mardi 24 mars 2015

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Le site complet compte à ce jour 145 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données des lois européennes sans compter que je respecte avant tout la tradition de libertés et de démocratie de la république française. En tant que citoyen français je me conforme à la législation française. Toutes les photos publiées l'ont été avec l'accord des personnes à la date de leurs publications. Ces pages ainsi que tous les documents produits sont assujettis à Copyright et droits d'auteur. Il n'y a aucune raison commerciale, ni déclarée ni cachée, pour la construction de ce blog.  Vous pouvez aussi aller sur le moteur de recherche à droite de votre écran sur cette page. Vous pouvez rechercher tout ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture, à l'archéologie, à l'architecture, à la poésie, à la sculpture, aux pages magazines, pour votre stricte curiosité ou culture personnelle, et pour toute autre action ne débordant pas le cadre strict de la consultation. Pour les universitaires qui voudraient produire certains de ces travaux, me contacter sur la partie "blogger" en bas de page, en me laissant votre adresse courriel de messagerie. Pour clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière -  Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts  (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier)

 Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 145 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.




Voici la seconde page de nus 2014/2015
Nus 2015
sous l'oeil de Véronique qui regarde les dessins que 
Vincent Alliot 
a fait d'elle ce soir lundi 23 mars 2015.
si Vincent nous donne encore des productions
comme on lui en connaît beaucoup, il a tout de même avancé vers la mise en scène du sujet et c'est un régal de voir comment les éléments s'intègrent les uns aux autres tout en conservant leur identité, leur caractère 
Toutefois cette participation des mobiliers à l'esthétique globale de la figure du nu 
peut s'épurer




mais quelque chose a bougé dans la recherche iconographique de Vincent.
Et voilà qu'apparaissent brutalement les grande figures noires qui intègrent toute la conception de la page à l'esthétique du nu
Quelque chose de l'ordre du sculptural est en train de naître, ais pas seulement.
C'est l'écriture elle-même qui est en train de changer

Ce travail de renise en question complet n'est pas le passage d'un figure de style à l'autre puisqu'il est clair que pour des apparences voisines l'écriture "intra-muros" en quelque sorte, peut-être radicalement différente.
Très belles expériences sur les bifurcations en mode de translations.

Vincent place ce soir la barre très haut mais c'est oublier
que d'autres chercheurs progressent ou inventent eux aussi au sein de leur propre langage.

Pour ceux qui progressent
je pense déjà à

Hervé AVNER
qui poursuit sa trajectoire ascensionnelle
(Si vous voyez des auréoles grises au centre des photos, c'est un défaut de mon objectif. En attendant que je fasse réparer, je retouche lorsque c'est possible sans abîmer le dessin, sinon je laisse).
A ce stade je pense qu'un nouvel artiste est en train de naître.
C'est d'une expression très forte et douce à la fois.
Il suffirait à Hervé Avner d'insérer une ou plusieurs de ces figures au sein de ses tableaux bretons ou autres pour créer une nouvelle page de son oeuvre. Que ces figures restent nues ou qu'il les habille. Et la chose semble très aisée puisque tous les ingrédients qui conduisent du graphisme à la couleur sont déjà dans ces dessins.
Toutes ces variations sont autant de liens du fond à la forme qu'il suffit de traduire en codes couleurs. 
C'est autant peint que dessiné et c'est très fort, comme quoi 
Hervé Avner
a très bien fait de venir depuis la Bretagne, travailler avec nous à Cannes.
Pari réussi, mais certainement pas terminé maintenant que c'est en route.

Une autre artiste progresse et s'affirme sur ses dessins
c'est

CRYSS
qui aborde de plein fouet le problème de la construction du tableau
tout en donnant une dimension nouvelle a ses dessins, à son langage qui s'affirme
en pleine maîtrise : c'est superbe.
Ce travail de composition du tableau part de la figure de base puissamment réfléchie dans son rapport à la fois à l'écriture et à la page.
Et ensuite ça se compose.
Alors que tout mène au brouillon, c'est finalement extrêmement méthodique et lumineux.

Ce passage en trois temps depuis Vincent, Hervé, Cryss, permet maintenant d'aborder d'autres travaux de pures recherches qui peuvent elles aussi aboutir à la composition.

Michel PHELIPPEAU
Continue à travailler ces figures qui sortent de la page blanche
comme des passe-murailles,
des visions d'un au-delà qui arrive jusqu'à nous en mode orphique inversé.
Les figures sont passées dans notre réel, elles existent et jouent avec la place dans la page

et peuvent tout aussi sagement de recomposer, passer de droite à gauche, être mobiles pour n'importe quelle étude. En plis, lorsqu'on suit le code des hachures deux dessins sont cohérents et un troisième reste en vacuité de lumières pouvant être redistribuées au grès des nécessites de la composition : là aussi nous sommes dans un travail de peintre qui dessine pour peindre mais la recherche d'aboutissement n'est pas la même que celles des dessinateurs vus jusque là.

Pour retrouver une approche qui s'articulerait avec celle de 

Michel Phelippeau

Je vous propose un détour par le fantastique travail e ce très jeune artiste qu'est

Alexandre Luccini-Montiel
Ce travail m'intéresse infiniment et pour une raison qui me semble essentielle dans la construction des approches de l'oeuvre d'art héritée du XX° siècle qui passe par l'analyse psy. Si on a bien conscience que cette réception des art singuliers dans le champ culturel des productions artistiques n'est le plus souvent qu'une  orientation politico-culturelle qui arrive totalement à bout de souffle à une époque où les collectionneurs se jettent sur ces productions, nous pouvons alors aborder des recherches aussi fortes que celle d'Alexandre, et surtout pas singulière, sur un tout autre registre et infiniment plus intéressant et surtout plus juste.
Ce garçon est excessivement doué et c'est un vrai plaisir de le recevoir à cet atelier du lundi soir.
De gauche à droite : Alexandre Luccini-Montiel, Rémi, Michel Phelippeau.
Trois "pointures"
C'est véritablement à un authentique travail de recherche, en plus très intelligent, auquel se livre Alexandre, en travaillant sur lui-même et sur les rapports de l'écriture à l'espace, à la couleur.
C'est à une véritable recherche sur les capacités cinétiques du graphisme
et de la re-composition de la figure de pose du modèle
que s'est livré ce soir 
Alexandre Luccini-Montieil
Chez un jeune artiste tout juste sorti des Beaux Arts, c'est absolument étonnant cette audace et cette affirmation de son langage, sans aucune concession au beau alors que c'est parfaitement esthétique.

Jean-Louis Valéra
dans un travail moins linéaire, surprend car lui aussi il est sur la voie de la progression mais chez lui ce travail se fait en dents de scies. Alors c'est moins facile à exposer.
Ce soir Jean Louis me présente u dessin qui m'impressionne par la maturité qu'il atteint brusquement sur ce genre qu'il avait préparé depuis plusieurs séances, mais pas avec ce brio.
Parler de "brio" pour ce type dessin peut surprendre. Eh bien oui je suis surpris car à l'analyse ce dessin est fort, inventif et parfait
Fort : je dirais même brutal dans ces traits qui n'hésitent à aucun moment par une technique qui ne souffre aucune retouche?
Inventif : car il intègre la niche de décors au en dedans et en dehors. Et c'est une niche de décor dans laquelle est plantée le nu comme les lignes de sol en témoignent. Entre l'abside de la niche et sa ligne de sol le nu en ombre propre intègre l'ombre portée de l'architecture évoquée.
Parfait : du brun aux camaïeux de noirs et de gris le corps a sa présence et son identité.

Ailleurs, la recherche repart sur des niveaux plus basiques dans l'attente de la solution qui intégrera ce nouveau démarrage dans un autre "ailleurs" si je puis m'exprimer ainsi. Car je crois que c'est ainsi que fonctionne la recherche de Jean-Louis Valéra, en dynamiques gigognes.
C'est en tout cas une démarche à suivre, avec ses mises à plat et ses résurgences pour des
mises places décisives. 

En pourrait-il être de même avec

François
De gauche à droite : Cryss, Régine Lavoie et François.
et son air bougon pour un artiste hyper sympathique
auquel le groupe s'est spontanément attaché tant il sait défendre ses points de vue avec passion et modestie, qui sont aussi des caractères que je pourrais très bien utiliser pour qualifer sa recherche de ce soir
nu voluptueux dans une sorte d'expression ouatée
qui tranche un peu avec les caractères affirmés de ses autres nus transposés dans ces univers
"chiaroscuro"
qui brisent et réorientent les formes, en donnant une vision plastique tout à fait surprenante
un peu à la façon d'André Lothe qui disait "allongez", "enveloppez", "déployez", "foncez', "éclaircissez" jusqu'à ce que le langage devienne objet même de peinture, de la représentation.
et d'une seul coup ....
encore autre chose : cette mutation qui fonde les outils plastiques de l'art.

Mutations permanentes encore plus évidentes pour 

Régine Lavoie
qui n'hésite pas un seul instant à remettre tout en question, y compris ses propres avancées des semaines pécédentes
et qui va peut-être encore plus loin dans le langage des sens, des signes
magnifique sensualité des signes devenus sens
et saisie de pose.

LA SAISIE DE LA POSE

voici bien la question qui se pose 

à

Annick DELERCQ
qui a choisi ce soir de dessiner au pinceau, transposant dans la lumière les parties supérieures en traits fins et grisés et les traites inférieurs en taches de plus en plus larges et foncées.
Annick obtient ainsi une amorce de recherche sur le mouvement sculptural du dessin de nu.
qui, recentré et épuré sur la figure interne donne une très belle expression dans l'espace, de corps vrillé, volant dans les airs. Presqu'un dessin baroque où toutefois la question de l'articulation en raccourci de la jambe gauche et de la hanche serait à redéfinir en mode peinture. Mais en mode dessin cela se tient parfaitement.
Donc là encore, de très nets progrès effectués à partir des exercices de cet atelier collectif de recherches du lundi soir.

Michel F.

me fournit ses premières reprises de dessins
et ce soir une progression se fait vers la conquête du mouvement
c'est une nouvelle voie dans laquelle entre Michel F., mais peut-être aussi une
préparation à une nouvelle période de repli
c'est encore un travail atypique qui a sa propre dynamique d'évolution.
En fait, pour voir véritablement la recherche de
  Michel F.
il faudrait reprendre chacun de ses dessins une fois achevés à la maison, car les surprises sont parfois grandes entre les saisies d'atelier et ce qu'il en fait par la couleur.

Moi aussi

Claude Peynaud
je suis en phase de questionnement et de retraits.
J'essaie de reprendre le dessin au trait fin mais je me heurte à mes mécanismes de construction.
et je ne fais finalement que reproduire ce que j'ai déjà fait.
Ce n'est donc pas très intéressant mais comme j'anime l'atelier et que j'en donne les comptes-rendus il serait peu élégant de ma part de vous montrer mon travail que lorsqu'en j'en suis, sinon satisfait, au moins content.

D'autres dessinateurs présents ce soir ont préféré ne rien montrer. Ces phases de retraits si importantes pour l'évolution des recherches.
En psychanalyse tout comme dans le Tao, c'est du silence que naît la parole, la projection.
C'est un thème que nous aborderons un jour dans un compte-rendu d'atelier, mais pour l'instant c'est prématuré. Avant, il y a d'autres concepts à définir ou à travailler et retravailler pour faire avancer la recherche.
Lundi 30 mars 2015, jour de la Saint Amédée

Mais comme je suis malade, c'est Michel Phelippeau qui a pris les photos de la soirée
dont celle ci-dessous : le rideau est levé, le mécanicien est à sa place, les machinistes s'affairent
car notre modèle de la soirée n'est pas n'importe qui, 
c'est la poétesse celto-gothique
Mélisandre
qui pose ce soir pour le collectif car désormais nous nous définirons comme un 
"Atelier Collectif de Recherches Cannois"
ACRC 
(Ce soir comme d'autres soir, certains artistes n'ont pas voulu produire leur travail sur le blog. C'est ça aussi la liberté de chaque artiste au sein du collectif)
Et puisque 
Michel F.
veut prendre la parole, laissons lui le crayon
avec des dessins 
qui renouvellent son expression, ce que nous pressentions depuis
pas mal de temps mais ce soir c'est là
J'ulise exactement les clichés de Michel et donc je travail  en abîme, en abîme des regards. Et c'est Michel Phelippeau qui vous donne ce soir sa propre lecture du détail qui l'intéresse...intéressant ! Non ?
Alors pourquoi  ce détail intéresse-t-il Michel Phelippeau ? On ne va pas répondre à la même question à tous ses clichés. Non bien sûr que non. On va simplement regarder le travail de Michel de ce soir qui photographie son travail avec ses propres clichés. Dans l'avenir si cet atelier ses développe ce sera là un exercice que nous aurons probablement à "instituer" (du latin "instituare" soit à "organiser"), mais nous n'en sommes pas encore là. Les axes de recherches qui se profilent peu à peu dans cet atelier sont d'une incroyable richesse pur l'avenir,

en sentiers encore totalement inexplorés à ce jour. Nous sommes dans un construction d'avant garde de l'art contemporain du futur. Soyons patients avant de pouvoir seulement arriver à penser à aborder ces thèmes fondamentaux en recherche, et regardons le travail de ce soir de

Michel PHELIPPEAU


qui reprend doucement de nouvelles voies avec des combinaisons de traits qui s'entremêlent comme  les tracés des tissus bien synthétisés avec des volumes grisés et presque hachurés qui se superposent aux volumes du corps eux aussi redéfinis par des traits durs d'un seul jet
le dessin quitterait-il donc sa soustraction à la page page pour redéfinir un nouvel espace d'accomplissement ?
Ou garderait-il encore ses attaches au passé ?
Quelque choses de nouveau s'est tout de même produit ce soir, dos tourné au blanc de la page...
En fin de compte-rendu je reviens sur ces estimations car je ne crois pas qu'il y ait eu ce soir une seule recherche de la part de Michel, mais bien deux...complémentaires certainement....je vous laisse juge. Alors avant d'en finir avec le travail de Michel Phelippeau

Enchaînons  directement avec les nouvelles mises en espace de 

CRYSS

Découvrons ça en manière inversée du grossissement, "Blow Up" pour les anglophones
autre origine céleste, sinon spirutuelle du monde



Ces formats de supports de mise en page se généralisent dans l'atelier et peuvent constituer une nouvelle approche pour le groupe des tentatives de mise en espace pour des compositions de tableaux

Régine LAVOIE
avait été dans ce sens une sorte de pionnière, aux côtés de Michel Phelippeau,
 et si je ne recadre pas les photos de Michel Phelippeau, c'est bien sûr intentionnel
pour montrer quel parti Régine Lavoie sait tirer du format de page, grande ou petite, comme Michel me le montre avec ses clichés décallés.

On continue à suivre ce cheminement
avec

Hervé AVNER
nous plante ce soir ses nus dans les espaces du réel.
Il fait aussi progresser son trait 


En affirmant plus résolument les lignes de construction et de définition des espaces.

L'ensemble sans perdre en vibrations est certes moins lié à une technique de peintre mais 
s'épure en technique de dessin, et un nouveau dessin d'une tout aussi grand naturel s'affirme.

Il me semble alors que le trait d'Hervé rejoint en quelque part, pour des approches totalement différentes le dessin de

REMI
En fait s'il n'y avait pas la coutumière petite inscription d'Hervé en haut de chacun de ses dessins j'aurais pu confondre les deux dessinateurs à partir des clichés de Michel. 
Le jeu de l'atelier est tellement puissant, les dessinateurs progressent à une telle vitesse, qu'il me devient parfois difficile de dire qui est à qui.
Désolé pour la tache noire. En ces emplacements je ne peux pas l'atténuer sans abîmer le dessin, et l'un comme k'autre sont tellement beaux que je n'y touche pas.
Mais pour Michel Phelippeau le plus beau dessin de ce soir de
  Rémi
C'est celui-ci. Et Rémi qui est absolument adorable offre spontanément son dessin à Michel un peu confus. 
JE VOUS LA FAIT UN PEU FABLE DE LA FONTAINE,  MAIS AVOUEZ QUE C'EST SUPER SYMPA
ET LE DESSIN EST SUPER BEAU !
Mais ce qui va me captiver personnellement dans les dessins de la soirée de Rémi c'est celui-ci :
Pour la première fois REMI réussit en pose d'atelier une mise en perspective entre traits forts et traits fins, une construction de l'espace qu'il puise dans le réel de l'atelier sans sacrifier à la boîte spatiale.
Et tout le naturel est conservé. Alors ça c'est très fort et très beau.
(là encore je ne touche pas la tache noire de l'appareil photo pour ne pas abîmer le dessin) 
Voilà en fait ce que nous réservaient les périodes de retraits de Rémi, ces dernières semaines : ce rebondissement, ce nouveau départ magnifique.

C'est encore un dessinateur qui rejoint le cercle de ceux qui s'émancipent peu à peu de la pose pour aborder la construction du tableau ou du dessin de scène.

Joëlle AMERIO
a franchi le pas depuis un certain temps. Aussi en est-elle à des retours et à des synthèses qui évoluent
vers une véritable animation picturale de la page :
du détail traité pour le détail animant la page, à l'ensemble animant la page
Il est alors évident que dans ce très beau travail, Joëlle Amério utilise les lumières comme des outils plastiques qui peuvent structurer, orienter, modifier toute la dimension de l'oeuvre, comme
ces principes ont été présentés sur la dernière séance de la page Nus 2014/2015, avant que je n'ouvre cette autre page Nus 2015.

Ces passerelles entre les productions je les retrouve chez

Jean-Louis VALERA
qui mes emble avoir fait fonctionner ses dessins en couples d'ombres et de lumières,
déplaçant les espaces ainsi crées

pour créer un nouvel espace de recherches moins formalisé que celui qu'il avait exploré la semaine dernière
ces temps que les artistes se donnent pour rebondir, scruter, chercher, questionner.

Serait-e le cas de 

Marie-Christine BESSET
qui alterne ses passages dans l'atelier en donnant l'impression de reproduire un style qui lui est propre
bien affirmé


Pourrais-je en dire autant d'

Alexandre Luccini-Montiel
qui ce soir confirme comme une sorte de mise en place radicale de "son style" ou plus exactement "d'un style"
de façon ferme, presqu'un classicisme de sa manière du moment,
sans audace, comme un artiste qui a atteint une maturité.
Alors évidemment chez un très jeune artiste aussi doué, ce type de démarche n'est pas une finalité et nous devons nous attendre prochainement à des bouleversements.
La question que nous pouvons nous poser : saurons nous identifier ces bouleversements, saurons nous les accompagner avec toute l'attention que nous leur devrons ?
Ce n'est pas simple car nous portons en quelque part la responsabilité de quelque chose d'important pour l'avenir d'une création qui, par ailleurs - et c'est Alexandre qui me l'a dit - veut retrouver son identité avant transformation par les Beaux Arts d'où il est tout juste diplômé.
Alexandre peut compter sur nous, nous allons faire tout notre possible pour l'accompagner du mieux que nous le pourrons. 

