Visiteurs des pages : pour voir le site entier, all er sur http://www - .cannes-beaux-arts.com,
Puis : "Galerie" et ensuite Peynaud (Claude). Et le site complet est à votre disposition. Vous n'avez plus qu'à fouiller ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture à l'archéologie avec de nombreux clins d'oeil à la poésie. Et maintenant des pages MAGAZINE pour un complément à ma
page sur l'art contemporain, dont la première est consacrée à l'univers du Chef de Cuisine Jean-Pierre Philippon, la seconde au peintre Pierre Marchetti (décembre 2011) et la troisième (février 2012) à une présentation de la ville de Porto (Oporto en portugais) et de ses environs pour un écrin coloré à des exposés théoriques et historiques sur les façades peintes, complété par une recherche sur les vecteurs impériaux de l'architecture polychrome à la page "Philippines" juin 2012, et les techniques et vocabulaires au mois d'août 2012 . Une page consacrée à la poésie sur la Côte d'Azur avec "LES MOTS D'AZUR" de Pierre-Jean Blazy au mois de septembre 2012 dans des décors de rêves avec une pléiades d'artistes poètes, chanteurs, musiciens, danseurs, plasticiens, conteurs, performeurs... Bonne visite.
A cause de la grande activité de l'associaition des Mots d'Azur en cette année 2013/2014
les comptes rendus se feront sur deux pages de ce blog : celle-ci, et à partir du mois d'avril 2014 sur
http://coureur2.blogspot.fr/2014/04/poesie-2013-2014-2-parie-poesie-sur-la.html
POUR UNE INCIDENCE DE LA POESIE SUR L'ART CONTEMPORAIN VOIR MA PAGE SUR CE BLOG : "Langages de l'Art Contemporain - Répétition ordinaire, translation, bifurcation..., mois de septembre 2013 - Rédaction des articles de ma thèse sur une nouvelle introduction à partir d'éléments d'observation puisés dans la cour de l'ABAC le matin du 13 septembre 2013.
C'est parti pour l'année 2013-2014 en poésie avec
Les Mots d'Azur
 
Un petit clin d'œil pour souhaiter une bonne rentrée à chacune et à chacun.
L'article ne dit pas si ce sont des passionnés de poésie...
Les Mots d'Azur seront présents le dimanche 8 septembre de 9h à 13h
au forum des associations mouansoises, qui se tiendra devant la mairie.
Venez nous soutenir, avant notre prochain spectacle du 27 septembre, et le Festival
du Livre le week-end suivant !
A bientôt et bien affectueusement.
Pierre-Jean Blazy Président des Mots d'Azur
  
A peine la rentrée commencée que la fourmilière de talents réunis dans le cénacle des Mots d'Azur si brillamment entraîné par
Pierre-Jean Blazy,
est déjà en pleine effervescence. Je vous laisse maintenant avec le magnifique carton d'invitation de
Nicole Lanza
qui a fait le choix de
Pierre Marchetti
pour colorer la présentation de son invitation à l'occasion de la sortie de son recueil à laquelle elle vous convie par un texte non moins magnifique
dans une commune qui a orienté sa politique culturelle sur le choix des arts de haut niveau. Inover, renouveler, perpétuer, maintenir, diffuser, aimer. Découvrir et renouveler, inventer l'art, redonner un sens ! .JPG) 
Et voici le poème souvenir de cette magnifique soirée
en attendant les photos
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Brigitte BROC
à
Gillette
(vallée de l'Estéron)
Récital poétique et musical de Brigitte BROC
ce samedi 7 septembre à 20h30 en l'église de Gilette.
Bonne fin de semaine à toutes et tous !
Pierre-Jean Blazy
Un message et une superbe affiche de notre ami
Christophe Forgeot
pour la ville de Ronsard dans le Loir et Cher
Vendôme
PEYMEINADE
 
Et maintenant retournons à
Mouans Sartoux
pour la journée du forum des associations
du dimanche 8 septembre 2013
où
Les Mots d'Azur
étaient bien sûr présents
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A cause des fortes pluies qui s'abattent depuis ce matin sur la ville de
Mouans Sartoux, la manifestation es délacée dans la salle des sports.
Vaste salle où j'aperçois à gauche le stand des
Mots d'Azur
et à droite les danseurs et danseuses
Riviera Danse
qui a son stand juste à côté de celui des
Mots d'Azur
Je rejoins mes amis poètes qui m'attendent :
d'abord Pierre-Jean Blazy le Président des
Mots d'Azur
entouré de Marie-Christine Gay à sa gauche (droite de la photo)
qui présente don nouveau recueil en poésimage :
Textes deMarie-Christine Gay sur les superbes photo de son frèreEmmanuel Gay.
C'est un recueil absoslument superbe et je vous jure que l'avoir sur sa table de chevet est une nuit de rêves assurée
et à sa droite
Elisa Verna,
trésorière de l'association
et de
Nicole Lanza
Vice Présidente de l'association
qui présente elle aussi son dernière recueil tout juste sorti des presses
et je suis fier d'être le tout premier à en faire l'acquisition
Rien n'est échoué, ni la barque ni la mission d'écriture au soleil de l'azur
"Ma mission est terminée, elle a échoué, comme une barque sur le rivage,
flottant avec nostalgie au gré des vagues qui lancent des plaintes lointaines.
[...]
Le soleil se glisse chaque jour avec la même confiance dans tous les plis de la nature,
jouant avec les verts et les ramures..."
Il est alors temps de retourner vers d'autres stands
et sur l'un d'eux je rencontre
Annie Jacquelin
Le professeur d'art abstrait de l'Association des Beaux Arts de Cannes
qui tient un stand
où elle propose des stages de mosaïque
EN CONTINUANT UN PETIT TOUR DE LA MANIFESTATION
  
les sourires sont tous les mêmes
Brigitte Broc
rejoint les Mots d'Azur
et des amies passent comme Fathia
ou Madame l'adjointe au Maire et Déléguée à la Culture
de Mouans-Sartoux
qui pose tout sourire avec Pierre Jean Blazy pour la photo
alors que sur la scène les danseurs continuent leur belle prestation
  
et que d'autres reçoivent des récompenses bien méritées
ainsi s'achève ce tour de piste du forum des Association de Mouans Sartoux
qui inaugurait l'entrée en scène des
Mots d'Azur
2013-2014
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En l'église de
BLASSAC
Vallée de l'allier - Département de la Haute-Loire
Marie Gay et Pierre-Jean Blazy
accrochent les Mots d'Azur
sur les murs de l'église paroissiale richement ornés de fresques médiévales,
___________________________________
avant le prochain rendez-vous de la rentrée poétique de la Côte d'Azur à
Mouans Sartoux
 
Le lendemain vous pourrez
aller écouter la voix divine de
Johanna Castel
qui se produira
à Valbonne
lors d'un gala de bienfaisance
 qui sont tellement proches de notre bon vieux Rabelais qu'on peut se demander qu'est-ce c'est que cette révolution des langages dans les cités ? |
En fin de compte c'est l'esprit gaulois qui fonde notre unité nationale et triomphe encore dans la modernité des révolutions dont le drapeau a ce soir pas mal plané dans la salle du vieux château qui en a vu bien d'autres...
