour de cloches. 
Avec ses couleurs de pierres beaucoup plus blanches que le reste de la maçonnerie, l'élévation de ce gable semble appartenir plus à un remaniement, voire à une réfection de cette élévation, qu'à un chantier purement contemporain de la partie inférieure de la façade. Toutefois ces grands gables en façade ou au chevet des églises construites autour de 1500, soit dans la seconde moitié du XV° siècle soit plus tard dans le XVI° siècle, sont originels aux partis architecturaux de cette époque dans la région, comme on peut le voir au chevet de l'église de Chevanceaux à quelques kilomètres, bien que sur le département voisin de Charente-Maritime (7)
 Cette façade dès sa conception primitive ou dans sa conception remaniée aurait-elle pu être accompagnée d'un programme peint ? Cela semble vraisemblable : la statue de la Vierge à l'Enfant semble en conserver des traces ?
Les élévations des murs gouttereaux (façades nord et sud) sont également très différentes. Le mur nord est composé d'au moins trois chantiers différents. Le mur de la tour de cloches est le plus ancien mais il ne montait pas, selon toute vraisemblance, jusqu'au niveau des ouvertures des parties hautes de ce clocher puisque une de ces grandes baies en plein cintre est cantonnée d'une archère canonnière en partie basse. 
En élévation intérieure du mur de la tour de cloches subsiste le vestige d'une fenêtre haute  percée au-dessus du niveau des départs des supports de voûtes. Ce qui signifie que ce premier édifice à qui appartenait cette fenêtre haute n'était pas voûté et si église il y avait, elle était charpentée.
Nous avons donc ainsi une première vérification relative mais quasi certaine que les contre-forts qui épaulent de part et d'autre ce mur nord de la tour de cloches sont des chantiers postérieurs à ce premier mur roman ou pré-roman qui n'avait nullement besoin de contreforts. Que le gros contrefort qui contient l'escalier en vis est lui aussi d'un chantier postérieur à l'édification de ce ce mur de la tour de cloches (actuellement mur de la tour de cloches - mais qu'y avait-il ici avant le parti-pris de faire en cette travée le site d'une tour de cloches ?).
Nous approchons ainsi la question du mur nord de la nef seulement percé d'une fenêtre en première travée sur le mur nord.
 L'élévation de ce mur nord, qui n'est pas du tout du modèle de construction du mur roman ou près-roman de la tour de cloches, s'apparente cependant à une élévation romane que nous pouvons directement comparer avec une autre église romane voisine de Saint-Vallier à 8 km de là, toujours sur le département de Charente (16).
Ce type d'élévation extérieure des murs est un astucieux système qui permet de limiter l'épaisseur de la maçonnerie, donc d'emploi des matériaux, dans les parties basses et de les augmenter, donc de les renforcer au fur-et à mesure qu'on s'élève dans le bâtiment en accompagnement des contreforts du voûtement intérieur en berceau, sans obtenir des contreforts en trop forte saillie. On a ainsi un épaississement progressif des valeurs murales supérieures récupérées par les contreforts depuis la base des murs.
Cette fois-ci le recours à ce type d'élévation du mur de nef signe un projet de voûtement de l'église en berceau dont les articulations des piles subsistent au carré de la tour de cloches.
Et lorsqu'on va abandonner ce système d'élévation, sans le comprendre ou à la mise en oeuvre délicate, on va se trouver confronté sur des murs plats extérieurs à la nécessité d'augmenter, parfois considérablement, l'importance de ces contreforts
Ce système semble avoir été premièrement repris à Notre-Dame d'Yviers mais ne signe pas fermement un chantier roman vu le mur roman qui subsiste et qui est plat et vu l'intégration des arcades au contrefort de la tour de cloche qui est aussi la cage de l'escalier en vis en oeuvre qui monte dans le clocher, d'une part et d'autre part au contrefort de la façade en biais. Ce qui pourrait montrer que lors des remaniements d'un premier édifice roman charpenté qu'on avait prévu un voûtement de la nef en berceau sur les modèles romans des églises environnantes mais qu'ensuite on ait changé de parti pris d'élévation intérieure pour des voûtes sur nervures. Rien n'oriente également vers un effondrement de voûte en berceau : aucun dévers du mur et aucun arrachement intérieur visible. Aucune trace intérieure d'élévation dans la nef par pile articulées pour des arcs sur doubleaux.  En conséquence nous serions un peu ici dans l'empirisme des constructeurs médiévaux qui cherchent des modèles et changent de partis en cours de construction avec les modes ou les nouveautés technologiques, voire avec les choix des abbés, voire des maîtres maçons qui se succèdent autour d'un même chantier.
Et j'aimerais ici citer Louis Hautecoeur qui, dans la préface à sa gigantesque étude déjà citée, l' précise cette originalité de l'architecture religieuse en France et en donne les raisons (p.8) "...Il ne faut pas oublier que les évêques, les chapitres, les curés, dictaient aux architectes le programme du chœur , que les fabriques ou les communes réglaient les dépenses de la nef et que les confréries, les corporations, les familles élevaient les chapelles dont certaines recevaient les tombeaux des donateurs...
         ... Aussi la persistance des styles anciens sont-elles innombrables en France. On découvre beaucoup des souvenirs romans en beaucoup de provinces...On hésite parfois à dater du XVI° siècle certaines cuves baptismales qui ont la massivité du XII°..."
                 Mais là où l'église d'Yviers est spectaculaire c'est qu'à cette persistance des répertoires de traditions, après un court intermède qui rejoint la mode du XV° siècle, s'oppose brutalement la plus grande de nouveautés ornementales de l'époque : les réseaux antiquisants de le Première Renaissance France avec sa façade occidentale par laquelle on termine l'église avec en revers de façade une tribune et une verrière frontale en oculus qui ne traduit pas l'art flamboyant du temps, hormis une grande verrière à mouchettes au chevet. C'est l'église des cumules en un mouchoir de poche, c'est l'église des paradoxes et celle des modernités spontanées.
                 Voilà pourquoi il était tellement important de faire un tour par l'architecture de cette église au cœur des chantiers entre XV° et XVI° siècle à Yviers.
                            