Et je ne crois pas que ce soit 

Michel Phelippeau
qui nous contredira sur ce chapitre, car lui aussi est très attentif aux progrès du travail des autres chercheurs du collectif, et surtout lorsqu'il s'agit d'un artiste aussi jeune et bourré de talent qu'Alexandre.

Et, de façon exceptionnelle, comme dit plus haut, je reviens sur son travail dans la même séance.
Michel Phelippeau
qui est lui aussi sur une phase de transformation, de mutation,
sans définir de nouveau et véritable langage mais en dépassant le cadre primaire de son travail : une main, un pied
un cadre qui ne cadre pas véritablement et un cadre perspectif en base, à-peine estompé, nous montrent d'autres bifurcations, secrètes, timides, à-peine estompées...

Sachons attendre
jusqu'à dans quinze jours car lundi prochain c'est lundi de Pâques et bien sûr nous respectons la trêve Pascale.

Lundi 13 avril 2015
jour de la Sainte Ida, pose unique de 2h30.
A la demande de plusieurs  dessinateurs
notre modèle sera

MARINA
qui devrait en plus nous apporter voir son travail
de plasticienne, en vue d'une inscription
à la rentrée prochaine sur notre groupe de recherches.
Les dessinateurs/chercheurs qui auraient l'intention de s'inscrire sur notre groupe
de recherches à la rentrée de septembre 2015, sont priés de se faire connaître dès maintenant avec leurs travaux car les locaux dans lesquels nous travaillons commencent à être exigus, à moins que nous portions les séances à deux groupes de travail dans deux salles différentes avec deux modèles. Ce qui a déjà été envisagé mais qui ne semble pas satisfaisant d'un point de vue de la cohésion et de la recherche.
Donc dans l'attente d'une solution, tout en gardant la priorité des inscriptions aux dessinateurs/chercheurs déjà inscrits et qui fréquentent l'atelier dans une dynamique de recherches, je demande aux futurs postulants de venir me rencontrer avec leurs travaux et leurs projets.
Dans l'avenir la mairie de Cannes pourra certainement mieux répondre aux objectifs et dynamiques de cet outil de recherche spécifique et original à la ville de Cannes. Pour ceux qui ne trouveraient pas de place à la rentrée, ne vous démobilisez pas car nous avons de bonnes raisons de pouvoir compter sur l'assistance et la bienveillance de la mairie de Cannes.

A lundi avec Marina

Ce lundi 13 avril 2015
nous sommes avec
MARINA
sur la pose de 2h30
et nous célébrons l'incroyable anniversaire de
Jean Louis Valéra
qui offre le champagne,
 et 
François
un incomparable Saint-Estéphe
C'est la fête
mais seulement à la fin de l'atelier !
car ce soir tout le monde a travaillé dans un impressionnant silence de recueillement
digne du Carmel de Sainte-Thérèse...c'était...superbe...impressionnant...
 et les résultats sont là !

Hélas ! ce soir je prends les photos avec un très mauvais appareil qu'on m'a prêté en remplacement du mien en réparation. Lundi prochain il en sera certainement de même.
Mais toute difficulté a ses avantages et  ces mauvais clichés font apparaître toute une mise à distance des oeuvres créées dans un impressionnant silence : celui du tumulte onirique.

je

Claude Peynaud
aborde le sujet avec ma composition de ce soir sur deux poses sur 2h30, moins 15 minutes de pause.
Me voici retourné aux sources de ma culture bucolique et profane, dans la mythologie rurale de la Creuse des bois, des forêts, des ruisseaux, des mille sources et des oiseaux. Mes personnages basculent du songe en plein ciel vers les secrets enfouis des fougères à ceux des sources vagabondes

DAMIEN
s'en étonne, mais, pudique, il ne dément pas le rêve inspiré par le modèle endormi et renvoie la mythologie dans les formes sensuelles et généreuses perdues dans les variations des lumières
qui se posent doucement sur le corps de Marina.
La symbolique gagne le modèle et

les autres dessinateurs aussi jusqu'à l'explosion moléculaire du dessin de

Vincent Alliot
aux espaces re-divisés dans la profondeur de la page cartonnée, en arrière du modèle grand ouvert : c'est encore le rêve qui transcende la pose et lui donne sa profondeur onirique par delà le réel érotique.

QUE

CRYSS
va une nouvelle fois diluer dans l'espace

pour une retour à la figure et à la couleur

et à une nouvelle organisation

avec

Régine Lavoie
qui impose peu à peu une nouvelle écriture, un nouveau style très fort sur de petits formats,
parvenant à une nouvelle maîtrise sensuelle et expressionniste en diable tout en constituant, et c'est curieux, une variation du dessin qu'on a pu un temps appeler "réalisme" si tant est qu'une oeuvre d'art puisse être 'réaliste" dans cette age commencée par "l'onirisme" : les apparences de contradictions sont nombreuses, les œuvres gagnent en autonomie, en créativité et en force. On songe de moins en moins à appeler d'autres références pour regarder et finalement, progressivement, admirer le travail de Régine Lavoie qui est finalement une sorte de rencontre des tendances de cette second partie de la page ou "l'onirisme" nous conduit vers le "naturalisme" (sans équivoque avec le mouvement littéraire autour d'Emile Zola dans la seconde moitié du XIX° siiècle, cela s'entend...)

J'en appelle alors au travail de 

REMI

ce soir absolument surprenant et qui représente bien en deux dessins ce tournant, cette bifurcation dont les artistes de ce groupe sont capables et ce par l'esprit original de recherche qui les anime et qui fonde le terreau même et l'originalité de la cohérence de cet atelier constitué en 

Atelier Collectif de Recherches Cannois 
ACRC

Rémi
"lâche" sur sa construction académique qui le limite à l'expression par le trait, au bénéfice du traitement des volumes par la lumière et des jeux sensuels d'écritures qui rejoignent le travail de Régine Lavoie dans ce "naturalisme"abandonné à l'expression. 
Le seul trait de conservatisme, c'est la composition sur les outils d'espaces par lesquels le une bonne part du groupe a finalement rejoint les recherches de Michel Phelippeau absent ce soir mais présent dans l'esprit de l'atelier.
Le groupe est là comme un outil qui échappe à tout contrôle et conforte cette idée première que j'avais eu en 2011 de créer et de construire cet atelier sur le principe de l'andragogie dont je donnerai une approche sur un autre compte-rendu d'atelier, à partir d'une définition OMS dont je vous donnerai le texte. 
(pour ceux qui m'ont récemment posé la question,  évidemment je n'ai jamais développé cette idée en rédaction sur ce blog ou en communication verbale au sein de l'association qui bénéficie en gestion des locaux municipaux où nous sommes hébergés sous forme d'adhésion, car j'aurais pris un trop gros risque. L'atelier était d'abord à construire avec d'authentiques artistes portés par l'esprit de recherche plus que par le loisir créatif ou par l'oreille de l'association hébergente. Le groupe étant actuellement constitué de façon solide avec des artistes qui prouvent leur attachement à l'esprit de recherche de cet atelier, qui montrent de plus en plus à quel niveau il sont maintenant capables de travailler en recherche, je peux donc avancer vers cette communication qui, je le crois, doit être posée par écrit pour franchir une nouvelle étape, en espérant que le groupe continuera à trouver un site d'expériences et d'expérimentation à Cannes. Pour ça nous savons que nous pouvons compter sur l'écoute de la mairie de Cannes et c'est très encourageant. Donc avançons dans les locaux de la mairie de Cannes !
 
Il faut aller à la recherche des capacités créatrices de chacun tout en constituant un terrain cognitif interactif sur des modes d'ouvertures et de libres pensées, et non pas de renfermement didactique monoculaire
comme on le pratique dans les écoles d'art en France, depuis la 6° jusqu'à la fin des cycles universitaires, voire le plus souvent en performances subventionnées présélectionnées par des jury formatés par des écoles de renfermements des styles. Et ceci est très curieux car, dans le champ de l'art contemporain en France, on a admis ce principe - sans toutefois aller aux capacités expansives et constructives en recherches - pour les "Arts Singuliers" (cette difficulté de poser un contrôle sur ce qui est apparenté issu de l'Art Brutmais pas pour les autres définitions d'enfermements qui sont en soi des capacités recherchées de mis en conformité et donc en fin de compte d'appauvrissement et d'usures, auxquelles ont réserve hélas en France souvent de gros budgets et des écoles entières. 


Cet état d'esprit de vouloir constituer des "écoles d'enfermements" a dominé le XX° siècle et s'est alimenté de querelles, souvent sur des dynamiques injectées par la construction de la muséographie au XIX° siècle qui avait besoin de ces classements (souvent en "ismes")pour construire une histoire de l'art raisonnée, méthodique et pédagogique pour son public et pour l'Etat gestionnaire. Le XXI° siècle doit se positionner sur d'autres bases si tant est qu'une division en siècles soit une position tenable sur le fond créatif.
Bien sûr que chacun se rassure, la structure scientifique de la construction artistique est un souci premier de cet atelier et des artistes très forts et très sensibles à cette question, comme Rémi, nous le rappellent chaque semaine, comme mes commentaires l'élaborent semaine après semaine pour une mise à jour et une conséquence du travail individuel et collectif de la soirée, ce qui est tout à fait le contre-pied des autres formes de recherches cognitives qui partent d'un préconçu, d'un manuel ou de l'enseignement d'un maître.

REVENONS AU TRAVAIL DE LA SOIREE
que nous n'avons d'ailleurs pas quitté
 et regardons


 du côté du travail de

François Simonet
qui lui aussi travaille en bifurcations que je peux 


ramener  à un travail linéaire de recherches
tant le travail est cohérent, fort et posé dans une plastique absolument parfaite
qu'une nouvelle bifurcation dérange
je devrais dire "me dérange". Aussi j'écoute d'une oreille discrète le commentaire de Damien
qui contrairement à moi encense ce dernier dessin. 
C'est important d'être à l'écoute du groupe quand bien même serait il d'un avis différent.
Toutefois cette autre bifurcation recueille moins de louanges
et pourtant elle rejoint la perfection du rendu sensuel du corps et de ses volumes exposés dans la lumière, avec un minimum de moyens en une parfaite complémentarité des hachures, des blancs de la page et des lignes.

Le travail de
François Simonet 
s'installe véritablement et commence à s'affirmer par delà toutes les sources et les modèles évoqués lors des autres séances.

Jean-Louis Valéra
a plus ce soir le souci du naturel que de la composition plastique
c'est ce travail qu'il propose en deux pôles de la même pose


pour une émancipation en travail sur papier kraft froissé qui nous ramène vers les
expression en dissolution de Vincent Alliot

 Je pense aussi un instant à mes constructions en Jogging, mais c'est tout de même assez différent même si le froissé du papier est travaillé ici en outil plastique
(pour un aspect différencié avec mes Joggings, voire ma page sur ce blog :
Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging. Mois de mai 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/methode-delaboration-dun-jogging-method.html

Ce souci du maintien du naturel au sein tant de l'apprentissage que des orientations de recherches c'est aussi un caractère dominant du travail de

BRIGITTE
avec ses saisies qui semblent entamer une discussion, et en fait
à travers toutes ses élaborations, Brigitte créé déjà un style totalement identifiable.

Alors que le monde de la couleur est une fois de plus le privilège de

Margaret LAIRD
pour qui je fais ce montage pour vous montrer comment le travail de Margaret Laird saisi dans le basculement de l'atelier peut s'inscrire très curieusement dans une veine de l'art de Pieter Brueghel à James Ensor.


pour un accès au cri intérieur...
Ce cri intérieur qui nous ramène à une forme
expressionniste onirique 

que prolonge et sublime le travail du surprenant

Alexandre Luccini-Montiel
poète en diable et d'une infinie douceur, presqu'un univers lunaire et ouaté

C'est avec ce très beau dessin qui rejoint l'axiome onirique du départ et décoiffe le "naturalisme" que je termine le compte-rendu de cet atelier du lundi 13 avril 2015.
Au revoir Alexandre, au revoir vous tous et joyeux anniversaire 
Jean-Louis Valéra
auquel se joint
Joëlle Amério
qui m'a téléphoné pour s'excuser de son absence. Merci Joëlle pour cette délicatesse qui te ressemble et ressemble aussi à ton magnifique travail. A bientôt, tu étais ce soir avec nous et nous étions avec toi.

Notre prochain modèle pour le
lundi 20 avril 2015 jour de la Sainte Odette
sera 

STEPHANIE

non, non, non, nous ne sommes pas à la biennale de Venise
nous sommes à l'ABAC à Cannes
Merci 
Michel Phelippeau
pour cette intervention d'art d'avant garde sur 
le porte manteau
Qui nous dira l'histoire du porte manteau ?
Car, c'est bien Michel Phelippeau qui en a demandé l'installation à la présidente de l'ABAC
qui s'est exécutée dans l'instant.
Alors louons les excellentes relations entre l'ABAC et l'ACRC
pour une 
ROSE
au beau milieu des fleurs d'un printemps prometteur
Stéphanie 
qui inaugurera plusieurs printemps des arts
puisqu'elle va bientôt repartir à Montréal où ce sera prochainement un autre printemps de la beauté éclose des neiges fondues dans  les immenses forêts et sur les miroirs des lacs de Jonathan Cartland.

Les dessinateurs célèbrent cette fleur tombée des porte-manteaux sur les cartons à dessins qui exhalent leur joie : nous allons quitter la biennale de Venise pour rejoindre un autre festival à Cannes, celui de l'atelier de nus du lundi soir, ACRC qui devient peu à peu un outil culturel de référence de la ville de Cannes, aimé des Cannois. 

C'est avec le dessin de

STEPHANE
que je commence ce soir le compte rendu de la séance
avec une recherche de fonctionnement maximum par des moyens les plus simples,
mais combinés "à la diable" pour une expression très forte du haut du tronc qui glisse vers le sensuel, et de plus en plus sensuel lorsque le dessin s'épure au fur et à mesure qu'on descend le long du corps jusqu'au tronqué du bas du tronc qui nous entraîne....

L'aventure commence ainsi et se poursuit
dans les infinies délicatesses de ces dessins très forts en érotisme auquel
Vincent Alliot
nous avait peu à peu habitué avec des langages proches des artistes de la Renaissance du nord
descendant vers celle du sud à la rencontre de Florence et de Raphaël
C'est d'une délicatesse, d'une finesse, d'une féminité, d'une expression forte aussi : c'est magnifique !

Nous voici revenus sur l'Ecole d'Athènes de Raphaël
Raphaël - L'Ecole d'Athènes détail - vers 1509/1512
ou aux Trois Philosophes de Giorgione,
Giorgione - Les trois philosophes - vers 1508
 ces monuments incontournables

aussi incontournables que 

CRYSS

qui reproduit ici peut être sans le savoir, à la fois les gestes de la science Humaniste et astrologique des célèbres tableaux ci dessus et ceux exacts de la composition pleinairiste telle qu'elle était pratiquée en pochades et tableaux dans les vallées des deux Creuse du XIX° au XX° siècles.
Pour des dessins d'une veine totalement différente et magnifique au demeurant
Regardez, je vous assure, c'est très fort
d'abord un peu anthropométrique à la Yves Klein, sans le processus ni le procédé bien sûr
puis
Cryss
pleine expression


Un autre travail s'oriente vers ces repères de fonds et de formes conjugués en écritures

c'est celui de 

DAMIEN
qui, avec de très belles pages,
 nous entraîne ce soir à la fois dans le style et le renversement, au sens propre comme au sens figuré, de ses approches techniques d'ombres et de lumières et redonnant une nouvelles idée, dans le vrai sens du terme, aux ombres propres et ombres portées, habillant et déshabillant le modèle, jouant avec le vêtu et le dévêtu des lumières
pour des expositions qui l'entraîne vers des progressions comme celle que j'ai faite observer sur le
dessin de Stéphane en début de la rédaction de cette soirée
reprenez cet exercice et jouez avec moi aux recherches par ce montage ci dessous
C'est le même en tout, je joue beaucoup avec la mimésis, et quelque chose change cependant si vous modifiez la distance à l'oeuvre. 
Les fonctions de rapports entre la lumière et l'écriture pour des démêlés de volumes et de mouvements, tant du modèle que de l'oeuvre, qui se clarifient au fur et à mesure qu'on progresse dans l'oeuvre que ce soit de haut en bas, de bas en haut ou suivant une diagonale :
 les évolutions de Damien se trouvent ici ce soir dans ces alternatives. 

Ce même type de question est posé par 

Joëlle Amério
 mais carrément sur un mode plastique recherché et très efficace
dans une volonté de faire jouer entre elles les droites et les courbes pour les mélanger en expression plastiques globalisée pour un rendu final de l'oeuvre qui ne perd en rien l'idée des poses complémentaires avec des détails d'une grande simplicité mais extrêmement efficaces

Je

Claude Peynaud
m'inscris totalement dans cette voie des passages de recherches, au moins depuis Damien jusqu'à Joëlle, puisque ce sont des principes que j'ai recherché ce soir pour un signifié final en femme atlante d'une cosmologie onirique.
Louis Aragon chanté par Jean Ferrat avait écrit
"La femme est l'avenir de l'homme"
que je reprends en
"femme atlante de l'univers"
mythologie de la guerre des étoiles avant l'Amante Noire en figure centrale
(bien sûr je ne peux pas concevoir cette allusion aux mécanismes de l'écriture sans citer ce chef d'oeuvre de Pierre Courtaud précisément intitulé L'Amante Noire qui est une plastique sur l'enroulement de l'écriture par la répétition et l'usure de l'écriture jusqu'à son absorption complète par la page blanche).
Dès qu'on pense "écriture" les frontières des plastiques s'écroulent : comment alors concevoir un nouvel équilibre ?

Ce rond je l'ai pensé toute la soirée en noir intense, brillant, peut-être unique point de couleur du tableau : je vais donc être amené à enrichir ce compte-rendu par des apports postérieurs de mes essais sur ce dessin...


Puisque la femme a repris sa place centrale cosmologique je vous entraîne maintenant dans le monde de l'élégance et de sa mutation
de 
Rémi à Margaret

Je commence par 

REMI
qui nous dessine la base même d'une Vénus anadyomène : il ne manque que la référence au monde aquatique d'où émerge la Vénus.
MONDE DES MUTATIONS
où, comme dans la Grèce Antique on passe du monde de la Korée archaïque, à l'âge classique à l'ère baroque ou hellénistique par des figures qui quittent le cadre rigide géométrique de construction, pour passer à celui des émotions et de la figure dansante à la conquête de l'environnement,  contorsionnée, occupant de nouveaux espaces dont celui de la ligne de sol.