Si quelque fois Prétarque inventa l'Humanisme et entraîna la Renaissance à partir des sources du Vaucluse, dès le XIV° siècle, cette rencontre de la Gaule et du monde Latin c'est encore dans cette soirée que nous la redécouvrons avec les souvenirs méditerranéens de Tunisie de
David Cardozo
Ainsi, n'en déplaise à Elvis Presley, à Michaël Jackson et à
Jack Lang,
Pantagruel, Gargantua et Grandgousier
POURRAIENT BIEN ÊTRE NOS HEROS DE DEMAIN
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
du Grand Maghreb aux banlieues de nos villes tentaculaires, aux forêts de nos campagnes qui s’effacent peu à peu, aux rivages et aux confins de notre si beau pays
dont il reste une culture ultra puissance et superbe,
cette magnifique culture française, gauloise et latine tout à la fois qui avait remonté vers le monde germanique et enfin anglo-saxon nous avait dit Fernand Léger,
que nous défendons à chaque soirée poétique en ouvrant nos scènes à tous nos amis du monde entier quelque soit leur langue et leur sensibilité.
Voilà alors une articulation toute trouvée pour vous présenter une nouvelle fois et avec un immense bonheur
Johanna Castel
Johanna Castel
Inspirée avec la musique de
Georg Friedrich Haendel
Johanna Castel
comédienne sur la musique de
"L'amour masqué"
de
Sacha Guitry
sur la musique
d'André Messager
Johanna Castel
que nous retrouverons le
18 janvier 2014
en l'église Saint-André
à
Mouans-Sartoux
que nous retrouverons le
18 janvier 2014
en l'église Saint-André
à
Mouans-Sartoux
pour un gala de bienfaisance
Entrée gratuite
Entrée gratuite
Rappel et tonnerres d'applaudissements
pour
Johanna Castel
terminent cette magnifique soirée
On hésite un moment, des fois que
Johanna Castel
répondrait encore aux rappels !
NON, c'est fini !
on se lève, on se retrouve
que de nanas mon cher Pierre-Jean !
et quelles nanas !
séances de dédicaces pour les artistes
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et buffet pour tout le monde !
et comme toutes les bonnes choses ont une fin
il est temps de se quitter
de faire les comptes.
Ah mon pauvre Pierre-Jean c'est bien dure de gagner sa vie avec de la poésie !
Pauvre Pierre-Jean,
Pauvre Rutebeuf
les siècles passent, la misère demeure,
tout ça c'est bien flou !
mais
N'oubliez pas
le prochain concert
Johanna Castel et Alexia Ercolani
c'est en l'église de Mouans Sartoux
le 18 janvier 2014
à 20 h00
et n'oubliez pas l'Assemblée Générale
des
Mots d'Azur
le vendredi 17 janvier
à 19 heures
en la salle de réunions du Centre
Sportif Municipal
En ce 1° février 2014 la galerie marchande d'un Super-Marché à
Mandelieu
prend des airs de galerie d'art et de café théâtre
C'est la galerie Esterel
qui accueille
LOPSANG
Poète et troubadour
ET
ANAÏS
POUR UN SPECTACLE QUOTIDIEN ET
UNE EXPOSITION PERMANENTE
qui vous invitent à un rêve permanent entre peinture et chansons
où les rejoignent des artistes invités comme
Brigitte Broc
absorbée par les lumières va jouer de ses accords poétiques
entre silhouettes, ombres et lumières sur entre Lopsang et les peintures d'Anaïs
Tandis qu'à travers la vitrine
Chantal Cudel
arrive pour une interprétation endiablée
il s'agissait de bateau
Tout là haut !
Merci Lopsang
et ouvrons les pages de la nouvelle année
avec la si belle poésie peinte
d'Anaïs
qui nous pousse au vent de la Méditérannée vers
LES MOTS D'AZUR
qui effeuillent les roses où naissent les enfants
( Un image de Maldène pour Marie-Christine Gay qui vient d'être grand-mère)
a rose is a rose is a rose is a rose is a rose is
(cercle steinien de la tautologie)
décallage, bifurcation, le marbre rose rond de la table ronde rose absorbé par le bleu rond du bleu d'Aubusson, le vert et le mauve d'un bouquet de roses
(magie de la technologie)
cercle légèrement décalé, translation
A chacun ses langages, à chacun sa poésie
ce soir
L'ange auréolée de la poésie est parmi nous
c'est
l'Annonciation
faite à Marie
la soirée peut commencer
L'invitée de ce soir est
Olympia Alberti
Romancière, critique, essayiste, nouvelliste et chroniqueuse littéraire, Olympia Albertie, née à Antibes, intervient ce soir pour lire sa poésie.
Docteur ès lettres en littérature comparée université de Nice - c'est une spécialiste de Jean Giono, Colette, Marguerite Duras et Virginia Woolf.
Au cours de la soirée nous apprendrons que son grand modèle poétique est Rainer-Maria Rilke, le poète Autrichien de langue allemande, anglaise, française et qui fut le secrétaire de Rodin.
Internationale Olympia Alberti l'est aussi par sa vie.
Elle part d'abord avec son marie à Brazzaville-Congo en 1972 et de retour à Nice en 1974 elle séjourne un an sur la Côte d'Azur avant de repartir pour trois ans au Maroc, à Casablanca. Puis, de 1978 à 1980 on la retrouve en Iran, puis c'est la Tunisie, à Marsa, de 1980 à 1986 et, enfin, depuis cette date la France.
Très proche de l'Inde où elle va souvent, Olympia Albert a préparé une étude sur l'oeuvre de la sainte canonisée : Soeur Thérésa.
Et, puisque vous consacrer une partie de votre oeuvre à celle du Prix Nobel de la Paix,
permettez moi de vous offrir ce soir, chère Olympia Alberti; ces photos prises à
Notre-Dame de Penafrancia à Naga aux Philippines
Olympia Alberti
qui était accompagnée ce soir par
l'excellentissime violoniste
Ventzislava Choykova
Ce fut brillant et les deux héroïnes de cette première
partie de la soirée se congratulèrent dans une chaleureuse accolade.
San enchaînement, chassant l'émotion
Pierre-Jean Blazy
l'affiche du
Printemps des Poètes 2014
L'image du poète adolescent, génie rebelle, Arthur Rimbaud, transportée à la sauvette, au pochoir, de nuit, sur tous les murs de la ville, est une des grandes icônes des graffiti des années 80 à 90.
(je vous donne ici une synthèse de mes recherches en thèse doctorale de l'université d'Aix-Marseille, sur l'art de la façade peinte, et de la polychromie architecturale en général. Par ces recherches j'avais pu, à une époque où l'expression de cet art était sujet à des poursuites judiciaires mais qui était déjà entré dans des cadres de rares publications universitaires liées à l'art de la figuration libre et de la "mauvaise peinture", faire une légitime introduction de ce thème dans mon étude).
La fin du XX° siècle a été le théâtre de l'explosion du GRAFFITI en forme d'art revendiquée - issu de l'italien "sgrafignare" : escamoté au couteau - qui jusqu'alors avait surtout été cantonnée à la rencontre de la pulsion (spontanée ou pré-élaborée) et d'un événement fixe ou mobile de la ville (mur, arbre, tôle, voiture, ...).
L'art du graffiti contemporain, qui va passer dans l'art contemporain sous ses différentes formes -tag, fresque, graff - hâtivement posées sur n'importe quel support de l'environnement urbain, principalement, est généralement une image simple, une inscription, et dans ses formes les plus abouties une inscription en surcharge ou combinée à une image.
Le mouvement Hip Hop/Figuration Libre porteur de cet art éclos dans les années 1980, n'est pas une génération spontanée. Dès la première moitié du XIX° siècle apparaissent des protoformes de ces expressions avec les portraits charges de la période post-révolutionnaire et romantique, avec les Limrick irlandais qui se composeront aux formes poétiques du "Non Sens" en Angleterre.