L'analyse intérieure des piles d'articulations irait bien dans le sens de ces changements sans prendre la peine de dissimuler ces nouveaux de choix de voûtes en cours de construction, simplement en reformant les articulations par-dessus les piles articulées sans les détruire, en ajoutant parfois un quart de colonne engagée dans l'angle du dosseret avec le mur ou en angle des murs du chevet plat :
 passage d'un projet de voûte en berceaux à des voûtes sur nervures, ce qui va nécessiter d'adapter les piles articulées pour des berceaux sur doubleaux aux départs des nervures des voûtes d'ogives et l'élargissement des baies de la nef dont l'affaiblissement des murs qui en résulte ne fragilise pas la construction. En revanche les contreforts qui ne bénéficient pas de la technique d'épaississement des murs des constructeurs romans vont se trouver plus largement projetés dans le périmètre extérieur.
Il faut reprendre l'analyse intérieure de l'édifice au niveau de la tour de cloches et de son articulation à son chevet plat à une seule grande baie en tiers point.

 
 A bientôt
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Sommaire/Editorial
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  Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
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Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
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Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
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Pour ceux qui aiment jouer aux experts 

Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
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Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
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Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
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Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
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Nus 2014-2015
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Nus 2012-2013
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Et pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

                                                                  
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et  des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html

Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Saint-Amant-de-Montmoreau, Sud-Charente - Des vestiges du Haut-Moyen Âge à la naissance du gothique sur les marches Périgord/Angoumois/Saintonge-  une maison tour -  Première Renaissance Française. 
https://coureur2.blogspot.com/2021/07/saint-amant-de-montmoreau-sud-charente.html

Rioux-Martin - L'église romane - L'implantation de l'abbaye de Fontevraud à la Haute-Lande - Les interventions d'Edouard Warin et de Paul Abadie au XIX° s. - Une approche des escaliers romans dans le bassin de la Tude.
https://coureur2.blogspot.com/2022/06/rioux-martin-leglise-romane.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.html

Pour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography


         Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
             https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html  

La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html 

Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html

La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html

Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
       https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html 

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html

 2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

3° nuit de la poésie et de la musique  au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html

Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

 Christophe Forgeot : Poète  - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html

La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends

The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html

Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html

Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html

Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano

Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html

Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger  - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Pour ceux qui aiment la danse
 48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente -  UNESCO-CID partenaires 
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html  

Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html


Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html

Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html


Pour des participations citoyennes


Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html

Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France 

Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html

Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html

2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html

1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html