Elégance des mutations qui se retrouvent encore chez

Margaret Laird
dont la rencontre entre l'élégance de son art, son épure aussi, et celle du modèle est presque une fatalité styllistique qui ne se contente pas d'une seule variation
puisque ces variations s'élaborent du travail de l'ombre ou du double sur une aquarelle à l'autre où le trait seul, bichrome, subsiste, dansant dans la page en mouvement à la reconquête  des couleurs
opalines
de l'identité distanciée du réel pour une expression minimale, fonctionnelle et essentielle
à l'identité de son double masqué ou réapproprié par l'artiste.

Ces mutations pour des retours à l'identité "réaliste" c'est aussi ce travail de fourmi que nous suivons dans les démarches très particulières auxquelles se livre depuis un certain temps

Michel Phelippeau

qui nous place en quelque sorte dans une position d'attente "introspective" si je puis dire car en fait quel est notre rapport à sa page ?
Sommes nous dans la projection des lectures identifiantes ou dans le dilemme contre-transférentiel de réception des figures et des recherches ?

Cette question de l'identité contemporaine que rediscute à chaque séance
le "primitivisme" de
Jean-Louis Valéra
qui nous positionne lui aussi face à cette part primitive inconnue de nous mêmes, qui nous questionne
et nous entraîne dans une autre poétique de la présence
En l'absence du beau travail qu'avait fait ce soir 
Michel F.
me l'a t-il donné à photographier ou mon appareil archaïque de prêt me l'a t-il zapé, toujours est-il que cette absence de mon corpus de dessins de la soirée, porté vers l'énigme de cette question de l'inconnu posée par Jean-Louis Valéra, je vous propose de me dire de qui est cet étonnant raccourci en abîme ? 
Réponse 
REMI
 Lundi 27 avril 2015
jour de la Sainte Zita
avec comme modèle

PHILIPPE

et mon appareil photo réparé

Cliché pris à l'aéroport de Cannes-Mandelieu
L'atelier prend un nouveau départ
Avant l'adolescence la passion de l'aviation m'avait tellement envahi que j'avais transformé ma chambre en aéroport : j'avais construit dans l'atelier de mon père plus de 250 maquettes d'avions en bois, répliques de tous les modèles qui me tombaient sous la main dans les journaux et revues qui parvenaient jusqu'à moi.
Ma grand mère paternelle me transmettait l'une des premières passions de mon grand père en me donnant cette photo de lui devant son avion à Dijon, autour de la première guerre mondiale.
(à l'extrême gauche, le bras relevé, c'est mon grand père à l'époque du permis mais pas de la voiture à peu près 15 ans plus ancienne)
Peu à peu cette grand-mère et ma mère m'encourageaient aux arts alors que mon père m'apprenait le bâtiment, à lire les plans d'architecture et reconstruisait le vis-à-vis de Dion Bouton Bouton de ce même grand père 
Voir sur ce blog :
1900 - Vis-à-vis De Dion Bouton - La voiture emmurée vendue aux enchères internationales à Lyon le 8 novembre 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html
qui montait des sociétés de cycles et inventait des quantité de machines à ne rien faire dans des cabanes où régnait la fée électricité lançant ses tentaculaires fils torsadés en toiles d'araignées aériennes qui envahissaient le ciel des abords des maisons familiales sur la colline de Saint-Michel à Saint-Vaury : Tinguely n'a pas fait fait mieux mais les machines de mon grand père qui faisaient du bruit et de l'électricité pour la simple beauté de la mécanique, en servant strictement à rien, sauf un moulin à cidre, ont été démontées pour reconstruire cette voiture, exemplaire rarissime commercialisé avant 1900, avant même que les permis de conduire deviennent obligatoires. 
Lorsque je compris que je ne serai jamais l'aviateur que j'avais rêvé d'être, la passion des arts s'installa et je pris un nouveau départ : l'idée de recherche nourrie dans ces extravagances mécaniques est une poésie qui me hante encore et ne me quitte jamais jusqu'à la transmettre à ce groupe de dessinateurs que j'ai peu à peu fédéré autour de l'atelier que j'ai créé à Cannes en 2011.

Ce soir le groupe discute âprement autour de ce label 
ACRC
Atelier Collectif de Recherche Cannois

et on m'oppose que la recherche ne fait pas rêver.
Et moi je soutiens qu'elle m'a fait rêver toute ma vie, depuis mon enfance autour des œuvres de mon grand père et de mon père,  jusqu'aux
résiliences mutées en passions des arts, jusqu'à l'archéologie.
A une époque où même en université on enseigne l'idée sans passage dans le réel je prétends que l'art est un fantastique outil de recherche dans ce couloir qui permet de passer de l'idée au réel et que le corps du rêve, du poétique, se situe dans cette approche qui est celle de chacun : c'est alors une véritable constellation créatrice. Les Futuristes avaient remplacé la poésie de la lune par celle des lampes d'usines : serions-nous moins à l'avant-garde ?
Rémi reprend le flambeau en énonçant que la recherche artistique est aussi complexe qu'en mathématiques.
Damien conteste un peu puis semble se ranger à nos vues, car lui aussi il est en recherche et le simple fait de partager cet esprit créé le groupe.

D'autres ne contestent pas puisque c'est ce qu'ils sont venus
chercher : cet esprit rare de la recherche en arts.
Conformément à ce que j'ai écrit sur un autre compte-rendu j'invite les artistes intéressés par cet esprit de recherches en art de se signaler dès maintenant pour pouvoir souder le groupe de l'année 2015-2016
Sur les quelques séances qui restent pour atteindre la fin de l'année en cours (qui se terminera le lundi 15 juin, jour de la Sainte-Germaine) j'invite les futurs candidats en recherche à venir se présenter et à faire leur expérience dans le groupe en vue d'une prochaine inscription à l'association qui gère les locaux municipaux qui nous hébergent.

Nous commençons ce soir avec deux nouvelles dessinatrices qui se présentent dans ce contexte:

Francesca MESSINA
qui, pour une prise de contact avec le groupe, nous présente ce soir des approches
par le dessin au trait de crayon de couleur bleue
Tout un potentiel qu'il va falloir maintenant travailler. Déjà Rémi repère les pleins et les déliés des traits...nous partons dans une nouvelle aventure de la recherche...

Cette aventure nous allons également la vivre avec les propositions de

Marina ANGELE 
(Marina Angelé)
qui installe sa propre originalité dès son entrée dans l'atelier
en créant les liens qualitatifs et esthétiques qui nous manquaient dans cet atelier avec le travail

époustouflant de la soirée de 

Margaret LAIRD
qui aboutit tout un secteur de sa recherche sur les couleurs, que nous suivons depuis l'année dernière,
en extrayant du flou de l'aquarelle toute une gamme de traits très nets et très intenses en densités de couleurs qui forment une vison un peu 3D de l'oeuvre pourtant saisie sans aucun artifice de mise en page ni de trompe l'oeil.
c'est véritablement très fort cet aboutissement qui ne se termine pas là puisqu'on devine arriver une autre évolution qui peut être pourrait jouer avec ces floutés dans un perfectionnement de leurs rapports aux traits très précis, gestuels, et d'une très grande valeur plastique.
donc à suivre... ces mutations qui dépassent le cadre de la simple bifurcation pour créer une oeuvre pleinement identifiable en style et voie de recherche.

Dans les dessins que

 Stéphane
propose ce soir je retrouve cependant ce mécanisme de mise en profondeur mais en jouant uniquement sur les valeurs et, effectivement, nous nous trouvons là encore face à une recherche qui ne remet pas en cause la linéarité idées mais qui l'enrichit


Ayant en trois présentations atteint un premier point culminant dans l'enchaînement des recherches de ce soir , auxquelles j'ajoute le tempo/modérato de Stéphane pour ne pas bloquer la réflexion sur un système pyramidal conceptuel je 
Claude Peynaud
poursuis la relance du débat avec mes couleurs noirs et blancs, au moins telles que je les pense dans l'idée, comme je l'avais exprimé la semaine dernière et comme je le reprends ce soir
(je n'ai pas encore apporté la tache de noir que je veux poser sur le dessin de la semaine dernière)
Pour faire avancer ce travail j'analyse bien sûr les autres dessins du groupe mais surtout je repars sur des recherches que j'avais effectuées de la Creuse à la Vallée Noire et des bords de la Loire en Touraine à la Côte d'Azur
(voir sur ce blog : Du Berry à la Côte d'Azur
 http://coureur2.blogspot.fr/2011/12/du-berry-la-cote-dazur-les-grands.html 
mois de décembre 2011)
Pour résumer je conçois mon dessin en expansion sur plusieurs pages. Ce soir sur deux pages. Pour répondre à certaines réflexions du groupe je ne fais pas comme Vincent Alliot car lui c'est le même modèle qu'il dessine sur deux pages distinctes alors que moi c'est le sens du développement de la composition que je recherche et sa présence dans un autre espace que je crée de toutes pièces sans me soucier de l'environnement de l'atelier
et ce soir je laisse du blanc en bout de page comme si j'allais ajouter une troisième page et enrouler mon dessin autour du chevalet comme je le faisais dans la campagne en plein air. J'essaie aussi de jouer avec les ruptures aux proportions pour me risquer à des essais de rythmes qui feraient échapper l'oeuvre à la figuration sans nécessairement créer un contraire ou un contre-point de l'axiome de la définition que j'avance plus en définition de voie de "recherche" par l'image du couloir pour une voie de passage de l'idée dans le réel, mais plus sûrement une façon pour moi d'essayer de trouver "d'autres voies dans le couloir".

Ici je n'ai pas non plus à me soucier de l'hydrométrie régnant dans l'environnement naturel et de ses effets sur le papier pour des impacts de réceptions contrôlés du crayon sur le papier plus ou moins humide ; je n'ai à me soucier que des des valeurs par les codes des crayons que j'utilise du F au 6 B, au stylo bille à à la pierre noire et de leurs rapports à la nature du papier que je vais désormais essayer de changer, sinon d'une semaine à l'autre, au moins plusieurs fois dans les séances à venir.

Puisque j'ai créé cette rupture dans le développement du compte rendu de la séance  de l'atelier de ce soir je peux revenir à des progressions linéaires. Aussi je vais vous présenter  dans l'ordre chronologique de conception et de réalisation dicté par
REMI
qui est un professeur de dessin. Il enseigne et développe ses cours sur You Tube, à l'ACRC il conduit ses recherches.
Vous pouvez le rejoindre pour apprendre à dessiner avant bien sûr de vous lancer dans la recherche 
Voici un lien vers son premier cours en vidéo sur YouTube :
Et voici un exercice corrigé :

Ce soir nous allons le suivre dans sa recherche selon la chronologie qu'il a lui-même fixée
(en revanche, je vous prie de m'excuser pour les ombres sur les clichés)

Evidemment, à un certain niveau de conception du dessin je me pose la question de la valeur de la recherche car le talent s'impose et créé des œuvres à part entière.
Comme on le voit sur nombre de carnets de croquis ou d'études de très grands artistes, surtout au XIX° siècle, ce n'est pas la "belle facture" qui est recherchée, c'est la mise en place de l'idée dans des formes, dans des mobiliers qui seront redistribués dans la composition finale du tableau ou qui serviront à élaborer tel ou tel détail.
Nous venons de voir la chronologie de travail en recherche de Rémi, nous allons voir maintenant celle de 

Vincent Alliot
dans un vocabulaire tout à fait différent qu'il se situe dans un état créatif exprimé comme un état particulier d'isolement qui le met totalement en communion avec son sujet
Le travail de gestualité figurative dont Vincent Alliot devient un véritable virtuose
(voir sur ce blog : Alliot - Visite d'Atelier 
http://coureur2.blogspot.fr/2014/02/alio-visite-datelier-une-gestualite.html)
a effectivement ces exigences et se manifeste bien sûr en excellence sur les temps très courts des poses en ateliers.

C'est là qu'on se rend compte, dans un même esprit d'atelier, combien il est important de regarder chaque production dans sa singularité de conception, d'écriture, pour ne pas déraper sur des appréciations en termes qualitatifs de facture, en termes de comparaisons des productions.
Le principe de l'atelier, j'ai commencé à l'exposer en inscrivant la méthode de l'Andragogie, que je continue à développer peu à peu, n'est pas d'enseigner mais de constituer un cadre propice à l'éclosion et à l'explosion individuelle tout en bénéficiant du travail du groupe
jusqu'à mes compte-rendus, en terme de tentatives d'approches cognitives de mise à distance ou en perspective seulement, sur ce blog. 

Philippe
est un de ses modèles préférés de Vincent Alliot et bien sûr cela se répercute sur sa production.
Le vocabulaire très fort de 
Vincent Alliot


nous entraîne dans une conception de la recherche que je pourrais presque qualifier de tautologique puisque c'est par l'autonomie de ce vocabulaire particulier que la recherche s'effectue au sein de tous les méandres de mises en place, de tentatives d'approches de perfections tant dans les rendus anatomiques qu'expressifs : cet équilibre entre cérébral et sensuel, en puissance, toujours recherché par Vincent Alliot, acceptant les maladresses tout comme les passages en virtuoses, comme des créations en style de son écriture plastique. Le dessin d'étude en atelier absorbe ces paradoxes
Ces dessins magnifiques de Vincent Alliot constituent avec les approches non moins qualitatives de Rémi, la seconde rupture de ce compte-rendu de la soirée, sans idée de hiérarchie des valeurs puisque les concepts de recherches sont totalement différents.

En intégrant ces absences de hiérarchies des valeurs et un regard pluriel et individualisé sur les productions et les moteurs qui en régissent l'éclosion, nous élargissons nécessairement notre champ de réception sensitif et intellectuel des œuvres pour les regarder dans leur singularités, en dehors de tout conditionnement social ou intellectuel de modes ou de goûts. Pardonnez moi mais c'est une valeur  à laquelle je tiens par-dessus tout. Voir avec ses propres yeux, regarder avec sa seule conscience, être libre et indépendant dans la lumière que seules les œuvres nous apportent avant l'échange, avant le négoce du moule culturel. 

Partons alors à la conquête des regards qui nous enrichissent grâce aux autres œuvres de la soirée
en commençant par les très belles déclinaisons de

DAMIEN
On n'est pas très éloigné du travail de mise en profondeur en couleur de Margaret Laird ou au crayon de Stéphane, mais Damien s'oriente vers une autre voie et décline son travail
en plastiques à tendances minimales, décomposant  d'un dessin à l'autre les alphabets (en quelque sorte) de ses langages, créant des épures à très fortes valeurs plastiques 
au naturel nonchalant qui est tout à fait le caractère de la pose de Philippe.

Ce naturel c'est encore la voie vers laquelle progresse

Jean-Louis Valéra

mais Jean-Louis travaille autrement : il relâche ou s'éloigne de la rigueur des vocabulaires  ordinairement admis de la construction d'un dessin et en ce sens rejoint plus le travail de Stéphane mais tout en conservant dans un premier temps la présence très forte des instruments de la composition dans un espace. Ces mobiliers visibles ou suggérés vont alors subir une étonnante mutation.
(pour ceux qui ont des difficultés pour traduire le poids des rapports du corps à un mobilier, admirez l'enchaînement des traits forts du corps avec leurs dissolution par le bras posé sur la petite table et la main abandonnée qui termine le mouvement : c'est un exercice souvent redouté par les dessinateurs en formation. Cette pesante pesanteur terminée par un abandon, rendue avec autant de naturel, de tension et de relâchement tout à la fois, depuis le bas du corps assis  sur le plancher jusqu'à la pointe des doigts tenue par la parallèle au plancher de l'assise de la petite table ! Ce lien plastique des lignes entre deux espaces d'assises est déjà à cibler  car aussitôt après nous allons enchaîner avec ces aspects techniques que Jean-Louis Valéra va traiter en dissolutions d'un dessin à l'autre)

qui, si on n'y prend garde, nous fait totalement passer à côté du travail de 
Jean-Louis Valéra

Regardez ce qui se passe d'un dessin à l'autre, après les premières mises dans un espace construit, les mobiliers sont ramenés à des lignes qui vont dissoudre les repères d'espaces
et carrément disparaître en renvoyant toute la valeur expressive du dessin vers le haut de la page
 1) Modèle sur lignes de sol, horizontales---2) Modèle avec ligne verticale ou quasi verticale---3) Modèle sans aucun support de ligne, comme un retour vers un abstract remonté en haut de la page pour un bas de page quasi dissolu.

Voici donc de nouvelles dynamiques à la fois d'approche et d'utilisation des instruments de la pose en atelier : un mobilier du réel devient un outil transitoire d'évolution de la traduction de la pose dans l'espace de la page. C'est de la plastique pure, en ricochets.

Et ceci m'amène maintenant à vous présenter le travail
de

Michel PHELIPPEAU
qui, en bousculant les cadres,
représente par son seul travail une recherche quasi panoramique des travaux de la soirée


et en plus c'est plastiquement beau. Merci Michel.

Tout le monde n'a pas fourni de dessins mais nous pouvons les retrouver en bonne amitié encadrés par Vincent Alliot et Jean-Louis Véléra, nos souriants amis Régine Lavoie et Hervé Avner.

sans oublier Joëlle Amério qui m'avait envoyé un très gentil message pour excuser son absence de ce soir. Nous t'embrassons joëlle et nous envoyons aussi toutes nos meilleures pensées à François Simonet, à Brigitte, à Alexandre Luccini-Montiel ainsi qu'à Michel.F qui nous font également régulièrement signe quand ils ont des empêchements. Toutes nos pensées de prompt rétablissement vont également à Cryss à qui nous pensons très fort.

Et bien sûr nous n'oublions pas tous les modèles qui ont eu la gentillesse de collaborer à nos travaux.

Pour le lundi 4 mai, jour de la Saint-Sylvain
notre modèle sera
Louise

et pour la pose longue du lundi 11 mai,jour de la Sainte Estelle, nous aurons
pour la première fois
Irina et son violon


Pour cette séance plusieurs artistes du groupe m'ont fait part de leur souhait de revenir sur ces concepts entre "poses" et "pauses" que j'ai développés sur un compte rendu de la page 2014/2015, soit sur la première partie des comptes rendus de cette année.
Concrètement cela se traduira par une entrée dans la séance par des poses très courtes qui s'allongeront au fur et à mesure des changements de poses : le temps des pauses entre les poses sera t-il une valeur quantifiable en termes de recherches ?
Autant de questions auxquelles vous répondrez par votre participation le lundi 4 mai.
LES NOUVEAUX POSTULANTS POUR L'ANNEE 2015/2016 sont priés de se faire connaître avant la séance, avec des travaux déjà réalisés.
Pour les dessinateurs qui souhaitent une formation en dessin d'art et dans le but d'intégrer le groupe en recherche à la rentrée 2015/2016 ou plus tard, ou simplement pour des approches du dessin d'art, nous pourrons leurs proposer des cours en dehors du lundi soir, avec les professeurs participants à ce groupe de recherche, ou les orienter vers les cours de l'ABAC mais au risque que ces cours soient fermés à de nouveaux arrivants à un mois et demi de la fermeture de l'ABAC.
Pour les dessinateurs en quête d'approche(s) ou de formation(s) nous essaierons de toute façon de  trouver une ou des solutions avec les professeurs dessinateurs du groupe et déjà Rémi nous en propose une avec ses vidéos disponibles sur You Tube.
La gestion de l'espace de la salle devenant à chaque séance un peu plus problématique je serai amené à prendre des décisions plus contraignantes quand à la participation aux séances, et bien sûr au bénéfice des dessinateurs les plus anciens qui s'inscrivent de façon régulière et conviviale dans l'esprit de recherche de l'atelier.  