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| Huile sur contreplaqué (le contreplaqué se généralise après 1934) de Rachel Adenis - 83 x 46,5 - "J'attends Maman". Oeuvre pouvant être située autour de la Seconde Guerre Mondiale, avant l'électrification des lignes de chemin de fer à partir des années 50. Exemple typique, que j'ai déjà utilisé, pour montrer comment les artistes français de la "mauvaise peinture ", et très savante cependant, ont associé la modernité de leur environnement et celle des nouveautés artistiques de leur temps. Ici Rachel Adenis récupère la structure du panneau de passage à niveau non gardé du chemin de fer à vapeur, et la traite en mode Orphiste des Delaunay prétexté par les rails, y associant l'art de l'affiche publicitaire qui introduit d'autres "mots" que le titre de l'oeuvre lui-même inscrit sur le tableau et d'autre figures que celle du personnage sur le quai. Le tout étant traité en image quasi palimpseste. Nous sommes en route vers les années 1980 : l'arrivée des bombes va permettre de libérer ces expressions et de les projeter sur les murs de la ville, en maraudes, voire d'en faire des outils culturels de la jeunesse contestataire. |
Le grand détonateur de l'intervention de la lettre dans l'art contemporain c'est bien sûr le poète français Stéphane Mallarmé. L'art de l'affiche colorée, qui a connu un premier grand essor avec l'apparition de la chromolithographie dans les années 1840, renforce sa présence dans la ville et sur les routes, de France à l'Afrique du Nord autour de 1900, par les publicités peintes ou composées en affiches transportables, parfois gigantesques comme à Monaco (800 mètres carré), sur des murs ciblés pour des impacts maximum. La photographie, le pochoir permettent des réalisations rapides, efficaces et colorées. Les mouvements artistiques des années 1910 s'emparent de ces expressions associant la lettre à l'image autour d'Apollinaire, du Futurisme, du Cubisme vers la montée du Lettrisme d'Isidore Isou des années 1950, depuis Raoul Hausmann dans les années 1920 jusqu'à la dactylopoésie d'Henri Chopin (dans son contexte de recherches poétique jubilatoires liées aux nouvelles technologies), jusqu'aux pictogrammes et signes d'Isle et Pierre Garnier dans les années 1960, jusque dans la première décennie du XXI° siècle. L'art de l'affiche et les déchirements d'affiches de Rotella, les bâches peintes de Cueco, les palissades peintes des Nouveaux Réalismes qui introduisent une nouvelle poésie du réel, "Les murs ont la parole" de la révolte étudiante en France en 1968, les images diffusées par des revues comme Hara-Kiri, vont être autant de relais à la montée en puissance de cet art au XX° siècle que l'appropriation des écritures scandées des cubistes qui passent en "Brake" dans les expressions Hip Hop. L'arrivée des expressions et formes simultanées qui conjuguent l'image et la lettre en compositions plastiques depuis la collaboration de Blaise Cendrars et de Sonia Delaunay à la veille de la Première Guerre Mondiale, relayées par la suite par le graveur britannique Hayter exportant ces formes aux USA et en Angleterre, dans l'entre-deux-guerres et surtout à partir de la seconde guerre Mondiale lorsque Hayter s'installe aux USA , depuis la France, sont encore une des composantes qu'on retrouve dans l'art de la rue des deux dernières décennies du XX° siècle. Des œuvres très tôt reconnues comme celles de Miró et de ses insertions murales (en héritage de Gaudi à Barcelone) ou de Fernand Léger avec ses compositions sur les poèmes de Paul Eluard, le renouveau de l'art muraliste à partir des années 1910/20 par Roger Bissière jusqu'aux goûts pour les couleurs irisées qui deviendront "crash" des tapisseries à Aubusson de Jean Lurçat dans l'Entre-Deux-Guerres, sont des supports au dialogue avec les valeurs murales reconsidérées de la première moitié au XX° siècle. L'apparition des bombes de couleur achèvent la panoplie du tagueur de la nuit qui exécute furtivement, dans l'incognito, avec des torches de papier, le plus souvent en plusieurs interventions à heures et intervalles irréguliers, de grands ensembles colorés parfois savamment composés.
Au cœur de l'explosion de cet art on trouve les révolutions techniques liées à l'image et à ses compositions rapides : la photographie qui permet des découpes faciles, préparées avant maraude, la bombe qui permet une exécution rapide et nuancée grâce à ses embouts interchangeables (l'apparition de la peinture en tubes transportables avait été le vecteur technique de l'explosion du pleinairisme au XIX°s.). En 1984, Speedy Graphito se voit commander par l'agence de publicité Ecom-Univas une représentation de bus peinte sur une palissade. Cette image ensuite photographiée avec un vélo appuyé contre elle, est finalement apposée sur des bus avec l'inscription "Marchez en bus". L'arrivée des productions de Jean-Michel Basquiat sur le marché de l'art, outre la formidable force expressive de cet artiste qui favorise aussi la reconnaissance de cet art par une trajectoire de vie liée au mythe d'Andy Warhol, n'apporte en réalité pas grand chose de neuf à la connaissance ni même à cet art.
L'arrivée à maturité de ce carrefour des rencontres des mouvements du XX° siècle dans les années 1980 est lié à la permanente composition et décomposition du mur dans les mouvements de l'art depuis le XIX° siècle avec en probable remarque inaugurale, ce regard du poète Charles Baudelaire sur la peinture d'Eugène Delacroix : cet artiste qui aurait pu peindre tous les murs de Paris.
Le vampirisme des mythes fondateurs trouve ici ses voies d'installation dans la société moderne et contemporaine par l'art du mur vampirisé.
De façon simple risquons une analyse des grandes lignes des mécanismes qui amènent le graffiti au rang d'art contemporain de la rue, et d'art contemporain tout court. Pour continuer mon exposé par un exercice pratique après cette synthèse laconique je choisis une image publiée dans "Le livre deu Graffiti" de Denys Riout, Dominique Gurdjian et Jean-Pierre Leroux, en 1990 aux éditions Alternatives, p.31. Je prends l'image pas le texte.
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La graffeur rencontre un événement et intervient dessus en traçant à la pointe du couteau une inscription qui a pour lui un sens mais qui n'en n'a pas forcément pour nous. Le bronze verdi laisse apparaître le bronze brut sous l'effet du couteau : nous avons un premier niveau de travail palimpseste. L'image est forte : il s'agit d'un personnage sur lequel on a gravé. La photographie de l'objet gravé nous donne une première image qu'on identifie non pas en tant qu'objet gravé mais en tant qu'inscription portée par un objet graffité. Cette image par la photographie se réduit à une seule image porteuse à la fois de l'objet et de l'inscription : nous sommes à la naissance des graph, des fresques du mouvement Hip Hop. Le tag n'ayant lui-même de consistance que s'il a un récepteur. L'utilisation de bombes permet des transposer à la fois les inscriptions sur n'importe quel support, même celui impropre à être gravé, et les images sur n'importe quel site. La recherche de sites les plus inaccessibles fait aussi partie de jeu de la quête au risque du tagueur. Que l'image soit artistiquement composée suivant des modèles pré-élaborés, qu'elle soit faite au pochoir préalablement préparé avant la maraude, nous avons plus à faire à des expressions collectives de revendication à une même culture qu'à des expressions qui cherchent à se singulariser. Ce n'est que lorsque cet art rentre dans le salon et perd en fait son intérêt que l'oeuvre individuelle réclamée en tant qu'oeuvre de son oeuvre apparaît, nous rentrons dans le salon de peinture et c'est dommage mais au moins l'idée de peinture survit au ras de marée nihiliste de la fin du XX° siècle. Le pochoir, forme de la répétition ordinaire par excellence et de la redondance jubilatoire pouvant lui-même intégrer l'inscription, tout comme la peinture murale, ou n'être qu'une image par la suite surchargée en inscription(s), est ce vecteur privilégié qui diffuse les images des poètes associées ou non aux inscriptions, l'image récupérant à elle seule la valeur du mot et le mot pouvant être utilisé en voie de bifurcation pour évacuer et supporter l'image vers un autre message. Nous somme revenus à l'image de l'affiche du printemps des poètes, la boucle est bouclée, nous arrivons à une expression admise, bourgeoise, de la fin d'évolution de cet art. Cet art qui entre dans l'archéologie du mur contemporain avec un tout premier relevé archéologique de graffiti contemporain que j'avais fait à la chapelle Sainte-Elisabeth à La Tour sur Tinée vers 1997 (il faudrait que je recherche mon relevé original pour avoir la date exacte mais ça doit être dans ces eaux là). Je n'en connais pas d'exemple antérieur, c'est la raison pour laquelle je prétends que c'est le tout premier,
avec le mot "Tranquille" , mot caractéristique de la période.