Lundi 4 mai 2015, jour de la Saint-Sulvain
notre modèle est

Louise
à qui j'offre ce rêve romantique à souhait



Le château de Val aux confins de la Corrèze et du Cantal - second tiers du XV° s.

Les Vieux Mélays département de l'Allier - 1652.
Ainay-le-Vieil  département du Cher. Autour de 1500.

Vous pouvez retrouver quelques unes de mes autres passions sur ce blog et ici celle pour l'archéologie du château médiévale par le passage du donjon du petit château de la fin de la  guerre de Cent-Ans au donjon résidentiel de la fin du XV° siècle à la maison gothique commune au XVI°s. pour des retours à la construction du château classique en France.
Chamborand - Département de la Creuse - autour de 1440.

Je suis actuellement le chercheur le plus avancé sur ce type de question (bien que je ne puisse y consacrer que très peu de temps) qui, depuis mes premières recherches en 1988/89, est devenue un thème commun de l'architecture française de la fin du moyen âge. Il reste encore énormément à faire dans ce domaine qui est excessivement vaste, surprenant et passionnant tout à la fois. 
Montaigut-le-Blanc - Département de la Creuse - autour de 1460/70
D'autres chercheurs ont travaillé sur ce thèmes mais mon étude en Maîtrise  d'histoire de l'art et archéologie à l'université de Poitiers en 1989 sur les petits châteaux de la Creuse, Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale, dirigée par Jean Guillaume du Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance à Tours 
quelques uns de mes  relevés archéologiques sur les tours de la captivité du prince Zizim - Département de la Creuse - à partir de 1481.
Bouganeuf à gauche et Bois-Lamy à droite. 
(école Chastel que j'ai poursuivie ensuite en thèse doctorale sur un autre thème architectural avec une première direction de Jean-Jacques Gloton à Aix-en-Provence, puis avec Jacques Chabot lorsque Jean-Jacques Gloton a pris sa retraite), apportait les premiers éléments décisifs sur certaines voies de cette mutation architecturale. 
Alleuze - Département du Cantal - premier tiers du XV° siècle.
Depuis j'ai continué cette recherche à la quête de nouvelles voies car la question qui arrive à une remarquable synthèse à l'aube de la Renaissance Française, est un véritable faisceau et labyrinthe de confluences qui s'étoffe et à l'occasion et se ramifie de façon parfois surprenante lorsqu'on redescend vers 1400.

 Les repères des textes sont rarissimes et d'autant plus précieux. Ils doivent être tous analysés en fonction de l'archéologie et des chantiers de ces remarquables bâtiments parfois non moins remarquablement conservés et parfois hélas à l'état de ruines avancées. Pour certains que j'ai mis à jour il n'y a qu'à remettre les coussins, allumer le feu dans la cheminée, et vous êtes exactement dans les conditions de vie de la fin du Moyen Âge : c'est stupéfiant.
Pour ces études architecturales sur ce blog, consacrées à ce thème de la mutation du donjon de guerre en donjon résidentiel et maison commune jusqu'à ses répercutions dans le château classique en France, voire les pages /

Châteaux de la Creuse, fin du moyen âge, de la fin du XIV° siècle au début du XVI° siècle : le donjon rectangualire et l'histoire de son mur de réfend, aux sourcesdu passage de l'escalier en vis en oeuvre au hors oeuvre et de l'apparution de la cage d'escalier rectangulaire en oeuvre avant l'arrivée de l'escalier rampe sur rampe/ Second volet : proposition d'analyse de l'évolution des parties hautes des donjons depuis la Guerre de Cent-ans - Septembre 2011
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html

Archéologie médiévale de la fin du Moyen Âge
première partie - Octobre 2013
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
deuxième partie - novembre 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html

Et nous revoici dans l'atelier où ça commence par un flou artistique de séances de poses excessivement courtes, 1 mn, 2, mn, 3 mn, ....
Puis les choses se clarifient surtout sur ces impressions du temps.
Le fait d'avoir dessiné sur des temps excessivement courts nous fait apparaître plus longue la première pose de 5mn. Temps relatif et temps constants, jouent leur plein rôle et ceci se répercute sur les productions de la soirée. Je regrette que Joëlle Amério soit partie avant que j'ai pu photographier son travail car vu sous les angles de la rapidité on redécouvre son étonnant talent et en fait son écriture. Alors Joëlle si la semaine prochaine tu peux nous ramener tes dessins de ce soir, je serais très heureux de les placer sur la page, ici même. Merci Joëlle.
Les temps de poses très courts allant augmentant régulièrement nous servent également à mieux percevoir certaines bases des travaux des chercheurs du groupe, dont celui qui nous a beaucoup questionné ces derniers temps de 

Margaret Laird.

qui nous donne ce soir, juste avant de partir, certaines clés pour entrer dans la préparation de l'élaboration de ses aquarelles en 3D sans trompe l’œil.
Le rouge et le noir sont déclinés en gris bleus, et le rouge en saumon et rouges plus soutenus pour des tracés qui se répondent en échos qui forment le premier état vibratoire des mises en volumes et profondeurs.
Je ne vous en présenterai pas plus du travail de ce soir de
  Margaret Laird
car cet ABCDR est une clé que nous cherchions depuis longtemps et puisque nous l'avons maintenant nous pouvons penser pouvoir mieux progresser dans la rencontre avec l'œuvre de
Margaret Laird

qui, je le signalais la semaine dernière, est maintenant, par sa recherche en atelier du lundi soir, plus en lien avec le travail du groupe grâce à l'arrivée de 

Marina Angelé

qui fait partie de ces artistes qui, par delà leurs professionnalismes très affirmés et aux très grandes qualités tout à fait évidentes, suivent parfaitement les règles que le groupe a fixées pour des candidatures en recherche sur l'atelier du lundi soir pour l'année 2015/2016.  
Cette humilité d'une artiste déjà accomplie face à une recherche évolutive, et déjà tellement qualitative, que Marina Angèle 
démontre parfaitement en seulement quatre œuvres réalisées ce soir.
Bienvenue dans le groupe
Marina

C'est nerveux, c'est puissant, c'est du beau travail.

Cette règle que nous avons peu à peu dégagée d'intégration de nouveaux artistes dans le groupe du lundi soir
nous permet de connaître, de recueillir et d'intégrer des artistes isolés, parfois éloignés, haut de gamme qui sont aussi galeristes comme Marina ou Hervé,  qui ne seraient jamais venus à Cannes en recherche sans la dynamique particulière de ce collectif que nous avons patiemment élaboré et perfectionné depuis 2011. 
Comme le fait remarquer certains dessinateurs du groupe, dont Rémi ou Michel, nous n'en sommes qu'au début : l'aventure pour peu quelle soit un tant soi peu accueillie avec bienveillance par le service culturel de la ville de Cannes qui gère les espaces municipaux où ces travaux peuvent se développer et s'accomplir, promet d'être particulièrement riche et passionnante.

L'évidence du lien se traduit encore avec un très beau travail en démarche de recherche de

François Simonet  

qui ne cesse de progresser, d'avancer, alors que lui aussi est un artiste professionnel très affirmé avec une oeuvre.

Ce retour à l'école de nos remises en question que nous acceptons tous et que nous acceptons de montrer pour avancer : c'est magnifique !
et les dessins, sur de nouveaux risques, sur de nouvelles bifurcations, se déclinent alors en style
où e traits s'épure, s'affirme et la tache se recale
dans une nouvelle participation à la page blanche
en tout nouveau fonctionnement plastique, étonnant !

En revenant à des langages de plus en plus minimalistes (sans esprit de géométrie) nous rencontrons une nouvelle candidate à la recherche sur l'année 2015/2016.

Francesca Messina
que nous allons bien sûr garder pour la rentrée prochaine en septembre.
Donc elle aussi va poursuivre son intégration au groupe sur les quelques séances qui restent pour terminer cette saison 2014/2015.
Elle vient d'Italie à la rencontre de ce groupe qu'elle recherchait.
Bien sûr elle réside partiellement en France, elle ne vient pas chaque lundi soir d'Italie.

En recherche elle nous propose ds mises en place d'écritures, simples, nerveuses, efficaces, qui hésitent parfois
se calent, se mettent en place
jusqu'à ce que l'envie nous vienne de voire une oeuvre achevée
et qui redémarre dans les vacuités de ses expériences toujours recommencées
jusqu'à la saisie d'une série, de gammes d'où cette oeuvre attendue risque jaillir.

Ce travail de recherche et d'extractions des vocabulaires en substrats épurés qui vont ensuite se combiner dans d'autres expériences jusqu'à constituer le langage final de l'oeuvre c'est également tout le travail de

DAMIEN

pour qui le commentaire est presque superflu lorsqu'on a saisi la progression de cette recherche,
Si quelqu'un est convaincu que cet atelier est un authentique atelier de recherches, c'est bien Damien qui le dit haut et fort. Son travail s'inscrit en ce moment purement dans ces recherches de mis en place et d'extractions de vocabulaires pour
des objectifs de fonctionnements d’œuvres, autres ouvertures de créations à partir de ces expériences dans l'atelier : tout le sens que nous donnerons à une manifestation prochaine en étroite participation avec les initiatives culturelles de la ville de Cannes
et voilà
un splendide travail d'épure où apparaissent sans camouflet autant les virtuosités juste mises en place que les relents des extractions plus anciennes. les uns servant les autres dans une recherche, également composition et composante de la recherche, de mise en profondeur du dessin dans la page.

Le travail d'

Hervé Avner
au caractère bien trempé est assez différent puisqu'il part du signe, et ça c'est inattendu. Il a fallu, pour lui aussi, ces expériences de poses très courtes pour que le processus apparaisse au grand jour, comme pour Margaret Laird et comme Cryss en a fait un art
jusqu'au processus créatif global, tel que je l'ai déjà fait remarquer chez plusieurs dessinateurs/chercheurs de la soirée, de François à Damien
à
Hervé Avner

Si maintenant nous abordons une forme de synthèse depuis ces déplacements de couleurs en traits mis en échos en composition des formes, depuis Margaret Laird (que je remercie de se prêter à cette analyse avec la gentillesse et le professionnalisme sur lesquels je sais que je peux compter) jusqu'à Marina Angelé, jusqu'à François Simonet, jusqu'à Damien et jusqu'à Hervé Avener, et j'oublie  Francesca Messina, je peux vous entraîner dans le repérage de la construction du signe jusqu'à son écriture en composante de l'oeuvre.
J'espère être suffisamment clair en amenant dès maintenant le travail de 

Jean-Louis Valéra
au devant de la scène
Je vous propose d'abord de travailler sur les orientations de lumières, sur les ombres propres et les ombres portées, en ricochet du nu sur le mur en arrière plan, sur la fonction de la ligne chez 
Jean-Louis Valéra 
que nous avons analysée la semaine dernière 
Ces zones ombrées se combinent avec des écritures en traits nerveux et à l'économie de leurs tracés
et en un second temps ces traits prennent des valeurs substitutives de la tache de l'ombre propre et de l'ombre portée jusqu'à éliminer progressivement et de façon sélective l'ombre portée. Ainsi les traits forts qui seront dans la lumière (dessin de gauche) passeront progressivement de la lumière à l'ombre (dessin de droite)
  pour retrouver finalement un équilibre bien en place en ombres et lumières, la tache accompagnant l'ombre propre et le trait fort alors que l'ombre portée a disparue de la composition : le trait fort appelé en unique argument de la traduction du mobilier non confondu avec le corps.

Je vous propose maintenant une pose "allégorique" si je puis m'exprimer ainsi, en clin d’œil aux Métamorphoses d'Ovide, avec une regard imagé qui traduit, par delà l'écriture, les réseaux dans lesquels nous allons nous trouver entraîner pour composer un dessin, comme si ces réseaux étaient un peu les abstractions de la forme qui va se transformer et naître pour passer en image "animalière" c'est à-dire "humaine" dans le réel :
Ces signes arachnéens pour des orientations plus naturalistes, voire baroques, voire classiques, voire naturalistes
avec

Rémi
ce soir complice de 
Régine Lavoie.
La construction
la construction prise dans sa toile d'araignée de construction, qui s'épure

s'étire et se retourne sans quitter le cocon, symbole de la matrice dans laquelle naît la figure qui arrive dans le réel réorienté en artéfact
qui se pause en pose et en pause


comme un souvenir projeté dans la ville éclairée par les néons de la rue, image banale en somme. Image que le je du "JE est un autre..." rends à la banalité du quotidien pour masquer avec pudeur de ce travail fantastique de remontée dans la psyché qui s'oppère pour appréhender les mécanismes de genèse d'une oeuvre. Je ne dis pas "expliquer", je dis bien "s'essayer à la métmorphose " en contre courant.
Style de la rue, graffiti exigeant et sans contrainte qui s'envole par-dessus les palissades des chantiers et des jardins
à la rencontre de 
MICHEL F.
et de ses nymphes antiques mutilées et pensives

Rencontre alors avec 

Régine Lavoie
au si joli sourire, aux côtés du tellement sympathique et talentueux François Simonet
Régine Lavoie 
part du signe elle aussi mais elle ne dessine pas, elle prend le modèle, le pose comme bon lui semble sur la page blanche : l'oeuvre est composée...
Magie de l'artiste, insondable talent
Un travail comme ça, est-ce encore un travail ? 
C'en est certainement un qu'il va falloir que j'arrive à décrypter car avec le montage que je vous présente de Régine Lavoie ci dessous, 

je crois que je résume tout le sens de mes vas et viens entre mes deux pages de la soirée
Je

Claude Peynaud
n'ai cessé toute la soirée de faire les allers et retours entre les mise en place à droite et les mises en place à gauche des figures, gommant, redessinant pour gagner aussi la profondeur des deux pages réunies : essayer d'obtenir une synthèse d'équilibre entre les rythmes développés en profondeur et ceux développés en surface en dépassant le cadre de la construction géométrique, de la matrice
je me demandais bien comment j'allais pouvoir présenter ça ! Merci Régine pour ce coup de main inespéré qui me permet d'aller maintenant à la rencontre du travail de

Michel Phelippeau
dont le travail est une nouvelle fois, pour la seconde fois consécutive, la synthèse de tous les items abordés dans la soirée, du signe à l'émergence dans la profondeur de l'espace de la page à sa surface
et je termine sur ce magnifique portrait dans la vacuité de sa page blanche qui, par d'autres vocabulaires, me ramène malgré moi à Ingres, puis à une autre 

petite Joconde de la soirée...

Merci Michel, merci à vous toutes et tous.

Lundi 11 mai, jour de la pose longue et jour de la Sainte Estelle, notre modèle sera

IRINA
la violoniste

 et ce soir je vous la fait
festival de Cannes
avec une descente des marches du Palais, de
REMI
(rassurez-vous, avant de les descendre il les avaient montées. Mais ce n'était pas commencé, alors il est redescendu)
sous les géraniums de la gloire...

Alors que...les compères du jardin Zen du Ryoanji de l'ABAC


se tapent une bonne rigolade avec Rémi

REMI
sur la pose longue nous fait une démonstration très Zen de son art en atelier.
Alors ? 
Le début de la soirée en était bien la conclusion et la rigolade un simple masque baroque du théâtre antique sur les marches du temple. Dessin travaillé comme une peinture. L'auriez-vous deviné ?
ZEN
comme une idole.
Surprenant Rémi et oeuvre surprenante pour une grisaille qui est en fait une véritable méditation.
J'ai découvert ça d'un coup ce soir lorsque je me suis fait rembarrer alors que je voulais photographier l'oeuvre avant son accomplissement final.
Le temps de l'atelier est donc une méditation,  une entrée en méditation ?

Puisque Rémi nous a fait entrevoir cette autre réalité de l'atelier du lundi soir, j'ai envie d'aller voir du côté de moi-même et des autres artistes.

Commençons par moi-même

Claude Peynaud
et le masque contemporain/antique que Vincent Alliot, complice facétieux, m'aide à poser sur mon dessin, tirant la ficelle...
Vincent me crie aux oreilles "Surréaliste" : j'aime bien les bottes un peu organiques...
Le masque de qui est-il ? Je n'en sais rien. Il était là. Je me le suis approprié. C'est tout. Pour finir mon dessin.  
Face et profil, couleur et grisaille, volume et illusion,
 qui suis-je, qui est-elle, "JE est un autre. Tant pis pour le bois qui se trouve violon" écrivait Rimbaud à Izembard le 13 mai 1871. Le 11 mai 2015 Irina ne sortira son violon que pour la photo. 144 ans les sépare presque jour pour jour...Ils sont pourtant contemporains.
et si beaux !.
(les règles de grammaire c'est surprenant !)

Ce soir travail sur les masques, sur les fonds et les formes, ces masques qui regagnent les formes symboliques
du travail du dessinateur au coloriste
qu'on retrouve avec

Francesca Messina

 Déplacement des vocabulaires
En voyant ce portrait je pense spontanément à Jawlewski, au fauvisme et au primitivisme dans le sens de ces expressions plastiques qui ont pu se glisser dans l'abstraction en expressions figuratives, quoi qu'on en pense, chez Kandinski.
(Jawlewski et Kandinski ont travaillé ensemble. Puis Kandinski a créé une autre voie s'émancipant de celle poursuivie par Jawlewski)
En posant l'originalité de cette écriture du nu complet monochrome, et dichrome avec le fond qui révèle la forme, le dessin est bien un masque en ce sens qu'il est à la fois écran du réel et objet de perception intérieure qui peut passer par plusieurs états de la même apparence.
Ce mode des formes, ce monde des apparences qui emprunte un changement de couleur pour varier l'apparence qui amène au fond masqué par la forme.

J'avais demandé à

Joëlle Amério 
de me ramener les dessins qu'elle avait fait la semaine dernière pour vous les présenter.
Ce sont des croquis saisis sur des temps de pose excessivement courts, de une à trois minutes, à cinq minutes par lesquels on suit ce passage de l'écriture au masque de la forme de l'oeuvre en construction pour une expression plastique
On passait de une à deux minutes, et cette première forme en une minute était là comme un lien qui aurait pu exister avec n'importe quelle peinture abstraite de la période Kandinski tant le créateur de l'abstraction a finalement donné des figurations à ses abstractions. Evidemment dans l'atelier de nus l'intention existe mais comment soutenir qu'une abstraction de Kandinski procède totalement du manque d'intention ? Forcément du fond à la forme il y a un projet plastique et la finalité de ce projet passe par l'image dans le réel, par une idée qui passe dans le réel.
(ce ci est un sujet de recherche que je poursuis avec les dessins de nu sur la page 
En augmentant les temps de pose de 3 à 5 minutes les évolutions de la forme (des formes et de la forme en concept) et le masque des écritures qui s'élaborent est encore plus sensible.

Je retourne sur un cliché pris par Michel Phelippeau du travail de Joëlle Amério le 30 mars 2015
C'est absolument étonnant comment Joëlle Amério travaille sur la structure archaïque du masque pour des rendus de travaux finis où plus rien n'apparaît : nous sommes véritablement passés de fond à la forme par des séries de mutations de l'idée au réel, à l'apparence du réel.
de 5 minutes le 4 mai à une vacuité de temps indéfini sur 2h30 la semaine suivante.
(Je ne peux pas donner de temps car sur cette séance de 2H30,  de ce lundi 11 mai en une seule pose, Joëlle Amério a réalisé plusieurs dessins sur la même pose, mais ce soir elle ne m'en a présenté qu'un en plus de ses dessins de la semaine dernière que je lui avais demandé de ramener ce soir )

Nous sommes là sur un temps de création que j'essaie d'aborder de façon raisonnée, en glissant même des outils de "raison(s)" sur une page que j'ai ouverte sur ce blog, à partir de me propres dessins d'ateliers de nus repris en atelier à la maison, et que j'ai tout juste commencée ; ce mois de mai 2015
Claude Peynaud - Clichés et synthèses
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html

Je poursuis donc sur ce monde des apparences pour des structures enfouies derrières des réalités de masques de l'apparence des œuvres, de cette idée qui revient de façon récurrente depuis l'antiquité, la renaissance, du 3° quart du XIX° s. (Arthur Rimbaud) aux conceptuels par lesquels plus rien ne passe plus dans le réel sinon le signe saisi dans l'instant (coup de bâton dan l'eau hérité de la philosophie orientale - idée de l'éphémère et du hasard en soi ; on en revient à Mallarmé) ou détournant le concept rimbaldien (Kosuth - Chaise tout en énonçant "idea as an idea" et en installant son plagia rimbaldien  en performance muséographique sur l'idée avec des objets on ne peut plus "usé" et ininventifs au possible) aux panneau abstraits de Sol Lewitt  qui sont en fait, ironie du sort , des idées qui ont besoin d'énormément d'espace pour prendre leur place dans le réel et qui en reviennent en fait aux conceptions de l'art par les philosophes allemands en sont des antithèses ; ce sont des chats qui se mordent la queue  .
Chez ces "conceptuels" c'est l'idée qui a de la valeur pas l'objet issu de l'idée. Dans cette dynamique l'artefact est anti-art. En fait il apparaît que sous des prétextes de Duchampisme on en soit revenu à l'écriture poétique de Rimbaud et de Mallarmé tout en les ignorant : c'est presque comme si les théoriciens de l'art contemporain avaient ignoré le verbe, avaient construit un faux état intellectuel de la pensée, laissant de côté les expériences des poètes de la fin du XIX° siècle qui sont les véritables sources des ces "idées" avec celles de la philosophie dont Platon en archéologie,  auxquels il veulent revenir en tant qu'objet d'art. Même les référence au Suprématisme de Malévitch dans les texte est un état de faux puisque le principe en a été rédigé par Goethe au début du XIX° siècle. Tout l'appareil intellectuel développé autour de la défense de ces idées démontre en fait le profond état d'ignorance des mutations de l'idée ou la querelle des idées entre plasticiens ignorant les sources poétiques de ce qu'ils revendiquent en inventions, dont chose extraordinaire : c'est un authentique ETAT DE FAUX qui caractérise l' 
art contemporain
tel qu'on nous le vend, car il existe un autre art contemporain.

Extrait de Roselyne Perrodin , Sol Lewitt, le dessin mural ou l'oeuvre comme passage. Dans  Histoire de l'Art - Décors muraux. N° 8, 1989, 
 Voir un état confusionnel lorsque l'installation conceptuelle rencontre sur un plan monumental Support Surface, ou en réduction certaines œuvres des Suprématistes aux Constructivistes Russes du premier quart du XX° siècle.

Cette participation à ce concours sur l'imposture par laquelle Pierre Courtaud invente un épisode de la vie de Descartes, sur un vide bibliographique historique du célèbre philosophe de la Raison,  avec un texte parfaitement écrit et calligraphié comme un manuscrit de Descartes est un moment détourné de l'étude plus conséquente, de cet immense auteur contemporain tout juste disparu, publiée au Castor Astral en 2002 : "La bibliothèque du faussaire " .
Tout de force : en revenant à la science de l'écriture et du récit épistolaire du XVII° siècle Pierre Courtaud créé une oeuvre d'avant garde contemporaine alors que les plasticiens se présentant comme des artistes d'avant garde n'inventent aucun langage nouveau; ça reste des enchaînements installés au niveau ludique des critères philosophiques, des conventions de réception de l'art contemporain.

Avec des petits ateliers comme le nôtre à Cannes, on peut donc aller plus loin sur l'analyse plastique, sans grand risque et sans beaucoup de peine, bien sûr en revenant inlassablement aux éléments de l'écriture t en remettant inlassablement notre ouvrage sur le métier.

La semaine dernière je vous ai présenté en quelque sorte un ABCDR d'une des facettes du travail de

Margaret LAIRD
En voici un "masque" ce soir
Le travail par écran des couleurs travaillées en grisailles rehaussées en ombres et lumières est encore un état d'écran qui occulte le langage premier des réseaux peints.
Les découpes ont alors une fonction combinée aux aplats de peintures en coups de brosses. 
Réduit à l'idée du masque la peinture est une savante construction entre ces mises en profondeurs des traits en échos aux taches et lumières elles-mêmes en "échos" et créent des volumes à nouveau repris et soulignés par des traits qui tantôt se fondent aux aplats, tantôt les dominent.
C'est un langage;
 De nouvelles phrases peuvent en naître et devenir infiniment plus complexes dans le traitement de la densité des pâtes en profondeur alors que nous étions habitués chez Margaret Laird à des techniques de peinture en tableaux savamment équilibrées par des taches et des couleurs sur une seule lumière contenante de l'ensemble : ici les lumières participent à la construction intime des couleurs, des répartitions en taches et des sélections de traits.

Avec les tableau peint sur toile flottante de 

Michel Phelippeau
 les enjeux sont un peu différent puisque la boîte contenant de l'image du nu se divise en deux espaces en camaïeux qui réoriente le camaïeux très sombre du fond mais pas uniforme. Nous avons alors deux mobiliers créés : celui du socle du nu et celui d'un chevaler projeté dans le fond d'un angle de la composition.

Les éclairages sont tous de l'extérieure mais Michel Phelippeau à alors recours à une astuce tout à fait remarquable puisqu'il fait appel au noir intense pour le faire intervenir au même titre qu'un éclat de lumière venu de l'extérieure. Par ce jeu subtile du renversement radicale des valeurs attendues des lumières entre camaïeux et lumières externes, il fait déraper la perception classique d'une sage composition d'atelier. Là encore c'est une voie à poursuivre pour des renversements de constructions qui risquent être tout à fait passionnants : ces masques qu'on retourne.

En deux créations de la soirée nous sommes allés encore plus loin dans ces masques que nous créons en composant.

Bien que 

Vincent Alliot

se soit ce soir tellement amusé de la composition de mon dessin avec un masque réel récupéré dans l'atelier, je le surprends lui aussi à travailler sur les masques qu'il décline sur le corps comme un outil langage, de base de connaissance ou d'accès à la connaissance, qu'il aurait ce soir recherché jusqu'à la mise en place d'une nouvelle science de son art de dessiner
Et c'est véritablement étonnant à plus d'un titre, le miracle "spirituel" qui s'est passé ce soir dans l'atelier, ce travail qui met en lien avec l'esprit général de l'atelier de ce soir et encore plus précisément avec des voies qui rencontrent celles recherchées par Francesca Masséna et par Joëlle Amério.

L'adhésion à cette idée du spirituel dans l'atelier, entrevue à partir de la position de Rémi face à l'achèvement de son travail, a bel et bien une existence de plus en plus forte et présente dans l'atelier.
Un miracle de l'atelier se produit véritablement.

J'ai donc construit ce compte-rendu d'atelier de ce lundi 11 mai 2015 en chassés-croisés des idées et des formes, de la spiritualité à la matière spirituelle.
Je reprends ce jeu...cette construction ludique pour ceux qui pensent que le jeu existe nécessairement à la base de toute création artistique : de quel "jeu/je" s'agit-il, j'ai posé la question plus haut dans ce compte rendu de cette soirée et je n'y réponds que sous le sceau du jeu du travail de cet autre qui n'est pas moi sauf dans la perception projective que je peux avoir de son travail, appropriation comme je me suis approprié le masque de l'autre pour terminer mon dessin : qui suis-je ?

"Me" voici donc en état de "projeter" une nouvelle fois sur un travail de la soirée, sur celui de

Jean-Louis Valéra
tout compte fait je préfère l'expression "risquer une approche analytique"
Nous revenons ce soir à une production pluriel de Jean-Louis Valéra.
Je commence avec cette composition en boîte contenant du modèle aux grands supports de l'espace aux dessins réduits au petit rectangle du téléphone que le modèle tient dans sa main.
Ces sont des masques, des écrans, des glissements sur les supports des images en deux temps qui se confondent par les traitements uniformes des noirs et des blancs. Construction en panneaux en un temps de la scène avec ses "coulisses" autour du modèle, et construction projetée en avant d'un espace de vacuité récupéré par des horizontales sur les obliques du chevalet et panneau posé dessus. Le modèle ne voit aucun de ces espaces qui s'affrontent nullement avec son espace réduit à ce qu'il (elle) voit sur l'écran de son téléphone.
Si on avait voulu traiter le thème de l'enfermement par le masque du réel, je pense qu'on serait difficilement allé au delà de cette image qui se présente comme une tautologie des vocabulaires. 

Les écritures, les vocabulaires sont des enfermements, des masques de l'idée.

qui peuvent se réorganiser mais qui restent structurés sur l'espace du modèle et "l'autre" espace avec des écritures bien spécifiques cette fois-ci : taches et réseau pour le modèle et son espace, vacuité du blanc de la page pour "l'autre" espace.
 puis le principe rentre dans une mise en scène du modèle en schéma plus simplifié ou synthétisé des deux principes élaborés, avec récupération du trait en ligne de sol
pour finir par une projection de mobiliers en ricochets des horizontales qui passent dans le réel par la perspective de l'estrade sur laquelle pose le modèle jusqu'à la table sur tréteaux, elle aussi en perspective, projetée en arrière de l'espace du modèle : ce montage est une récupération de l'espace de l'atelier en outil plastique.

Nous sommes là sur des récupération de l'atelier en outil plastiques polymorphe, entre recherche du réel et interprétation onirique de ce réel pour des recherches plastiques; les masques bougent.


Marina Angelé
va ce soir conclure cet atelier avec des tonalité vibrantes, expressives, presque précieuse qui jouent sur les formats des pages
avec des "mêmes" qui ne sont pas identiques dans le déplacement de l'artiste autour de la même pose de l'atelier. Ombres portées et ombres propres se disputent la traduction plastique du modèle en complémentaires de couleurs magnifiquement bien gérées, que des traits savamment colorés hiérarchisent entre "peintures en dedans" et "peintures en dehors", thème que nous avions déjà bien abordé dans des séances précédentes depuis l'année dernière, mais ce soir avec un nouveau souffle apporté par Marina Angelé qui termine ce compte-rendu par un
splendide point d'exclamation
Merci à toutes et à tous
Et puis si vous voulez contacter IRINA voici des liens

Pour la séance du lundi 18 mai 2015, jour de la Saint-Eric, notre modèle sera
Isabelle
Le lundi 25 mai, lundi de Pentecôte, il est probable que nous organisions une séance pour rattraper un peu les deux semaines qui manquent pour terminer le trimestre, puisqu'on peut lire que l'année à l'ABAC se terminera avant le 21 juin, c'est-à-dire pour nous le lundi 15 juin. Des artistes de l'atelier du lundi m'ayant fait part de leur profond mécontentement, puisqu'ils ont payé pour des trimestres entiers, je propose cette solution ainsi qu'une reprise de l'atelier le lundi 25 septembre.
Je donnerai prochainement sur ce blog, selon la réponse des participants réguliers et inscrits en recherche,  la liste des artistes qui composeront le groupe de recherche du lundi soir sur la reprise de l'année 2015/2016.
Une fois l'atelier redémarré, si cette disposition est respectée, les artistes paieront leurs cotisations à l'ABAC pour la participation à ce groupe.
Séance de lundi Lundi de Pentecôte avec

Le lundi 1° juin, jour de la Saint-Justin,
notre modèle sera 
Carolyne

Le lundi 


Le lundi 15 juin, dernière séance de l'année, jour de la Sainte-Germaine, notre modèle serra
Marina

Ce soir lundi 18 juin, jour de la Saint Eric,
notre modèle est 

ISABELLE

Nous vivons à l'heure du festival du cinéma à Cannes
avec nos icônes 
Alexandra ROBIN, Cédric BOUET, Léopold BELLANGER et Sarah LARDY
Deux réalisateurs, un acteur/réalisateur et une assistante réalisatrice.
Retrouvez les sur la page de ce blog, 
68° festival du cinéma - Cannes 2015 - Alexandra Robin - Cédric Bouet - Léopold Bellanger - Sarah Lardy
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Nous voici maintenant avec les dessinateurs de la soirée
ESPRIT 
DE RECHERCHE

Les productions de la soirée ne sont pas très nombreuses mais, je le crois sincèrement, d'une très grande qualité allant toujours croissante
et pourtant
les artistes ne sacrifient pas à des redites de leurs succès passés comme ces producteurs de toujours le même tableau, le même dessin, la même photo qui leurs assurent de confortables revenus.
NON
Ils vont vers le précipice au bord duquel ils vont jongler avec le risque,
C'est cet état d'esprit que nous demandons aux artistes déjà un peu confirmés qui voudraient nous rejoindre.

Pour entraîner le débat je vous propose de vous montrer tout d'abord les travaux des dernières arrivées postulantes pour une inscription ferme dès septembre 2015, qui ont pris leurs marques dans l'atelier et qui maintenant se lancent véritablement dans cette aventure.
C'était important cette étape d'intégration dans le groupe qui, ce soir, n'est pas très nombreux et en plus deux dessinateurs ne me donnent rien à vous présenter; c'est aussi ça la recherche, risquer la voie qui aboutit à une impasse, et en ce qui me concerne je peux même dire sans moquerie superfétatoire que suis assez spécialisé dans les "impasses"

Marina ANGELE
Voilà c'est tout simple
Ecriture réduite au minimum de son efficacité pour une gestion complète de la page entre vacuités et investissements
C'est tout simplement superbe !

La couleur intervient alors
le trait s'efface
et se recompose avec la couleur : la mutation est opérée

Voici en quatre étapes une création qui éloigne quasi totalement cette production de ce soir des autres productions présentées sur cette page de blog depuis que Marina a rejoint le groupe pour s'y inscrire à la rentrée.

Pour le groupe c'est véritablement impeccable.

Toute aussi qualitative bien qu'assez différente est l'intégration de

Francesca MASSINA
Lundi prochain, sur ces excellentes bases, Francesca Massina doit nous apporter des œuvres de son atelier.

Ce sera très intéressant car des liens plastiques semblent se nouer avec certaines démarches de
REMI
que nous connaissons déjà; il est vrai, mais qui remises sur le chevalet, évoluent sinon dans le résulatat ou dans la construction, pour le moins dans des approches moins systémiques au regard du langage qu'il a développé jusque là.


Ces impressions de fusions d'un artiste à l'autre, d'une évolution à l'autre chez le même artiste c'est encore ce constat que je fais ce soir avec les travaux d'Hervé Avner et de Vincent Alliot

Hervé AVNER
Je lui ai même demandé de signer son dessin pour que je ne le confonde pas au montage de la page
avec un dessin de Rémi, bien que les langages de base ne soient pas tout à fait les mêmes.
J'avais déjà été piégé par ces effets d'atelier, lorsqu'on parvient à ce niveau de qualité, j'ai donc voulu éviter de reproduire cette erreur de confusion des dessins.
Maintenant 
Vincent ALLIOT
avant d'aller vers des ruptures plus radicales avec une nouvelle phase de la séance de ce lundi soir 18 mai 2015 
A un certain niveau de maîtrise de son art, l'artiste va évoluer en recherche tantôt de façon très subtile comme on vient de le voir avec ces magnifiques exemples de Rémi et d'Hervé puis avec très beaux petits dessins de Vincent Alliot, achevés, de la soirée

Soit de façon beaucoup plus franche

comme avec

Joëlle AMERIO
 En étapes de ruptures plastiquement conçues mais par phases
pour finir par reprendre le cours de la composition plastique complète, une fois les nouveaux vocabulaires éprouvés et mis en place : on a une sorte de boucle sur cet atelier depuis Marina Angelé en début de présentation de la soirée.
Voici donc ci dessous l'aboutissement de la recherche de Joëlle Amério, sur cette séance et c'est très beau.

Passons alors à des expériences "uniques" qui vont permettre de relancer la question du sens de la recherche.

D'abord avec cette position basculée de 

DAMIEN
qui, sur la totalité des dessins qu'il a fait de la soirée ne me donne que celui-ci à vous présenter.
Ce qui veut dire que toutes les phases exposées avec les autres dessinateurs existent bien
chez Damien mais comme avec Hérvé Avner, elles restent "invisibles": ces dessins et œuvres que les  artistes détruisent fréquemment pour ne pas laisser de trace "imparfaite" de leur évolution.

Je crois, par ailleurs, que c'est la première fois que Damien nous propose un nu avec un visage complet totalement intégré au corps sans aucune rupture d'écriture entre tête et épaules. En plus sur une tête totalement basculée qui accentue ce mouvement "projeté" du nu qui s'abandonne et ne s'abandonne pas puisqu'on sent une certaine tension intérieure; serait-ce celle de la dualité  de l'artiste saisit par la sensualité de la pose et la tension de la recherche qui l'en distancie ?