Les poètes sont au cœur des révolutions artistiques.
Nous sommes depuis au moins plus de dix ans à la fin de ce mouvement.
A vous les poètes de faire comme Rimbaud et Mallarmé le firent en leur temps, inventer!
Inventer, je crois que c'est qu'ont fait pas mal des poètes de la scène ouverte de ce soir
Scène ouverte traditionnellement ouverte par
Madeleine-Marie Davaine
qui nous a lu ce soir un très beau poème extrait de son recueil "Poèmes d'Essence-Ciel"
Le poème, comme la robe était un papillon
qué curieux ce Pierre Jean !
il ne peut pas la laisser lire,il faut qu'il voit le texte ! Il est terrible !
C'est bien connu, il n'y a pas pire lecteur que l'auteur de ses textes, et Pierre Jean le sait parfaitement aussi il va au texte. Nous si nous voulons y aller et bien procurons nous le beau recueil de Madeleine Marie Davaine qui fait actuellement une série de présentations et de prestations sur différents sites de la région : à vos pages info !
Tout de suite on enchaîne avec un très jeune auteur tout nouveau aux
Mots d'Azur,
Sébastien Macanio
qui, il faut bien le ire, surprend son auditoire
avec une poésie très sentie et riche
forte en émotions qui font un lien directe avec la
très belle interprétation d'un texte de Luc Bérimond (1915-1983)
sur une musique de James Ollivier (1933/1997), deux compagnons de
"La fine fleur de la chansons française",
par
Chantal Cudel
"Les oiseaux sont des fleurs volantes"
"La terre à la couleur du vent"
vols d'oiseaux qui furent suivis d'un très beau texte de
Chantal Cudel
"L'heure bleue"
La soirée repartait de plus belle sous les tonnerres d'applaudissements
lorsque survint
la timide et tellement touchante
Maryse Dutrouillat
qui a su remobiliser l'auditoire par un poème de sa composition, plein de délicatesse,
"Petite fille"
avant que le passionné
David Cardozo
artiste peintre et artiste pluriel
nous interprète deux de ses poèmes
"Gris andalou" et "Le rêve bleu"
Et là d'un coup la très réservée
et talentueuse
Ventzislava Choykova
repris son violon d'un trait
pour faire écho aux poèmes andalous
en interprétant de façon éblouissante une sérénade espagnole
Après ces montagnes d'émotions il nous fallait bien la
truculente et surprenant
Myriam Olé
pour nous laisser sur notre faim
avec ses
"Gourmandises besogneuses"
1° partie, car faute de fin nous sommes un peu resté sur
notre faim.
Nous finirons donc notre festin lors d'une prochaine
soirée des Mots d'Azur
Étonnante Myriam Olé !
Il fallait relever le défi, c'est
TATIANA TOURNAOU
qui le fit avec un de ses textes "L'attente"
Tatania Touraou
qui me présente ce soir son dernier roman "Mystère à Mougins" aux éditions de L'intemporel, avec une couverture de Marie Tissot
Et voilà que du fond de l'assistance se lève le plus jeune conteur des
Mots d'Azur
Maxime Tomasis
10 ans
qui nous interprète ce soir "Le vent" d'Emile Verhaeren, poète belge né à Anvers en 1855, décédé en France, à Rouen en 1916.
Maxime est très applaudi, comme vous devez vous en douter.
Après le Vent de Maxime,
Marie Gay
nous entraîne dans le monde coloré d'un de ses nouveaux poèmes.
On a tellement pris l'habitude d'associer aux magnifiques textes de Marie, les somptueuses photographies de son frère Emmanuel qu'en écoutant Marie Gay lire ses vers on voit les merveilleux paysages de son frère défiler sous nos yeux : ce sont des moments rares qu'hélas la photographie ne permet pas de fixer. Il suffit alors de retourner se plonger dans l'univers féerique de leurs recueils
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Haut en couleur !
vous avez dit couleur de "paysage figé" de la "joie de givre"
voici du Land-Art par le rêve des mots.
Ce rêve ce soir, Ô surprise,
nous le devons à celle qui à son habitude nous fait tant rire,
Il s'agit biens sûr de notre désormais incontournable
Michèle Freud
qui, même une fois revenue à sa place dans le public, suscite encore l'enthousiasme
pendant que
Patrice Alzina
est déjà en place pour nous livrer de sa voix puissante et chaude, ses
"Impressions de soir d'été"
c'est toujours un grand moment - c'est la seconde fois qu'il se produit aux Mots d'Azur - que d'écouter ce grand monsieur jeune en poésie.
Qui cède discrètement se place sur la scène ouverte à une récitante que nous apprécions toujours beaucoup
Jackie Raimondi
qui, ce soir, a choisi de nous dire des textes de
Tania Pifidori
Voici un document rare sur le travail des récitants.
Sur ces pages de blog consacrées à la poésie des Mots d'Azur, je remercie encore Béatrice Bonhomme qui m'avait donné l'ensemble de ses tapuscrits annotés de la soirée pour la présentation de ses propres œuvres, dans ce travail inlassablement répété de recherches sur la langue et de la langue à la parole.
Ce soir c'est Jackie Raimondi, non pas en tant qu'auteur mais en tant que récitante, qui enrichit ce dossier sur les traces de ce travail essentiel à la performance poétique.
Je parlais de ces travaux cachés, secrets et essentiels à la prestation poétique.
Voici maintenant une artiste, qui était déjà venue au Mots d'Azur, discrète.
Ce soit elle nous donne plus amplement l'étendu de son talent de la composition poétique au chant et sa préparation passe par une lecture en Braye car cette artiste pleine de talents est mal voyante
Diane Beausoleil
p
Ce regard de l'intérieur sur les beautés du monde
Diane Beausoleil
nous interprète ce soir de très belles poésies de sa composition
"les roses", "Marine"
pour terminer en apothéose par une magnifique interprétation
chantée du poèmes de Théophile Gautier
sur une musique d'Hector Berlioz
"Le spectre de la rose"
Cyril Brenner
assumant la partie technique du son
Ainsi tout avait commencé par la naissance de l'Enfant dans une Rose
pour une annonciation faite à Marie et des messagères de la paix dans le monde
des poètes et des musiciens accompagnant le chant des archanges.