Moi aussi 
Claude PEYNAUD

n'ai qu'un dessin à montrer mais j'y ai gardé tous les dessins que j'ai exécutés de la soirée. En revanche j'ai beaucoup gommé et surchargé pour aller vers des bifurcations symbolistes car toute la soirée, et je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé à Paul Gauguin qui est loin d'être l'artiste que je regarde le plus lors de mes recherches en bibliothèque

Je reçois aujourd'hui une réponse en RAR de l'ABAC par Nicole Rascle (ne sachant pas si le CA l'a approuvée car elle a été rédigée après le CAsur un courrier que j'avais adressé au Conseil d'Administration de l'ABAC pour la réunion du CA du 12 mai où je n'ai pas pu me rendre en tant que membre du CA "élu" (c'est ici un euphémisme) dans les mêmes conditions que les autres membres de ce CA.
Alors que mon courrier allait dans le sens d'une gestion de ce groupe pour qu'il reprenne ses activités dans les meilleures conditions possibles à la rentrée 2015/2016 avec des adhérents fiabilisés et intégrés à l'esprit du groupe, qui auraient apportés leurs contribution en cotisation à l'ABAC, je reçois un texte assez peu convivial et assez peu en accord avec l'esprit associatif, construit sur des arguments "juridiques" (sans loi) et de "règlements" (sans règlement) sans aucun rapport avec l'objet de mon courrier et en nombreux abus de lecture et de prêts d'intentions. 
Ayant envoyé un double de mon courrier à Monsieur le Maire de Cannes, Cabinet du Maire, j'espère que la réponse aura suivie le même chemin.
Cette association étant en perte importante d'adhérents et de budgets, voire de propositions attractives, j'avais cru que ma proposition aurait été la bienvenue car elle allait dans le sens d'un rétablissement. Au lieu de cela je reçois une fin de non recevoir avec en fin de rédaction un avis en terme de "perturbation"

Ces soir Lundi de Pentecôte l'atelier a eu lieu et j'ai repris cette lettre de Nicole Rascle  -d'abord reçue en RAR  puis en courrier simple - avec certains membres de l'atelier. Il en ressort que cette lettre n'est effectivement en rien une réponse à la lettre que j'ai envoyée. Certains prétendent que c'est volontaire, d'autres qu'il y a une incompréhension fondamentale entre les deux positions.

JE REPRENDS  D'ABORD L'IDEE DE L'INCOMPREHENSION
Depuis 2011 je construis empiriquement, et avec ceux qui m'ont rejoint, ce groupe de recherche sans en avoir clairement énoncé les intentions ni les principes (andragogie) pour ne pas perturber une association qui fonctionne essentiellement avec des retraités de toutes professions et des binômes professeurs/élèves, voire en académies libres.
Avec cette création d'atelier de recherche ces schémas sont totalement dépassés mais un atelier de recherche n'est pas plus et pas moins au sein de l'ABAC une "entité distincte" que n'importe quel cours de sculpture ou de peinture, sauf que l'animateur est bénévole et que le coût de participation se réduit à une adhésion à l'ABAC de 130 € l'année et au 5 € perçu par séance. Ce n'est donc que du bénéfice pour l'association : c'est ça défendre les intérêts de l'association, pas niveler par le bas ni créer des ateliers systématiquement déficitaires qui n'intéressent personne.
En revanche, un groupe de recherche qui fonctionne très bien et qui s'est constitué avec des artistes confirmés ne peut pas être remis en question par des pré-inscriptions prioritaires en termes " d'ateliers libres" à chaque rentrée. Surtout lorsqu'un document circule, sans nous en informer, de pré-inscriptions gérées par le CA de l'ABAC qui, dans l'état actuel de sa composition (moi excepté), n'a pas les qualifications nécessaires pour gérer une composition d'atelier de recherches en arts. Je suis le seul à avoir cette compétence : il me semble alors normal d'en gérer la composition en artistes, et donc d'en faire la demande au CA dans le respect des fonctionnements associatifs.
J'ai donc fait la demande de gérer moi-même ces inscriptions sur cet atelier et comme les artistes chercheurs ne sont pas forcément argentés mais qu'ils représentent un plus non négligeable pour l'association et pour la ville de Cannes en termes qualitatifs et de réputation de l'ABAC, j'ai également demandé qu'une certaine souplesse soit acceptée par le CA de l'ABAC qui de toute façon percevra l'intégralité de l'argent des inscriptions sur cet atelier appelé ACRC (comme un autre s'appelle atelier de sculpture ou de peinture) avant la fin du premier trimestre de l'année associative  (dernier trimestre de l'année en cours).
Dans le passé des mécènes comme Danielle Bénitsa Chaminant et son mari Claude Chaminant, aux côtés de Pierre Marchetti, nous avaient aidés dans l'équilibre financier demandé par l'ABAC. Et nous avons pu continuer. Personne n'a parlé de "perturbation" à cette époque .
C'est cette demande de gestion de l'effectif de cet atelier de recherche par une personne hautement qualifiée  qui vient d'être refusée : je trouve ça inacceptable et d'autres me répondent "ils n'y ont rien compris".
Evidemment c'est très novateur tant à l'ABAC que dans le champ culturel cannois.


Maintenant les réponses inadaptées de ce courrier de Nicole Rascle.

J'aimerais beaucoup que la reconnaissance du droit citoyen soit effective dans cette association au regard du droit que les adhérents peuvent se regrouper hors association pour faire ce que bon leur semble (se prévalant ou ne se prévalant pas d'adhérer à l'ABAC et ne devant aucun compte à l'ABAC), ainsi que le droit de regard et le devoir de transparence de la gestion de l'association face à des membres du CA qui se croient tout permis même à faire des réponses qui vont en contresens des intérêts de l'association, qui sont en prêts d'intentions et qui se mettent en position de compromettre au moins une part de l'avenir de l'association qu'ils croient ainsi défendre, voire en incompétence artistique. Si cette transparence de gestion avait été observée je n'aurais pas découvert en pur hasard ce document de pré-inscription géré par l'ABAC de l'atelier du lundi soir, et j'aurais pu envisager autrement les démarches quand à rétablir le caractère particulier de cet atelier tout à fait nouveau et qui sera une belle vitrine tant pour l'ABAC que pour la ville de Cannes, s'il se reconstitue à la rentrée 2015/2016.

Les questions financières évoquées dans ce courrier

La gestion des modèles est la même que dans les autres ateliers de nus de l'association et ces modèles sont entièrement défrayés avec les 5 € que chaque dessinateur donne à chaque participation. Cette caisse de défraiement des modèles n'est pas assujettie à la gestion comptable de l'ABAC par organisation consensuelle des ateliers de nus, sauf pour certains d'entre eux qui n'arrivent pas à défrayer les modèles par les tribus payés par les participants à chaque séance : dans ce cas c'est le CA de l'ABAC qui engage l'argent public et des adhérents comme pour d'autres ateliers à intervenants rémunérés qui ne couvrent par leurs frais de fonctionnement.
Le Groupe ACRC ne reçoit aucun argent et n'est pas constitué en association, seulement en atelier qui a un nom : Atelier Collectif de Recherche Cannois.

Je laisse de côté les extraordinaires insertions de Nicole Rascle sur le respect de la loi et des statuts compte tenu de mon expérience de ces points particuliers par le CA de l'ABAC depuis le 20 mai 2014 jusqu'à la dernière Assemblée Générale...
Je commence le compte rendu de cette soirée de lundi de Pentecôte par un petit hommage à

François SIMONET
(ci dessus)
 diplômé d'écoles d'art et professionnel de l'art qui n'hésite pas chaque lundi, même sur un férié comme aujourd'hui, à faire le chemin aller et retour depuis Lorgues dans le Var pour venir travailler avec nous.
François Simonet est un nouveau venu dans cet atelier. 
Pour participer à nos recherches il s'est inscrit à l'ABAC, et depuis le début de l'année 2015 il a trouvé une place qui lui est propre, enrichissant les recherches de vocabulaires qui font la spécificité de cet atelier de nus du lundi soir

Son travail - tout comme lui-même - est d'ailleurs vivement apprécié, évoluant par nuances très subtiles qui brusquement débouchent sur de véritables inventions, toutefois inscrites dans la lignée d'autres recherches d'autres artistes du groupe évoluant tantôt comme l'arborescence de l'arbre de Paul Klee et tantôt comme des carrefours d'écoles (en exemple les pleinairistes, depuis à peu-près les années 1820/40 qui se retrouvent Romantiques et  plus tard Impressionnistes, puis appartenant à toute la cohorte des écoles issues du plein air dont le Divisionnisme ou le Fauvisme)
Il suffit de regarder
L'exposé sur le rôle des masques, du compte rendu du 11 mai, se répercute ici de façon absolument brillante.
Peu à peu, grâce à des participations de la qualité de celle de François Simonet et des items mis à jours au gré des dynamiques des rencontres des recherches des artistes sur un temps constitué et collectif de travail, l'atelier travaille en construction de voie(s) originale(s).
C'est très flou au départ et peu à peu ça avance, à tel point, comme je l'ai fait remarquer avec l'atelier des la semaine dernière, qu'en développant les photos de la soirée, je n'arrive plus toujours avec certitude à identifier tel ou tel dessinateur derrière tel ou tel dessin. 
Je vais donc désormais demander aux artistes de signer leurs œuvres, comme Jean-Louis Valéra - absent ce soir car il rentre tout juste d'une expérience pleinairiste sur les sables de l'Atlantique (merci Jean-Louis pour ton message) - autre professionnel de l'art, le fait à chaque séance.

Ce problème je le rencontre encore avec deux artistes de la soirée, pourtant travaillant en intégration au groupe sur le dernier mois de l'année 2014/2015, pour une inscription dès la rentrée 2015/2016.
Comme quoi cet atelier est véritablement un outil, une entité spécifique de recherche, qui s'impose peu à peu en méritant véritablement son nom de 
A.C.R.C.
(Atelier Collectif de Recherche Cannois)

Francesca MESSINA
nous présente ce soir deux aspects de son travail. 
Une première face avec ses dessins bleus que nous connaissons bien maintenant, et qui deviennent de plus en plus expressifs et beaux
avec parfois des "temps de chefs-d’œuvres" dignes de la Renaissance Italienne
et parfois des temps de reconstruction du dessin



qui vont directement à la rencontre d'autres vocabulaires comme celui de

Marina Angelé
si on soustrait son trait à la couleur
qui elle aussi produit ce soir en deux temps


et s'émancipe à nouveau vers encore une nouvelle voie en prise de risque(s)


comme toute recherche l'est à son initiation.

STEPHANE
sous des airs très distants est en plein dans ce sens de la rechercher où on va chercher le risque


Ces risques que l'on prend pour aborder la recherche de fond avant même d'en faire une forme
c'est le sens de l'évolution de 

BRIGITTE


qui nous surprend encore, qui évolue, qui avance dans des méandres où la naissance du style préfigure la forme

Ce travail du tout au fragment qui préoccupe ce soir

DAMIEN
qui ne me donne ce soir que ce seul dessin à photographier, comme si ce dessin
était à lui seul la synthèse de tout le sens de sa recherche de ce lundi de Pentecôte.

J'adore, ces démarches : on ose surprendre, on continue à ne pas se satisfaire des acquis mais ces acquis resurgissent dans la qualité des audaces et ici c'est absolument évident : ce chemin qui mène à la liberté de l'artiste qui échappe si souvent  au comprendre du tiers.

Je vais compliquer l'affaire avec l'approche que je

Claude Peynaud
vous propose

Entraîné dans l'aspect ouaté de ma page je construis des nymphes dans les nuages. Je n'ai pas besoin de dessiner les nuages, seulement à répartir les poses de telle façon qu'elles semblent reposer dans un univers floconneux de la structure du papier. Je complète ici ma recherche en atelier à la maison sur mes JOGGING en faisant intervenir volontairement sur le gaufré du papier ces éclairages artificiels de la salle (ces lunes d'usines eussent dits les Futuristes), si particuliers qui me gênent terriblement habituellement mais que j'exploite ce soir. J'aime beaucoup rendre visibles ces jeux invisibles de l'environnement qui réorientent le travail : c'est un autre Acte de dessiner, c'est une autre approche de l'art.

Ce travail au trait est toutefois loin et proche également du travail en vibrations de

Hervé Avner


qui peu à peu nous rejoints sur la composition
et cousine avec Francesca Messina dans la saisie de la pose
pour de nouvelles émancipations en travail déjà construit et conçu en dessin comme un tableau
avec ces différents espaces organisés sur les diagonales et les basculements du fond de la page à l'espace réel, avec des corps tronqués qui émancipent la composition des limites du support.
Beau travail !

Et soudain une visite, celle de

REMI
qui vient nous annoncer qu'il regrette de venir si tard car il prépare une exposition à Mouans-Sartoux, dans le cadre d'une participation aux expositions des artistes qui travaillent dans cette ville proche de Cannes, très active sur le plan culturel.

Mouans-Sartoux
où nous retrouvons les artistes du lundi soir
et en particulier 
Rémi Bernard
en très culturel entretien avec Madame
Marie-Louis Gourdon
Première Adjointe mansoise, déléguée à la culture, alors que
Monsieur l'ancien Maire et véritable légende mansoise
André Aschieri
assistait à cette rencontre riche de promesses d'avenir pour la culture de la commune
Rémi Bernard
présentant en avant-première une de ses œuvres qui sera un des fleurons de la participation de l'ACRC au Suquet des Art à Cannes le dernier dimanche d'août. Les artistes de l'ACRC exposeront des œuvres de leurs choix effectuées sur le temps de l'atelier de nus du Lundi soir ou des œuvres de leurs propres ateliers  issues de leurs recherches effectuées en atelier de nus du lundi soir, que ces œuvres soient des nus, des compositions ou des paysages, ou tout autre sujet, car c'est le langage constructeur des œuvres qui est recherché, pas nécessairement  le thème.

Peut-être y retrouverons-nous aussi cette autre oeuvre, premier volet d'un diptyque que
Rémi Bernard
présentait à 
Pierre-Jean Blazy
Président des Mots d'Azur
qui ne manquait pas d'inviter Rémi Bernard à la prochaine soirée au château de Mouans Sartoux le vendredi 5 juin à partir de 19h00.
Autre invitée présente à la manifestation
Annie Jacquelin
qui présentera un de ses poèmes à la scène ouverte : on peut-être plasticienne de talent et 
amoureuse des muses.
Alors que 
Francesca Messina
venait vers nous avec ses deux beaux enfants. La photo avec Rémi était de rigueur alors que Stéphane, comme à son habitude se cachait dans un coin


A vendredi soir 5 juin, au château de Mouans-Sartoux avec  ces artistes et bien d'autres...
Et le 21 juin n'oubliez pas la 2° nuit de la poésie au Suquet
Rendez-vous sur ce blog sur ma page
2° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin Cannes 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html
mois de juin 2015
Les préparatifs avec trois associations :
Les Mots d'Azur
L'Ensemble Vocal de Cannes
Moulin Fortville - Musée Victor Tuby 
Les couleurs de Cannes et de l'Association du Moulin Fortville - Musée Victor Tuby

L'art et la culture sont de formidables champs de rencontres et de messages de paix lorsqu'ils ne sont que ça.
A l'atelier du lundi soir nous pratiquons l'engagement artistique seulement pour
 qu'on nous laisse travailler en paix

ET LA FÊTE CONTINUE



Ce soir
Le lundi 1° juin, jour de la Saint-Justin,
notre modèle est 
MARINA
(Alain qui devait poser ce soir s'est excusé car il est retenu par son travail. Alain nous a promis de venir poser dès la rentrée 2015/2016)

ON BOIT AU RETOUR DES SABLES D'OLONNE DE 
Jean-Louis Valéra
et c'est 
Vincent Alliot
de retour du Lubéron qui nous rapporte 3 splendides Côte du Rhône,
 un
véritable délice
et on fête encore le retour d'Ecosse de
Margaret Laird
qui va bientôt repartir pour Londres
avant de préparer également un exposition d'été dans son ermitage de Marie dans l'arrière pays niçois, basse vallée de la Tinée, dans un splendide site alpin
Dans ses terres d'Ecosse où elle a peint deux toiles, préparant pour ce soir un festival de splendides aquarelles, atteignant en atelier de nus ces points d'orgues auxquels elle nous a quelque fois pourtant habitués
Regardez c'est tout simplement superbe
cette synthèse de la page blanche avec les gris, les noirs et les roses qui composent traits, pilosités et carnations

Voilà, l'atelier de ce lundi 1° juin est lancé !

Alors que Rémi et Stéphane ne me donneront rien à photographier ce soir
 on rebondit avec le travail de

Francesca Messina
aussi pur et angélique que son sourire
(veuillez m'excuser pour les tracés noirs. Francesca travaille sur des feuilles assez fines et pour éviter de photographier en même temps le dessin qui est sous la page en dessous je suis obligé écarter la feuille du carnet, d'où ces tracés d'ombres sur l'objectif)
de séance en séance le travaille se construit, se "globalise" sans perdre la moindre parcelle de la qualité du langage de base, d'une finesse et d'une sensibilité tout à fait remarquables. Et ces qualités, lorsque le dessin aborde le réalisme du protrait, ne sont en rien remises en question... bravo...beau travail !

Bien sûr dans la foulée j'ai envie de vous présenter le travail de 

Vincent Alliot
qui, lui aussi, travaille sur des "maintenances" de ses extraordinaires qualités pour pousser le dessin dans voies pourtant très différentes
Décidément plus la fin de l'année avance et moins nous quittons les crêtes du très haut de gamme.

Bien sûr vous croyez que je fais des effets des styles.
Mais non, regardez encore le travaille de ce soir de

François Simonet
eeet si vous osez me soutenir que son travail n'est pas lui aussi un perfectionnement sur de nouvelles voies je vais me poser des question sur votre façon de regarder un oeuvre d'art, car nous sommes dans la création artistique dans ce qu'elle a de plus fondamentale
de plus étonnant
de plus convaincant


Je

Claude Peynaud

vais enchaîner sur des synthèses que, misère de mon âme, François Simonet va me réduire à une recherche  de l'année dernière que j'avais faite sur les sources des Demoiselles d'Avignon de Picasso.
A travers ce dessin sur une feuille qui est ce qu'elle est, remonter pile/poil à ce que j'ai recommencé à rechercher, bravo François !
Si je vous donnais les réflexions de ce soir qui m'ont contrariées mais à un point...et qui étaient tellement vraies !
Je cherchais le "laid" et tant Damien que Vincent de passer derrière moi sifflotant aux oreilles "Faux, tu cherches le beau!" !
Mal barré le mec, heureusement François est intervenu...merci pour la leçon, je la reprends dès la semaine prochaine.

En attendant je vous présente le travail d'un de mes détracteurs

DAMIEN
qui est en pleine recherche d'efficacité des capacités des langages les plus épurés possibles. Ceci est particulièrement évident par le traitement du bas de la jambe droite de la figure de gauche, spontanément traitée en raccourci par conjugaison parfaite des traits, des ombres et des volumes : très peu d'intervention et tout est là, parfaitement combiné avec le haut de la même jambe plus réceptrices d'ombres propres et portées.
Si on descend vers des figures plus complexes où les raccourcis composent complètement les figures à la place des profils, on comprend les enjeux de Damien qui évoluent à une vitesse remarquée par bon nombre de dessinateurs depuis quelques séances déjà.