Retrouvons maintenant le temps des dédicaces autour
d'Olympia Alberti
et pour faire mes premiers pas je me laisse guider par
Elisa Verna
qui est ma co-responsable artistique aux Mots d'Azur (avec Philippe Molino)
et qui m'entraîne dans les monde des pulbications de
Olympia Alberti
dont elle me montre fièrement la dédicace
mais Elisa Verna n'est pas la seule à choisir des beaux livres, puisque Jackie Raimondi
vient également me montrer les détails de ses choix
Cyril Brenner lui aussi se laisse séduire par la poésie d'Olympia Alberti
suivi par Claude Antès qui avait lui-même été un des invités des Mots d'Azur
et beaucoup d'autres amateurs choisiront ce soit dans le choix des riches plucations
d'Olympia Alberti
et bien d'autres amateurs ou amoureux de la poésie viendront choisir leur volume
alors que nous commençons à voir arriver le buffet
porté par deux ambassadeurs de charme
Stéphane
et
Michèle Berger
la performance va se terminer par les photos du souvenir de cette très belle soirée,
moments rarissimes et d'une qualité exceptionnelle autour de la Poésie dans la panorama culturel de la Côte d'Azur, comme aime le souligner
Patrice Alzina
"Il n'y a qu'ici qu'on voit une telle profusion de qualité, une telle simplicité et autant de contacts amicaux autour de la Poésie"
soyez donc notre première photo de la galerie de cette fin de soirée, et revenez bien vite nous lire vos très beaux poèmes avec votre très belle voix.
Et voilà c'est fini : bonne fête Jackie, derrière votre cadre, vous attendez la photo de la Sainte-Jacqueline
pour une soirée poétique en odeur de sainteté, d'émotions palimpsestes et de graffiti
La poésie et la musique se déplacent maintenant au musée
Rendez vous au Cannet
avec
Brigitte Broc et Emeline Chatelin
au musée Bonnard
au Cannet
En élargissant l'éventail des arts autour de la poésie
Ce soir
Jeudi 21 février 2014
Réunion à l'ABAC
pour préparer
l'animation du
Suquet
de la soirée du 21 juin
Nuit de la Poésie
Fête de la Musique
à l'Association des Beaux Arts de Cannes
avec la participation de cinq associations
représentées ce soir par leurs présidents
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| Nicole Rascle, Présidente de l'Association des Beaux Arts de Cannes |
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| Pierre Jean Blazy, Président des Mots d'Azur |
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| Ventzislava Choykova, Présidente d'Art Prestige Cannes |
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| Etitel Basile Ngangue Ebelle, Président des Amis du Suquet |
Patrick Castellano, Président de la Chorale de Cannes, était excusé.
 |
| La poétesse Madeleine Marie Davaine était avec nous |
Cette réunion de travail a été une première approche de cohésion des partenaires et de la mise en commun de plusieurs thèmes.
Nicole Rascle a présenté les capacités de l'Association des Beaux Arts de Cannes, qui, outre sa participation par son site magnifique au cœur du Suquet, proposera ce soir là une exposition autour de Sally Ducrow dans sa salle d'exposition ainsi que la participation de plusieurs plasticiens dont les noms restent à définir.
Pierre Jean Blazy a présenté un programme d'alternance de poésie et de musique issu de sa très riche famille de poètes, écrivains, chanteurs populaires et lyriques, musiciens, évoquant des participations d'artistes qui commencent, grâce notamment à l'action promotionnelle des Mots d'Azur, à se frayer de beaux parcours et à conquérir une certaine audience qualitative dans le monde des arts de la Riviera, et bien sûr d'ailleurs puisque les artistes des Mots d'Azur, tout comme de l'ABAC viennent du monde entier : Canada, USA, Royaume Uni, Belgique, Suisse, Allemagne, Danemark, Suède, Irlande, Espagne et Catalogne, Russie, Bulgarie, Grèce, Portugal, Italie, Pays Bas, Ukraine, Monaco, Tunisie, Maroc et autres pays africains, Asie, Amérique Centrale et Amérique Latine....
Ventzislava Choykova avançait sur la participation d'autres musiciens de son groupe, notamment d'ensembles Bulgares, et commençait les approches techniques du déroulement de la soirée qui furent largement débattus. Ventzislava Choykova a présenté l'intervention d'Art Prestige Cannes, sous forme d'un circuit musical dans le Suquet avec arrêts et spectacles privilégiés dans la cour de l'ABAC. La Présidente d'Art Prestige Cannes mettait enfin l'accent sur l'articulation de l'animation du Suquet dans les locaux de l'ABAC avec les programmations de la Mairie de Cannes.
Avant de sabler le champagne qui scelle l'amitié et la coopération de cette première rencontre inter-associations autour de l'animation du Suquet le soir de la Nuit de la Poésie, Fête de la Musique, Eitel Basile Ngaugue Ebelle, également Directeur Général du Festival International du Film Pan Africain, situait cette action d'animation du Suquet pour le soir de la fête de la Musique dans un contexte plus général en lien avec le village du Suquet et de la Ville de Cannes, reprenant largement le contexte dans lequel se déroulerait cette manifestation inter-associative avec comme premier principe la gratuité de la manifestation fondée sur le bénévolat des artistes dont les interventions à partir de 19 heures seront gérées en programmes sans pour autant évacuer des souhaits de participations plus spontanés.
Une buvette sera également installée avec vente de boissons et de babioles à grignoter.... Les bénéfices de cette buvette amortiront, ou participeront à l'amortissement des frais de la soirée.
Pierre Jean Blazy ouvrait le Champange offert par Nicole Rascle, pendant que le groupe de travail finissait de planifier ses prochaines réunions mensuelles.
La nuit de la Poésie
fête de la musique
au Suquet
ça va être super chaud
voici la nouvelle découverte de
Pierre Jean Blazy
Myriam Primus
artiste rare : Professeur de danse Diplômée d'Etat ayant été formée par
Rosella Hightower
en personne,
Pianiste, Chanteuse Lyrique et populaire à la fois (rare, très rare)
et DESS de psychologie !
Excusez du peu !
c'était Mardi soir 25 février au Cannet, ce sera le samedi 21 juin au Suquet
à Cannes
Johanna Castel
accompagnée par Maestro Christian Segaricci,
Chef-d'Orchestre et Maître International d'Opéra
c'était vendredi soir 28 février au Golf de Cannes-Mougins, ce sera le samedi 21 juin au Suquet
à Cannes
devant une salle trois fois debout
avec d'autres prestiges des trésors de
Pierre Jean Blazy,
mais aussi de l'ensemble vocal de Cannes, des artistes de l'ABAC sous le haut patronage de Nicole Rascle, des passions des amis Suquetans et du violon endiablé de
Ventzislava Choykova et de ses amis musiciens Bulgares non moins torrides
par cette nuit étoilée de juin, fête de la Saint-Jean, Solstice d'été.
C'est effectivement la Mairie de Mougins
qui ouvre ce soir
le
Printemps des Poètes
C'est Madame
Fleur Frison-Roche
Adjoint déléguée aux Affaires Scolaires
qui reçoit ce soir à la fois des poètes italiens et des poètes et musiciens français
du jumelage Franco Italien
mouginois
en collaboration avec
Les Mots d'Azur
La soiriée commence par une belle set bore présentation de la soirée, devant un décor avec lequel je vais essayer de jouer toute la soirée, décor de la
la Salle Courteline à Mougins
entre fonds rouges et bruns et éclairages orangés
La soirée commence avec une ample évocation de la poésie au service de thèmes qu'on ne rencontre pas fréquemment traités par les poètes contemporains, sauf peut-être par
Grand Corps Malade
Ce soir, ce n'est pas du slam, mais du texte poétique livré parfois avec cruauté,
cette cruauté des arts expressionnistes jusqu'au réalisme
des enchaînement des épisodes de la vie, que nous présente longuement, dans un souffle jamais pris à défaut,
Véronique Icart Gaziello
superbement accompagnée au violon par
Alain Biagioli à l'accordéon
C'est temps en noir et blanc, parfois lointains, parfois proches, jamais tout à fait certains, jamais tout à fait définitifs même si on sait que certains aspects accompagnent irrémédiablement
toute une vie comme une compagnon ou une compagne qui devient
peu à peu, l'essence même de la vie.