Alors puisque j'ai abordé ce jeu des raccourcis et des compostions dans l'espace, des perspectives recomposées avec les raccourcis j'en arrive au travail beaucoup plus facile à découvrir d'

Alexandre Luccini-Montiel

en le plaçant dans ce compte-rendu de la soirée après le travail de Damien 
  Alexandre va travailler sur ses réseaux et composer ses figures par des traitement d'ombres et de volumes également étroitement liés dans la même conception plastique de la figure
c'est l''utilisation du trait répété qui va faire qu'une émergence originale vas se passer - si tant est qu'Alexandre n'ait pas déjà une création originale très affirmée  - avec le traitement de la perspective par le même réseau de traits, tant et si bien que c'est la page entière qui se trouve impliquée dans une composition de figure dans un paysage perspectif urbain
Nous sommes tout à fait dans ces liens plastiques par les glissements des outils unifiés ou rendus à des ABCDAIRES qui font que la maîtrise des outils peut sélectivement faire jaillir la figure du papier de manière extrêmement minimale ou l'intégrer à un ensemble esthétique qui dissout les figures les réduisant à une seule avec des redondances reprises en ricochets : en quelque sorte depuis mes essais de ce soir, en reprise de mes recherches sur la "naissance conceptuelle des Demoiselles d'Avignon" de Picasso qui sont aussi dans ce carrefour proposé par François Simonet, au travail de recherche de parfaite synthèse minimale de Damien pour une efficacité signifiante maximale, nous sommes là dans le creuset même de ce que le travail en atelier collectif peut avoir d'intelligence efficacité pour de nouvelles exploration de bifurcations. C'est aussi le sens un peu plus mis à jour de l'évolution du travail de Vincent Alliot depuis le début de l'année, de Rémi avec ses grisailles, de Michel Phelippeau avec son savant travail sur le rapport de la page blanche à la figure, de Régine Lavoie et de ses écritures vibrantes encore différentes des réseaux et des mises en place d'Hervé Avner ou de Stéphane et d'un autre dessinateur qui veut rester encore anonyme, eux mêmes différents des rapports de la tache au trait et au blanc de Cryss, à la couleur de Joëlle Amério et de Margaret Laird, et bien sûr nous attendons les évolutions du travail de Marina Angelé et de Francesca Massiera, pour essayer d'approfondir encore ce sens du travail de recherche que d'autres chercheurs du groupe peuvent encore faire repartir. J'ai gardé dans ce sens deux productions de la soirée

Jean-Louis Valéra
qui me demande, d'entrée, de vous présenter ce montage tel que je l'ai découvert sur son chevalet :
travail d'épure sur la danse eut annoncé un de mes professeurs d'art antique à la fac de Tours/CESR ou à celle de Poitiers/CESCM.
La danse dans la peinture grecque est un thème qui m'a toujours fasciné, car c'est un thème peint sur des vases et qui utilise le corps dans une vision totalement différente de la notre et nous n'en voyons rien.

 L'essentiel de la peinture grecque n'est connue qu'à travers les vases peints.
J'imagine l'artiste grec avec devant un vase comme aujourd'hui nous avons une feuille de papier. Cet artiste qui saisit des poses sur des volumes et qui en fait des guerriers ou des danseurs selon la commande ou son désir, car la pose pour la pose ne varie peu puisqu'il s'agit du corps en mouvement ou mis en illusion de mouvement pour une pose parfaitement stable (voir le début de cette réflexion sur la séance consacrée à ce thème du rapport de la pose à la pause) , instrumentalisée et mise en scène pour servir tant l'idée de la danse, de l'orgie, du sport que du combat. Que devient alors l'idée de la mimésis platonicienne ?
Platon n'aurait-il eu qu'une perception orientée de l'art sans voir la profonde vérité de l'art de son époque ?
Pour en finir avec cette rupture à l'idée contemporaine du nu  depuis la Renaissance à nos jour, comme nous l'avons abordé sur une séance précédente de Giorgione à Modigliani, à des retour à la Véronique avec les anthropométries d'Yves Klein.
Jean Louis Valéra
ce soir, 
nous a bien fait avancer sur un nouveau degré de réflexion sur le mouvement, à partir de la composition de poses fixes recomposées en triptyque qui traduisent l'amorce d'une composition de scène en mouvement qui peut être celle de la danse antique au nu académique.
Voici encore un autre aspect de la mise en mouvement de ce rapport de la figure à la page et aux pages.

Il faut effectivement changer totalement notre regard contemporain sur l'idée de la figure en atelier, du nu ou de toute autre saisie du corps arrêté pour des nouveaux mouvements d'illusions, de plastiques et il ne faut surtout pas avoir peur d'aller chercher là où l'autre ne vous suivra peut-être pas alors qu'il a participé au même temps de pose, sous un angle quasi identique sur le même temps de pause.

Et qui donc plus que

Michel F.
remet en question cette idée de la pose et du mouvement ?

Merci à tous, tous nos vœux à Cryss et à Régine Lavoie, que nous espérons revoir bientôt en pleine forme.

PLUS QUE DEUX SEANCES AVANT LA FIN DE L'ANNEE 2014/2015, MAIS VOUS LE SAVEZ, NOUS DEVONS NOUS  REVOIR PENDANT L'ETE 
DES LUNDI PROCHAIN NOUS DEVONS FIXER LE PREMIER RENDEZ-VOUS, DEBUT JUILLET, DANS LE PARC DE LA BIBLIOTHEQUE DE NOAILLES, AVEC L'ACCORD DE SON DIRECTEUR QUE NOUS REMERCIONS SINCEREMENT.
Sur les deux semaines à venir je donnerai la composition du groupe ACRC pour les rendez-vous de l'été et la reprise fin septembre. A l'occasion de la première séance 2015/2016 de reprise je commencerai à demander à chacun, lorsque nous aurons la certitude de pouvoir reprendre nos recherches en adhérents à l'ABAC, le versement de la cotisation annuelle, qui, pour l'instant est de 130 € . 

Nous devons également commencer à réfléchir sur l'emploi du petit fond de caisse que nous avons, en toute légalité et indépendance, pour nos activités de l'été et la reprise en septembre.
Lundi prochain nous rendrons les 50 € que l'ABAC avait déposé dans notre fond de caisse et que nous n'avons jamais utilisé.

Restez sur cette page, 
à partir du 15 juin, c'est ici que vous aurez, en toute transparence, les activités du groupe jusqu'à la reprise en septembre.
Ensuite, j'ouvrirai une nouvelle page 2015/2016 et nous pourrons accueillir les artistes qui se présenteront pour intégrer notre esprit de recherche.
Pour ces nouveaux candidats, une fois que le groupe aura donné son accord, l'adhésion à l'ABAC sera obligatoire avec règlement également obligatoire au cours du dernier trimestre de l'année 2015. C'est là l'engagement que j'ai pris dans mon dernier courrier au CA de l'ABAC.

Des artistes de l'atelier de nus du lundi soir ont la très bonne idée de s'intéresser à la
 poésie et à la musique.
C'est là dans ces cénacles que des liens peuvent se créer pour des collaborations d'éditions ou de performances, pour de nouvelles dimensions aux carrières des uns et des autres, aux recherches individuelles ou de groupe(s).
La dernière soirée du 5 juin 2015 au château de Mouans Sartoux a été brillante
et je suis heureux d'y avoir rencontré notre ami Rémi en bonne compagnie
Pour un compte rendu complet de cette soirée qui a réuni une pléiade d'artistes de tous les horizons
vous pouvez
vous rendre sur ce blog sur la page
1° partie - Rencontres méditerranéennes de la poésie - Mots d'Azur 2014/2015
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/rencontres-mediterraneennes-de-la.html
(tout en bas de la page, après les autres comptes-rendus de l'année 2014/2015)


Le lundi 8 juin 2015, jour de la Saint-Médard notre modèle est
BRIGITTE
pour la pose longue de 2h30
avant de commencer l'atelier nous retrouvons, sur les suites du festival du cinéma, nos producteurs et artistes qui nous avaient rendu visite lors du Festival.
Alexandra Robin 
était l'une d'entre eux et la voici en première page d'un très important quotidien du Centre sur un cliché de
Cédric Bouet,
que je vous invite une nouvelle fois à découvrir sur la page de ce blog
68° festival du cinéma - Cannes 2015 - Alexandra Robin - Cédric Bouet - Léopold Bellanger - Sarah Lardy
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

A travers cet article c'est vous et votre travail qui êtes également  regardés
Vous et nous qui ne nous retrouverons pas dans les jardins de la médiathèque de Noailles début juillet - mais peut-être en août - car pour l'heure 
Damien
nous invite dans son jardin cannois, le samedi 4 juillet à partir de 16 h 00, pour une première séance de travail préparatoire pour notre exposition au Suquet des Arts.

Après le travail, Damien nous convie à un apéritif dînatoire. Il n'est pas interdit d'apporter sa contribution sous forme de boissons et de petites préparations de nos fourneaux ou de notre traiteur préféré.
La semaine prochaine, dernière séance de l'année 2014/2015, je donnerai la liste des artistes qui composent l'ACRC, invités à cette préparation du Suquet des Arts.
Je communiquerai l'adresse de Damien par messageries personnelles.

Encore une information qui nous vient de 
Margaret Laird
Les plus anciens du groupe se souviennent de 
Frédéric Goossens
qui est un des artistes qui a participé pendant deux ans à la création de ce groupe.
Puis, la structure de l'ABAC avait fait qu'il s'était un peu éloigné sans quitter Cannes où il a un atelier, bien qu'il expose à Londres.
Frédéric est toujours resté un ami artiste et on se souvient des très belles séances de poses qu'il avait organisées pour nous dans son atelier cannois.
Maintenant que le groupe évolue de façon extrêmement positive Frédéric souhaiterait revenir travailler avec nous. C'est un artiste qui prend de l'importance en Angleterre, et bien sûr le groupe a accepté cette proposition. En plus, vu la qualité de son travail et puisque pendant deux ans il a fait partie des pionniers qui ont créé ce groupe, nous l'invitons à se joindre à nous pour notre prestation au Suquet des Arts,  qui ne se fera pas sous le label de l'ABAC. Non seulement parce que nous n'en n'avions pas l'intention - bien qu'il appartient à chaque artiste du groupe de se réclamer ou de ne pas se réclamer d'une adhésion à l'ABAC - mais en plus Nicole Rascle, par un récent RAR que j'ai exposé un peu plus haut sur cette page, se réserve ce Label que nous lui concédons bien volontiers.
Nous exposerons sous le label
 ACRC
Atelier Collectif de Recherche Cannois

(Les 50 € avancés par l'ABAC en début d'année, ont été restitués sous enveloppe déposée dans la boîte à lettres du secrétariat de l'association)

Le compte-rendu de la séance du lundi 8 juin peut commencer


JE

Claude Peynaud
ai ce soir une envie quasi phobique de pureté, aussi je dessine un dos amphorique, mais un seul, que je peindrai plus tard en dehors, pour ne pas gâcher mon désir en dedans d'art contemporain. 
Surprenant... n'est-ce pas ?
Cette pose très naturelle est à l'origine de chefs-d'œuvres de l'art occidental. 
Une figure qui imite une autre figure déjà créée ou portée au regard, ou passée dans le réel par l'idée, par la psyché, ne serait qu'une imitation et n'aurait aucune valeur créative, d'art.
Chez Platon l'imitation condamne les arts car pour Platon l'art est imitation, imitation de l'idée.

A la Renaissance, dans l'esprit de la Réforme et de la Contre-Réforme, où le néo-platonisme est cependant en concurrence avec la réflexion sur le Christianisme, la copie est un art majeur .
Au XX° siècle la copie, l'imitation, l'art du faux et à la "manière de" part à la reconquête du statut "d'art contemporain" : je poursuis cette réflexion déjà abordée sur d'autres comptes-rendus de séances.
La facilité avec laquelle les ateliers de productions asiatiques proposent des copies de tous les chefs-d'oeuvre de l'art occidental - à des degrés qualitatifs très divers mais parfois touchant à l'excellence - questionne. Les pays occidentaux ont bradé leur savoir faire, s'en sont débarrassé au nom de l'intelligence internationale et se trouvent maintenant totalement dépendants des  "savoirs" et des "faire" asiatiques. En université on enseigne même que le savoir de l'artiste n'est plus d'actualité dans les arts contemporains...Le professeur d'élite n'est plus là pour dispenser les bases d'un savoir mais les bases d'une méthode où le savoir s'est émancipé du faire, soit du passage de l'idée dans le réel. Nous abordons la phase onirique de la culturel occidentale. Nous rêvons de mais nous ne produisons plus rien.
Nous sommes sur des avenirs en potentiels de crédulité à des degrés non quantifiables de l'idiotie car la hiérarchie des idioties par des notes - 7/20, 12/20, 18/20 en mention très bien - n'est pas encore entrée dans les quotas occidentaux internationaux, pas encore, l'idée est seulement en marche.
Une émission de télé, diffusée plusieurs fois, établissant un parallèle qualitatif d'équivalence entre un chanteur américain contemporain et Mozart n'a même pas alerté le ministère de la culture ! Qu'est-ce que la culture ? Comment nomme t-on les Ministres ? Vous imaginez qu'un jour on ait reconnu la valeur musicale de Chopin ou de Gerschwin par comparaison à Mozart : c'est tout simplement idiot...c'est ça l'introduction de l'idiotie dans la culture d'Etat, tout comme appeler street art des arts de la rue qui datent des cultures antiques...c'est plus qu'idiot c'est débile, c'est déculturant...la culture débilisante règne sur nos sociétés par des médias porteurs d'idioties et ont droit de cité sur nos impôts...
Y aurait-il une recherche occidentale d'une sorte de pseudo excellence débarrassée des savoirs et des savoirs-faire qui serait passée dans l'enseignement supérieur et dans les appareils culturels d'Etat ? Quelques petits malins auraient récupéré cet enseignement supérieur comme des promotions de carrières, des valeurs politiques - avec leurs budgets - auxquelles ils n'auraient jamais eu droit si les "savoir" et les "faire" étaient encore des valeurs culturelles de société ?
Le "made in" est une contre valeur : une copie ou cent-mille copies de La Joconde sont "made in", Une ou cent-mille sont un même savoir faire qui n'appartient plus à la culture qui a engendré l'art de copier. Ces rapports des nombres font sens. Qui sont les professeurs occidentaux capables d'enseigner l'art de la peinture ? Comme il n'y en n'a pas ou peu et que les promotions de carrières sont à ce prix, on dit que ce n'est plus utile. C'est un monopole d'axiomes déficitaires qui imposent un dictât culturel et carrieriste : soit vous êtes d'accord et vous avez une bonne note avec un poste dans les carrières d'Etat à la clé, soit vous ne l'êtes pas et vous avez une mauvaise note et pas de travail (le mot même de "travail" change de sens). Les notes de l'idiotie entrent bien, insidieusement, dans les valeurs de notre société. L'idiotie entre dans le monde des valeurs intellectuelles et politiques supérieures. Il lui faudra bientôt ses notes et une fois qu'elle aura récupéré son statut universitaire plein et entier, puis scolaire, puis social, face à quoi nous situerons nous ?
Le vide s'ouvre, brutalement, vertigineux, devant nous... face à ce nouveau code des valeurs occidentales entraîné par l'élite et les représentants des nations. 

La peinture d'Agnolo Bronzino - qui représente le cas contraire des valeurs de société codifiées à l’excès dans l'esprit maniériste (la bonne manière selon GiorgioVasari) sur génération du concile de Trente avec mise en place de l'Inquisition et création de l'Index, avec la réforme du Carmel et apparition du code des images (Alciat) - a fait une apparition brutale dans l'art contemporain du derniers tiers du XX° siècle.
Au XX°
Bronzino 1540 et 1545 (vers)

Ce phénomène est ancien et je remercie Renata de m'avoir offert ce très beau livre qui donne à cet aspect de l'art une place dans l'appareil scientifique contemporain, dans les bibliothèques

avec un quatrième de couverture de Pablo Picasso qui est un pendant contemporain du Quichotte de Luis Borgès, repris par Alain Robbe-Grillet dans Le Nouveau Roman, resitué dans le monde de la muséographie par Présence Panchounette et finalement dans le monde littéraire en acte de faire par Pierre Courtaud et sa Bibliothèque du Faussaire dont je vous ai présenté plus haut sur cette page une imposture et les masques dans la revue Nouvelle Donne qui l'a publiée. 
La pensée contemporaine en matière d'art est excessivement riche, complexe et très loin de ce qu'on nous en présente sur les revues sponsorisées par des orientations d'Etat(s) ou de Galeries
En quatrième de couverte de ce très très beau live de collection, on peut lire une citation de Picasso de 1934
                                        "Qu'est-ce au fond qu'un peintre ?
                                        C'est un collectionneur qui veut se constituer 
                                        une collection en faisant lui-même les tableaux
                                        qu'il aime chez les autres.
                                        C'est comme ça que je commence,
                                         et ça devient autre chose"

Si je reprends l'interprétation contemporaine du tableau de Bronzino, je découvre non pas un autre tableau mais d'autres coloris très irisés dans la vague de ces coloris acidulés apportés dans le goût contemporain par les tapisseries de Jean-Lurçat et ses cartons numériques, l'art optique de Victor Vasarely, largement repris dans le pop-art jusqu'aux esthétiques néons de Martial Raysse
qui a aussi préféré Ingres
et d'autres qui y vont franc comme l'or dans le néon en acte de peindre
Julio Pomar - Odalisque à l'esclave d'après Ingres - Huile sur toile - 1969.
Bruce Nauman - 5 hommes en marche - 1972-1985 - Tubes au néon - Musée d'Art Contemporain de Chicago
Dans les année 58/60 Pierre et Isle Garnier inventent la poésie Spatialiste
Piotr Kawalski - ici-là-bas - 1979 - Tubes luminescents
L'art contemporain de la seconde moitié du XX° siècle, à nos jours, a très souvent été inventé par les poètes. L'art plastique du passage de l'idée dans le réel en revient toujours au langage qui l'a fait naître, à celui du poète. Tout le reste n'est que suites en voyages en ce nu qui tourne apparemment son dos à la modernité dans ce monde des apparences.
 L'art contemporain tourne toujours le dos à la modernité dans la mesure où il n'est qu "Art contemporain" et seulement à partir du moment ou un groupe d'individus en décide ainsi sur un temps donné et que ce groupe d'hommes et de femmes n'est pas nécessairement représentatif de l'histoire en marche ni de l'art qui sera retenu dans l'histoire. On peut simplement dire, et seulement lorsqu'on sait le voir et si on en est témoins dans sa globalité - comme les auteurs qui ont créé l'histoire du Pop Art l'ont si bien exploité en publications quasi contemporaines des premières œuvres - que tel phénomène apparaît vers telle époque et qu'il a telle incidence, ou qu'il n'a pas d'incidence sur le temps contemporain de sa création. Van Gogh n'a jamais été artiste contemporain du temps où il a vécu et créé, et combien d'autres... et pourtant la modernité à son époque c'était bien lui et quelques autres pas d'avantage reconnus par leurs contemporains. La très grande artiste contemporaine reconnue du temps de Van Gogh c'était Rosa Bonheur : plus personne ne sait qui elle était ni seulement si elle a existé et son art n'a laissé dans l'histoire que le Prix Rosa Bonheur qui était "Le Grand Prix" de l'exposition Art Déco de 1925 qui a donné son nom à ce mouvement commencé bien avant l'exposition et qui continua bien après... L'art contemporain sous Louis XVIII qui en a créé le concept n'est même pas reconnu en style...Le génie de l'artiste dépasse toujours les hommes juges et arbitres, quelques soient leurs pouvoirs au temps présent. 
L'art est une école de modestie, de regard attentif, savant et indépendant.
Lourdes Castro - Odalisque d'après Ingres - 1964 - Encre d'émail sur toile.
Alors
"ça"
devient autre chose...