Les couleurs apparaissent, roses-orangées
jusqu'au violet des poètes, jusqu'à ce que le décor des lisières arborées de Mougins
la forêt enchantée, enchanteresse laisse ses temps ocrés aux temps qu'il faut à
Véronique Icart Gazielo et à Alain Biagioli
pour trouver ces accords par lesquels
tout redevient art poétique
dans une nouvelle lumière harmonieuse
et sereine de deux artistes qui se sont ce soir magnifiquement complétés
Tenir une scène pendant aussi longtemps, avec un tel exercice de mémoire, quand on est atteint de la sclérose en plaques, nous devons saluer la performance de
Véronique Icart Gaziello
qui laisse maintenant la scène pour les autres artistes de la soirée
qui sont les poétesses italiennes
tout d'abord
Donatella Zanello
derrière laquelle se cache pudiquement
Solange Passalaqua
Donatella Zanella
qui nous présente des extraits de on recueil
introduit par une citation de Charles Baudelaire
extraite des Fleurs du mal
"Nous fuirons sans repos ni trèves
vers le paradis de mes rêves"
ce recueil est dédié à Henri "Ad Enrico,
per sempre"
également écrit en français
"Pour Henr,
pour toujours
en préface on peut lire :
"Non sono pagine ma vele. Salpano dal golfo di Lerici ed approdano al confine delle terre Provenzali. Il vento è quello della libertà dell'amore, dell'idillio..."
c'est aussi beau en prose qu'en vers
lorsqu'elle compose sur Menton, sur Montecarlo, sur Antibes
et sur la
Ballata francese
"Io sono francese
nel mio cuore.
Oggi sfiorisce
la bellezza
che ha cantato
il trovatore.
Io sono francese
nel mio cuore
e mi aferrano i ricordi
ad ogni angolo di strada
di questa terra
che tutta
mi appartiene "
et pourquoi s'arrêter là quand le vent nous apporte d'autres routes intenses
Nel vento
" Nel vento
in quella parte della vita
che è la strada.
Ogni viaggio
è un riccordo.
Se mi volto indietro
vedo distese di uliveti
fino al mare.
Fiori et farfalle
all'inizio dell'estate
- nel vento -
Donatella Zanello
est un poète très actif en Italie
Avec ses poésies provençales
c'est à retour aux sources que nous assistons.
Pétrarque
(1304-1374)
le fondateur de l'humanisme et le père de la
Renaissance Italienne
a fait ses études en langue d'oc aux confins occidentaux de la Provence,
d'Avignon à Carpentras, puis à Montpellier.
De là il se rend à l'université de Bologne, puis revient à Avignon en 1326;
Après un périple en France et à Paris où il découvre Saint-Augustin
Pétrarque part se réfugier dans le Vaucluse aux sources de la Sorgue et là son célèbre poème sur la Fontaine de Vaucluse, dont le modèle antique est à la Fontaine Bandusie d'Horace,
qui sera à son tour un modèle de thème pour les poètes de la Renaissances, par delà le thème du bas moyen-âge français choisi par Charles d'Orléans et François Villon, dont Ronsard avec sa célèbre
Fontaine Bellery.
Pétrarque est un des fondateurs de la littérature en langue italienne (poèmes toscans)
Merci à vous
Donatella Zanella
en nous ramenant en Provence par les bordures EST
de langue d'Oc, ces territoires ravis à la Provence à partir de la dédition de Nice à la Savoie en 1388 et qui ne furent jamais de culture italienne comme votre recueil le rappelle
avec tant de poésie et de tact
"Poesie Provenzali"
L'histoire de la culture française et italienne est une vaste histoire d'amour et de passions
avec ses ciels bleus et ses ciels d'orages de vieux couple qui ne se séparera jamais
comme vous le dites si bien dans vos poèmes.
L'amour, en cette journée de la Femme
Et puis ce fut à votre compatriote
Solange Passalaqua
d'une très grands sensibilité et visiblement qui fut très émue
je regrette sincèrement de ne pas avoir de texte à présenter de vous car ce que nous avons entendu était tout empreint d'une force discrète, pudique au cœur de la sensibilité poétique...
devant une salle bien remplie
C'est désormais un souffle poétique puissant qui gagne en profondeur
la Riviera française jusqu'à la Riviera italienne
depuis que
Les Mots d'Azur
ont créé ces forums de rencontres régulières qui se révèlent être une nécessite.
Les salles se remplissent, les artistes se donnent rendez-vous à échéances fixes ou programmées suivant un calendrier bien établi.
C'est un carrefour d'amitiés et de convivialité où toutes les sensibilités peuvent s'exprimer en toute indépendance artistique et idéologique.
C'est un espace itinérant de manifestations poétiques sur lequel peuvent s'articuler toutes sortes de manifestations artistiques et culturelles avec des villes d'ancrage comme
Mouans-Sartoux, Mougins, Cannes...à d'autres de saisir le mouvement...
De plus en plus tous les arts s'y rencontrent,
poésie, musique, littérature, arts plastiques, danse, métiers du livre....
Le printemps des poètes
à Mougins,
c'est aussi le printemps de ce renouveau artistique azuréen, franco-italien, et bien au-delà puisque des artistes anglo-saxons viennent aussi s'y exprimer en français.
Laissons maintenant la parole à
Pierre Jean Blazy
président fondateur des Mots d'Azur
qui donne ce soir le programme de la participation des artistes des
Mots d'Azur
à la très belle réception mouginoise
rappelant les précédentes participations des Mots d 'Azur
à la vie culturelle de Mougins déjà havre de création pour Picasso et bien d'autres artistes désormais entrés dans la légende.
Les Mots d'Azur avaient déjà accueilli
Véronique Icart Gaziello.
Ce soir cette seconde partie du spectacle commence avec
Philippe Molino
qui est un auteur, un récitant et un performeur, à qui nous devons déjà à Mougins
une magnifique et très délicate animation de l'espace du Musée d'Art Classique
lors de la nuit des musées. Car, bien sûr, Mougins est un village, et un très beau village, certes, mais qui possède déjà trois espaces muséographiques !
A partir de cette seconde partie du spectacle, les poètes et récitant se succéderont par groupes de deux ou trois .
C'est ainsi q'à PilippeMolino
succède
David Cardozo
qui présente sa poésie comme une conséquence de son activité principale de peintre abstrait : tout le monde sachant, au moins depuis le XIX° siècle et les expériences de Chevreul que l'abstraction est la première étape de la figuration.
Peinture et Poésie, deux inséparables !
et une troisième
la musique
Nous avons déjà rencontré l'accordéon d'
Alain Biagioli
nous rencontrons maintenant celle qui assurera tous les intermèdes musicaux de la soirée
Béatrice Guiffray
Professeur au Conservatoire de Cannes
Que ce soit à la flûte traversière ou au violon,
l'extrême sensibilité de cette artiste, son jeu si subtile, si fin,
si sensible, comblèrent toutes les exigences de cet auditoire qui n'était certes pas un public de néophytes...
Bravo ! c'était un vrai printemps que de vous écouter !
comme ce fut encore une découverte d'écouter
Chantal Cudel
à capella
sur ses compostions par lesquelles l'art de la rengaine m'a semblé quelque peu réintroduit dans l'art contemporain.
La tradition des chanteurs réalistes, profondément ancrée dans la culture française et avec tant de bonheur et de beauté, s'est encore exprimée ce soir sur des variations vocales.
A la précedente performance des Mots d'Azur à Mouans-Sartoux, Chantal Cudel nous présentait cet art par un Luc Bérimond qui fut, le saviez-vous, de cette fameuse Ecole de Rochefort
d'où naquirent les Spatialistes, cette école française de poésie contemporaine sans équivalent dans le monde, dans les années 60/70.
La rengaine étant une des premières formes artistiques de la Répétition Ordinaire
voir sur ce blog
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
Chantal Cudel laisse la scène à
Myriam Olé
(Min)
qui nous dira ce soir
le plus beau texte qu'elle ait jamais présenté sur scène
BRAVO !
Le Printemps des poètes c'est aussi le renouveau de l'art d'aimer en poésie
Sébastien Macanio
nous entraîne ce soir dans l'intimité de
de ses passions. Par delà ces thèmes qui s'expriment de plus sur des scènes ouvertes de la poésie de haut niveau
il faut aller à l'écriture pour rencontrer cette poésie.
Depuis que Jean Genet nous a appris et nous oblige à regarder au delà des signifiés licencieux pour rencontrer l'art
de la grande recherche d'écriture
un chemin s'est creusé de ces ornières qui arrivent maintenant avec aisance, pureté et beauté dans des lieux tous publics.
Le monde bouge, les consciences aussi, la sensibilité de nouvelles générations doit s'affirmer,
il faudrait que
Sébastien Macanio
nous livre une publication pour qu'on puisse aller à l'originalité de l'écriture qui transparaît déjà
dans une lecture pudique calme et posée.
Cette veine de nouvelle poésie vas être encore parmi nous ce soir avec
Patrice Alzina, Marie-Christine Gay et Mattew Wooldman
Pierre Jean Blazy
n'est pas seulement la locomotive de la poésie sur la
Côte d'Azur
c'est aussi un poète
et chacun allant sur Les Mots d'Azur
a le plaisir de lire régulièrement les magnifiques textes qui présentent les autres poètes de l'association ou invités.
Là encore c'est un recueil de tous ces superbes textes
qu'il faudra une jour publier pour celui
qui pense plus aux autres qu'à lui-même
avec ce clin d’œil à son dernier recueil
"Le cœur des filles"
Nous retrouvons maintenant
Patrice Alzina
qui nous fait avancer un peu plus dans son monde poétique, à chaque nouvelle manifestation des
Mots d'Azur
c'est un amis fidèle du groupe et une valeur sûre qui représente ce soir avec
Sébastien Macanio, Mathieu Wildman et Marie-Christine Gay
ce nouveau souffle poétique dont les images nous entraînent dans le monde du verbe, et même au delà des sens.
Patrice Alzina a en commun avec ces poètes une extrême sobriété scénique.
Sa très belle voix, très bien placée dans le masque, porte ses textes qui passent le rideau et vont virevolter dans la salle
où les muses coquines de ses thèmes vont virevolter dans un public absolument ravi
et qui l'applaudit fortement.
Alors qu'arrive
Marie Gay
qui se pose sur la scène, les pieds bien plantés sur les planches, de face et qui doucement créé un
monde de cristal autour des mots et des images magnifiques qui nous entraînent
peu à peu dans des nuits amoureuses et passionnées sans qu'à aucun
moment la moindre parcelle d'érotisme vulgaire apparaisse.
D'une extrême sobriété cristalline, posée, très travaillée qui ne sent ni l'encre ni la chandelle à aucun moment, cette poésie est celle qui utilise le plus un nouveau vecteur de
de la poésie visuelle née dans les années 60 autour de Chopin et du couple Garnier, et plus près de nous Courtaud, mais sur des voies radicalement différentes
Le Printemps des Poètes
c'est aussi l'occasion de remettre dans nos calendriers ces monuments disparus de la poésie
qui, le plus souvent, à l'écart du grand public et du showbizz, ont ouvert et
renouvelé les voies des nos sensibilités, de nos expressions artistiques contemporaines,
héritages décisifs qui sont passés dans l'air du temps sans que nous ne les rencontrions jamais
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html
 |
| Henri Chopin |
 |
| Pierre Garnier |
 |
| Pierre Courtaud |
 |
| Isle Garnier |
Et puisque nous voici dans les images passons des frimas troubles de l'hiver en noir et blanc
aux couleurs crépusculaires du printemps à celles de l'été
avec la très belle plaquette de Mari Gay qui va au delà des images par les sublimes photos de son frère
Emmanuel Gay
Le monde de la technologie, comme l'avaient prévu Chopin, les Garnier et Courtaud avec ses explorations des Underwood
est désormais une réalité qui s'est glissée parmi nous
sans que nous en ayons conscience au moment où nous vivons les moments et surtout ceux de la poésie
Merci à la très sobre et très distinguée
Marie Gay
de nous rappeler
ces grands moments de la poésie française contemporaine et l'histoire de l'héritage de nos sensibilités.
Ce soir Marie Gay nous lisait des extraits
de son dernier recueil
Les rideaux secrets
(encore à l'état de maquette et de tapuscrit)
avec une collaboration graphique de
Sophie Marty Huguenin
les collaborations d'artistes sont toujours très riches
et Marie Gay
est de celles (de ceux) qui font ces liens, ayant accompagné
Pierre-Jean Blazy dans la création des
Mots d'Azur
et poursuivant l'oeuvre avec lui et leurs amis
de l'association Loi 1901.
Il est alors tout naturel que l'honneur de nous
présenter Mathieu Wildman lui revienne
Nous retrouvons alors
Mathieu Wildman
en scène
Ce jeune auteur Britannique, qui écrit avec autant de bonheur en langue anglaise qu'en langue française, appartient à ce mouvement de la jeune poésie qui utilise le matériaux de ses expériences
amoureuses intimes.
O
Comme un point d'exclamation sur la diction
so british
de si beaux textes dans notre si belle langue !
Cette si belle langue
qu'on voudrait nous la reléguer au placard, c'est aussi le message que nous livrent les récitants, et la plus belle de toutes les récitantes est emblème de
l'Ile de Beauté
Jackie Raimondi
ambassadrice de la Corse et de tous ces écrivains
de langue française des îles et des pourtours de la
méditerranée,
elle est de notre patrimoine et c'est un bonheur de la voir fleurir au printemps des poètes sur des textes de
Marie Gay
avant de retrouver la fauvette de la soirée !
0 !
N'allez pas croire que je divague ou que je... ', non certes non !
Je veux bien sûr parler de notre célèbre
Tartarin de Tarascon
qui convoquait à ses soirées entre élites Taraconaises
la meilleure chanteuse du canton pour se faire admirer
Ce soir nous étions entre élites et il
nous fallait une chanteuse d'exception
la voilà, c'est
Myriam Primus
qui a réussi ce soir ce tour de force qu'aucune autre chanteuse n'aurait jamais accepté :
intervenir en fin de programme, à froid, sur l'Ave Maria de Schubert, en enchaînement direct de cette chanson populaire italienne "Ti Amo" d'Umberto Tozzi.
Je ne sais pas si vous voyez bien la performance de Myriam Primus ? !
Partir à froid sur un air lyrique hyper connu du répertoire, récupérer une scène brillamment exploitée toute la soirée par de brillants artistes, et enchaîner aussitôt sur un air rythmique populaire en italien et tenir la scène, passer le rideau, bref enchanter tous les publics, autant les francophones que les italianophones !
Bravo Myriam Primus pour cette très brillante clôture du
Printemps des poètes
Les Mots d'Azur
à Mougins
rencontrèrent une nouvelle fois de nouveaux enjeux, de nouvelles aventures...
La Poésie à Mougins,
terre d'aventure
terre des arts comme Mougins le fut au temps de
Picasso ou d'André Villers
Terre de rencontre des sensibilités
de l'art et du politique,
Journée de la femme
Poète, artiste, musicienne, et tout simplement muse et belle
comme toutes les femmes savent l'être
jusqu'à la rencontre d'autres artistes qui s'étaient glissés dans le public, que nous connaissions comme
Marie Bach
qui écrit avec autant de bonheur en Catalan qu'en Français
ce soir aux côtés d'une comédienne.
Les arts se rencontrent même après le spectacle
et émergent de nouveaux talents comme la très jeune
Anaïs Valard
ici surprise en grande conversation entre la plasticienne Michèle Berger et Camélia
et là, photographiée au centre de ce parterre
très... hupé...mais très ouvert du monde des arts de la
Côte d'Azur
Hupé ! certes mais ouvert et populaire aussi car nous avons aussi la chance de pouvoir approcher de près
Alain Biagioli qui accompagna souvent nos talents de la soirée, dont Béatrice Guiffray
Alors Merci à la Mairie de Mougins et aux Mots d'Azur pour ce magnifique
Printemps des poètes
2014
Notre société française a beaucoup travaillé sur les nominations aux postes administratifs, sous prétextes de concours, d'amis politiques : la compétence, voire dans certains cas la qualification, n'étant pas un maître mot de ces nominations : concours ou parodies de concours.
C'est-à-dire sur l'exclusion et la discrimination.
Cette société a donc inventé des structures et des concepts pour ne pas trop risquer la rupture sociale sur le terrain des compétences utiles à la gestion de l'Etat.
Pour réintégrer ces exclus dans un fonctionnement nécessaire, notre société dite démocratique (et on voit ici tout le chemin à parcourir pour en atteindre ne serait-ce que l'orée) a inventé le concept de
Personnes ressources (les PR)
Le PR n'est certes pas dupe et ceci pourrait augmenter la fracture sociale, profonde, que nous vivons de façon contemporaine. Ceci l'augmente même forcément et même nécessairement puisque ces personnes ressources développent d'autre richesses qui ne sont pas celles portées à la connaissance de l'Etat tant qu'elle restent sous les oreillers de la discrimination politico/sociale, et, lorsqu'elles émergent, elles deviennent sujets de contrôles policiers. Ces richesses s'écartent chaque jour des valeurs nationales et en constituent d'autres potentiellement émergentes, voire involontairement subversives (ne faisant que remettre en fonction un dysfonctionnement de l'Etat, elles sont plutôt "réparatrices") et plus utiles que celles véhiculées par les nominés qui n'ont bien souvent pas le temps et parfois hélas pas les moyens de réfléchir (nos états modernes se sont privés de l'outil monastique qui avait construit la réflexion intellectuelle du fondement des société judéo-chrétiennes - on manque de matière grise active. Les artistes dans ce perpétuel dialogue entre réflexion intérieure et extérieure, peuvent-ils combler ce vide ?). Ces nouveaux marginaux, ne sont pas ceux de la précarité de la rue, ce sont des personnes intégrées souvent sur des postes subalternes et maintenus en état de précarité sociale intégrée par le jeu des distributions des postes clés de l'Etat, par des gestionnaires organisés en groupes idéologiques qui peuvent être un temps à la tête de l'Etat et dans un autre temps en position de replis mais en postes clés par le jeu des nominations administratives soutenues en fonctions pérennes par le syndicalisme. Cette alliance entre le politique et le syndical est la principale force de la discrimination et de la précarité sociale en France, et donc principale responsable de ce jeu insertion/rejet, qui porte au niveau des valeurs d'Etat ce nouveau concept de
Personnes Ressources (PR)
qu'on peut utiliser à son gré, le temps dont on en a besoin et, toujours sans aucune autre contrepartie qu'une
cordialité narcissique de bon aloi et temporaire, très temporaire, tant que l'orange fournit encore son jus aux nominés mis en place par le système, et qui fondent leurs carrières sur ce système excluant.
On comprend tout l'aspect fondamentalement inadmissible et profondément immoral d'une telle gestion plurielle et démocratique de l'Etat, de la République fondée sur les notions d'Egalité, de Liberté et de Fraternité.
Cette expression PR est en passe de devenir discriminatoire ou pour le moins très péjorative envers les personnes ainsi désignées ou qualifiées (qui nous dira la puissance du jeu contraire des mots révélateurs de l'inconscient collectif ?).
Cet état de précarité en valeurs nationales kleenex intégrées
c'est très souvent le lot de nombreux artistes qui cheminent sur les voies, dans les chemins creux des
Personnes Ressources
Les musées - par forcément contemporains - s'ouvrent aux acteurs contemporains de la culture et de l'art. Cette idée je l'aime bien : au moins l'idée.
Et puisque j'aime bien cette idée et tous les artistes
je vous emmène
au musée
Pierre Bonnard
avec
Brigitte Broc et Emeline Chatelin
Brigitte Broc
est adhérente aux Mots d'Azur et nous la connaissons bien.
Emeline Chatelin
je vous invite à la découvrir en images
c'est une diva de la harpe.
ci-dessous, toutes les deux photographiées avec
la médiatrice du musée
que je remercie vivement pour son chaleureux accueil
qui donne envie d'aller plus loin dans la découverte de l'oeuvre de Pierre Bonnard.
Tous mes cliché de cette très émouvante soirée, sont pris sans flash et si vous voyez apparaître quelques traces des œuvres de Pierre Bonnard ce n'est pas du tout de ma part une tentative d'enfreindre la consigne sur la protection des œuvres qui en interdit les photographies d'initiatives personnelles, et comme on le comprend.
Le soirée fut émouvant sinon brillante, hélas réservée à un public
d'élites et de connaisseurs.
Difficile de faire mieux dan un endroit aussi sensible qui s'ouvre à la culture poétique et musicale.
Brigitte Broc, le poète
Emeline Chatelin
la harpiste
devant une toile de Pierre Bonnard
le nec plus ultra de la culture haut de gamme en France
allez ! soyons artistes !
une approche de Pierre Bonnard en pastiche photo ... au musée Pierre Bonnard...
ça vous va ?
merci Mesdames pour cette très belle soirée
De retour au château de Mouans-Sartoux
(Même s'il n'y a pas de copyright les photos sont toutes de moi et sous copyright - sauf mention spéciale)
A cause de la lourdeur de cette page,
la seconde partie de
Poésie sur la Côte d'Azur 2013/2014
est renvoyée sur la page
Poésie 2° partie - Poésie sur la Côte d'Azure 2013-2014 -...
dont le lien est
http://coureur2.blogspot.fr/2014/04/poesie-2013-2014-2-parie-poesie-sur-la.html
A bientôt
GRAND MERCI A PIERRE FAUCHER QUI A
TOUT REPARE DEPUIS LA LOINTAINE
ASIE, tout ce qui était détruit est
maintenant revenu en place
A bientôt