Margaret LAIRD
ne saisit pas le motif, car la copie en peinture reste liée à l'emprunt du motif ou alors l'artiste procède par montages, par collages en changeant les rapports chromatiques, les couleurs. En littérature il en est autrement car c'est le langage et parfois l'histoire, au moins sa trame, qui sont concernés.
Margaret Laird
saisit les gammes chromatiques
et reformule l'idée de l'espace sans déterminer ni intérieur ni extérieur, c'est un espace pictural dans une apparence figurative.

Nous y voilà revenu à ce monde des apparences, de l'illusion qui peut être tout autant art, grand art que pure sottise : comment choisir dans le mythe de la caverne retrouvé ?
Sophisme ou vérité ?
Le questionnement est scientifique, il est recherches...

Michel Phelippeau
nous entraîne encore dans cette voie des apparences d'un seul tableau peint sur fond noir comme des ombres colorées qui se seraient projetées sur le fond de la caverne, lui donnant une nouvelle matérialité, mais pas seulement, qui l'aurait aussi remis en espace et percé vers un extérieur. 
Des espaces et des profondeurs 

irisées, recomposées sur fonds noirs et gris où les verts jouent en diagonales sur les rouges mis à distance : deux espaces, intérieur et extérieur, un seul tableau sur fond noir initial.

On peut ainsi continuer à décortiquer les productions de la soirée sous cet angle et les œuvres s'y prêtent remarquablement tout en avançant de plus en plus vers "autre chose", en outils plastiques gigognes : nous nous sommes considérablement éloignés de mon dos initial. Tant que ça ? Je n'en suis pas certain.

Rémi BERNARD
qu'on voit au-dessus sur le même cliché que Michel Phelippeau, et ci dessous seul, propose t-il une autre alternative de grisaille(s) ?
C'est d'abord un très beau dessin qui passe progressivement dans un espace, le notre ou celui de la page
Puis, qui s'installe dans la lumière de l'atelier, se l'approprie sur grisailles.
Le mythe de la caverne obscure pend ici un sens plastique tout à fait étonnant pour atteindre une vérité, un réalisme saisissant et poétique à la fois : le modèle pose, va se lever et nous parler...L'idée prend un corps réel dans l'espace réel...L'artiste capable de subjectivité plus forte que la réalité d'une fiction...
De toute façon ce corps n'est pas isolé dans son espace, il est dans notre espace tout en se construisant dans celui de la page. L'ombre portée est là comme le témoin de ce dialogue entre le réel et la fiction... entre le vrai et le faux de l'art.

Joëlle Amério
Allez, je vous la fait fluo façon néon 
et je vous le confirme sans aucun trucage : juste deux photos prises dans de certaines conditions sur le temps de pose, et collées ensemble. Vous avez vu ces découpes bleues derrières ces rouges, ces roses, ces verts, ces blancs : c'est magnifique et Joëlle est superbe !
Superbe artiste dans tous les sens de l'acceptation.
Même si j'ai pu faire hurler dans les ruelles présidentielles avec un de mes articles sur ce blog où je déclarais que l'ancienne école du Suquet, locaux municipaux prêtés à l'ABAC et à l'Entente Sportive Suquetane, était pour moi un extraordinaire terrain de recherches, ce soir je vous le confirme encore. 
Cannes en amour c'est magique.
Et ce qui m'intéresse encore c'est le travail de 
Joëlle Amério
qui se colore parfois de ces nuances stupéfiantes entre corps entremêlés, Bronzino à l'étude façon ACRC 2015
Ce soir on y revient constamment
quelques soient les efforts de synthèse et de pureté des dessins de Joëlle
J'ai alors envie de jongler,
de passer derrière une barrière 
et de vous renvoyer à la logique de cette expérience
sur la page de ce blog
Claude Peynaud - Clichés et antithèses
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html
(si vous voulez savoir le fin mot de cette première histoire, descendez tout en bas de cette page - ce bas du moment)
Voilà j'ai rompu un ordre, une logique, en cassant le déroulement linéaire de ce compte-rendu atypique, et j'en arrive au travail de la soirée de 

DAMIEN
qui lui aussi a réussi à rompre avec sa logique
(tout comme Damien je n'adhère nullement à la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux)
(Elles sont protégées pas le copyright du blog).
en seulement deux dessins
en donnant une tonalité plus dure à ses rapports de valeurs et en introduisant de nouveaux vocabulaires que nous ne lui connaissions pas jusqu'à présent.
Jusqu'à ce travail ci-dessous qui est le total contre-pied du travail  d'épure jusque là poursuivi par
 DAMIEN
Ces alternatives qui vont se mettre en place progressivement

sont pour moi d'authentiques bifurcations en recherche.
J'adore quand les artistes arrivent comme ça à tout balayer d'un coup pour tout reconstruire sur des voies tout à fait nouvelles : en quelque part c'est aussi être poète.

La poésie peut aussi se décliner par des langages simples et mis en place de façon parfois répétitive et néanmoins évolutive.
Sur ce nouveau chapitre qui nous montre ce soir l'extrême richesse de cet atelier
je vous propose le travail apparemment simplissime de

Marina Angélé
qui elle aussi, d'atelier en atelier nous entraîne vers une rupture avec son travail précédent rejoignant des degrés simplifiés et de plus en plus simplifiés :
 une tache, deux taches qui se rencontrent au hasard, et par-dessus un dessin...une oeuvre

et c'est vivant et c'est superbe : c'est presqu'un Dubout, au moins c'est sur la voie...

Ces subtilités très simples dévolutions qui nous amènent vers des dessins de très haute tenue c'est aussi un peu et même beaucoup une des spécialités que nous suivons régulièrement 
de

François Simonet
déjà, regardez le travail sur les visages
tache et traits, la tache disparaît du visage et devient ambiance gagnant sur les ombres propres, mais pas sur le visage 
ombre en demi teinte des aplats entre-cuisses pour quart de visage. Le point d'appui du corps élargit la tache se durcit, les reste du rapport de l'ambiance au corps gagne en demies-teintes.
les taches deviennent plus souples, moins noires, l'expression vivante d'une conversation apparaît
retour aux taches noires et grises qui composent en échiquier l'espace du corps
traits noirs et traits ondulants, incertains d'apparence et fermes cependant dans l'acte de peindre initié et décidé, concluent sans terminer.

Comment ce travail pourra t-il rebondir à l'avant dernière séance de l'année ?
L'artiste reste maître de son travail, nous ne sommes que des apprentis mais nous ne demandons qu'à apprendre.

Avec

Jean-Louis Valéra
caché sous le sourire amusé de Joëlle,
je boucle le cycle de toutes les expériences par un nu allongé qui conteste le mien et qui donne toute son expression à la finesse du visage expressif du modèle, incisif.
D'un coup les voies de recherches de François Simonet et de Damien, voire de Marina Angélé sont totalement confirmées
C'est un nouveau départ 
pour la dernière séance de l'année 2014/2015. 
dans quarante minutes le groupe sera une dernière fois réuni en séance de l'année 2014/2015, avant les réunions d'été pour préparer le
Suquet des Arts 
sur les trois derniers jours du mois d'août : 28, 29 et 30 août. 

Ce lundi 15 juin, jour de la Saint-Justin.
notre modèle est
Véronique
Nous abordons ce dernier atelier en rendant un réel hommage à Monsieur David Lisnard, Maire de Cannes, qui me répond personnellement au courrier que j'avais adressé au CA de l'ABAC  et dont je lui avais adressé une copie.
Par correction pour M. David Lisnard Maire de Cannes je ne vous donne pas ici une copie de sa lettre, bien que ce serait tout à son honneur et à celui de la ville de Cannes, je me contente de vous livrer le passage qui assure la pérennité du groupe au sein du dispositif culturel cannois
       [...]
"Soyez assuré - comme cela a toujours été le cas - que je reste attentif au maintien d'une dimension pluridisciplinaire des arts enseignés au sein de l'association, qui permet de promouvoir la diversité des pratiques culturelles auprès de tous les cannois".
[...]
      Signé 
            "Le Maire
          David Lisnard"

Au nom du groupe et de tous ceux qui ont soutenu notre démarche et notre travail, que Monsieur David Lisnard Maire de Cannes, soit vivement remercié.
Un esprit de confraternité et d'amitiés artistiques va pouvoir reprendre au sein de l'association et de tous ses ateliers.
A nous tous maintenant d'être à la hauteur !

Sous ce label de la confraternité nous rencontrons ce soir l'association des
 Amis du Village du Suquet 
qui tient sa réunion
autour de son président dans la cour de l'ancienne Ecole de La Castre où sont hébergés
l'ABAC et l'Entente Sportive Suquetanne.
Cette cour sert à d'autres événements comme la réunion annuelle des
 Anciens Combattants d'Algérie de Cannes.
Il faut dire que le site est splendide au cœur du village du Suquet, premier site d'occupation humaine de la ville de Cannes.
Eux aussi termineront leur réunion par le pot de l'amitié

Pendant ce temps les dessinateurs du groupe 
ACRC
arrivent
nous serons 18 à dessiner
Seulement 4 ne viendront pas, retenus par des obligations et des voyages professionnels.
L'atelier de nus du lundi soir se caractérise au sein de l'association qui l'héberge par la transparence.
Le montant des fonds disponibles qui seront réservés aux activités du groupe sont diffusés sur les messageries personnelles de chaque participant. 
Cet argent provient strictement du surplus des paiements en séance chaque lundi soir et cette constitution d'un fond propre à l'atelier est strictement dans la lignée des accords consensuels des ateliers de nus de l'association des Beaux Arts de Cannes. Avec cet argent certains ateliers font un repas. Nous, nous préférons les investir dans des actions en faveur de la ville de Cannes, dont des frais pour des prestations collaborantes et d'éventuels frais de reprise d'activité en automne. Chaque dépense sur ce fond est justifié par une facture et, en accord avec le groupe, c'est moi qui détient cet argent dans un coffre en dehors de l'association et de mon domicile.


Ce soir Frédéric Goossens n'a pas pu nous rejoindre, il a du partir pour l'Angleterre en urgence nous dit Margaret.
 En revanche, deux postulants se sont joints au groupe pour dessiner et les présenter sur cette page est une règle que chaque nouveau candidat accepte en se présentant. Nous tenons à cette transparence, non seulement par respect des engagements que nous avons pris vis-à-vis de l'ABAC, mais en plus pour éviter toute intrusion malveillante ou de mineurs.
Ce soir nous accueillons deux postulants qui ne s'inscriront peut-être pas à la rentrée, mais notre règle de présentation au groupe étant respectée, nous accueillons ces personnes avec la même considération  et la même amitié que d'autres artistes qui se seraient présentés pour une inscription en Automne.
C'est Adel, amené par Hervé Avner, qui ne souhaite pas pas trop figurer sur les photos et qui ne se réinscrira pas à l'automne. Il se présente comme un employé municipal de la ville de Cannes. Il ne reste pas sur la seconde partie de l'atelier.
La seconde personne est Paola, une  artiste italienne amenée par Francesca Messina. Très sympathique et très agréable, sachant dessiner, la porte est ouverte pour la rentrée à l'automne bien qu'elle parle peu le français. Le français est de règle dans l'atelier, comme il devrait l'être sur toutes les écoles et institutions du territoire national. Et si on le parle très peu c'est là l'occasion pour nos amis d'autres langues d'apprendre la langue de Molière dont nous n'avons pas à rougir, ou de la perfectionner, comme nous-mêmes nous le faisons avec la langue de Goethe ou de Dante, de Cervantès ou de Coleridge, lorsque nous allons dans les pays étrangers. Ceci s'appelle du respect des pays d'accueil et de l'échange culturel positif en échec à tout esprit colonialiste quelque soit son éméteur.

Voilà nous trinquons pour la dernière séance, pour l'amitié, le partage et la joie de se retrouver en septembre pour une année 2015/2016
La liste des artistes qui constituent l'ACRC et qui sont invités à l'exposition du groupe dans le cadre
du 
SUQUET DES ARTS
Vincent ALLIOT
Marina ANGELE
Joëlle AMERIO
Hervé AVNER
Rémi BERNARD
Brigitte
Chrystine CAVELLEC 
Damien
Margaret LAIRD
Régine LAVOIE
Alexandre LUCINI-MONTIEL
Elisabeth JOSEPH
Francesca MASSINA
Michel.F.
Claude PEYNAUD
Michel PHELIPPEAU
François SIMONET
Stephane
Sunniva
Jean-Louis VALERA

Un dernier verre et je commence le compte rendu de la soirée
avec le panoramique de 
DAMIEN

JE LE DEPOSE EN TAILLE ORIGINALE. 
Faites glisser le curseur de votre écran pour voir l'ensemble de l'atelier comme si vous y étiez.
Ce panoramique ayant été pris par Damien sur la seconde partie de l'atelier Adel n'y figure pas et Damien non plus, bien sûr.
(Pour la photo Véronique avait mis une culotte blanche)
Savez-vous que dans l'esprit post-trentien (dans l'esprit de la Réforme et de la Contre Réforme après le concile de Trente) un peintre fut chargé de culotter tous les nus de Michel Ange dans la Sixtine  ? 
Question à mille Euros : comment fut surnommé ce peintre et à quelle époque décida-t-on de lever ces voiles ridicules ?
Et quand on a des amis en voyage qui se trouvent sur les sites réels dont vous parlez au jour présent, eh bien ils sont tout de suite à vos côtés pour confirmer ce qu'ils lisent au même moment synchrone sur le blog : 
la nudité est de l'art sacré au plus haut niveau spirituel de la culture occidentale séculaire
Lisant ces lignes Marc Pantalacci depuis la Sixtine au Vatican m'expédie ce cliché le 18 juin 2015. Merci Marc pour cette très célèbre scène de Michel Ange avec ses nouvelles couleurs originales retrouvées depuis la dernière restauration.


Voici comment la quête spirituelle s'effectue dans notre atelier.
Merci encore Damien pour ton panoramique, car grâce à toi tout le monde a une trace réelle du lieu de la recherche artistique à Cannes et sur la Côte d'Azur en général

Je propose une variante du voile de pudeur par le triangle constructiviste du dessin de Damien, pour le remercier pour l'envoi de ce cliché qui est déjà un document historique de la recherche artistique à Cannes en 2015.


Comme nous sommes au temps des sirènes
je vous présente Véronique version
Margaret LAIRD
debout en danseuse orientale, aux sources d'Homère dont tout l'oeuvre poétique, l'Iliade et l'Odyssée, se déroule sans aucune référence aux couleurs à une époque où on peignait les temples en rouge et en bleu, à une époque ou les sculptures des divinités et des idoles étaient déjà polychromes, à une époque où la peinture murale était depuis longtemps un décor extérieur de la riche demeure et du palais.
 Alors avec leur STREET ART ils peuvent aller se faire bronzer !
Véronique revient des plages de Saint-Tropez
(pour la toute petite histoire de l'art : c'est du Beach'Art)
Margaret Laird
qui, ce soir, comme d'autres dessinateurs présents, malgré la fête, continue sa recherche sur les rapports de coloris irisés aux formes en couleurs en dedans et en dehors qui se concentrent de plus en plus dans les formes et mettent en jeu les mobiliers pour créer peu à peu un nouveau rapport onirique du dessin à lui-même (sirène) ou à son environnement (espaces et mobiliers d'espaces ou de supports)
de telle manière que la feuille entre maintenant en totale composition avec la forme et les couleurs que se reportent à la conquête de son espace : le "en dehors" et le "en dedans" changent de sens et de méthode comme si on réduisait - et en plus c'est hyper intéressant - les fresques de Michel-Ange à la Sixtine, à leurs seuls rapports chromatiques indépendamment de toute figuration anecdotique ou intelligible. Faites l'essai vous allez voir...
... comme ci dessous j'ai essayé de le faire en me photographiant dans un espace en me risquant par un simple cliché - pourtant une photo - à gommer tout rapport à l'identité sans exercice de floutage : par simple prise directe et fixe.

Ce soir, Je

Claude Peynaud
n'hésite pas à me lancer dans des  prémices d'études de ces rapports que je compte creuser en nouvelle(s) recherche(s) pour l'année prochaine.

mais je ne lance que des pistes

alors que d'autres dessinateurs sont beaucoup plus avancés que moi sur ces orientations.

J'en reviens donc à 

Marina Angelé
qui arrive à transformer en impression d'arrêt sur image une pose fixe d'une dizaine de minutes
on en revient à cet art des peintres grecs que je vous présentais plus haut sur cette page.
Ce naturel du nu féminin en impression de mouvement prêt à être mise en scène dans n'importe quel rapport à l'environnement mais principalement dans des scènes mettant en jeu le rapport de la femme avec la nature aquatique puis simplement avec des mobiliers qui évoquent ce rapport à l'eau que les Vénus Anadyomène ont amenée dans la peintures du XIX° siècle.
On suit cette évolution depuis Antoine Watteau et François Boucher au XVIII° siècle, de la Régence au règne de Louis XV
ou dans de multiples scènes de Diane au Bain depuis l'Ecole Fontainebleau à la Vénus anadyomène d'Ingres du XIX° s

jusqu'aux artistes de la fin du XIX° siècle qui remplacèrent, sans changer la pose, la fontaine des Humanistes par le plan d'eau des abords d'une guinguette chez Renoir
 à la cuvette de la chambre de bonne chez Degas

Avec Marina Angelé on parvient à cette flexibilité plastique historique qui conduit les mutations de l'art classique saisi dans ce qu'il a de plus "naturel" vers des reprises de poses qu s'enchaînent en simples pauses ou repos dont les variations de saisies nous entraînent directement dans l'art contemporain transitant des nus abandonnés à la seule fantaisie de la saisie en pose
qui rencontrent
Les évolutions de

François Simonet
et le nu final en point d'orgue

et les dissolutions de 
Stéphane
 qui nous ramènent à l'esprit des carnets de croquis d'ateliers des siècles modernes à partir de laquelle la pose vas se renouveler, se répéter  en études pour passez dans les peintures
et basculer à son tour pour d'autres scénographies du bain aux massacres et aux désastres de la guerre
auxquels 

Damien 

donne un brillant  écho

d'une sensualité à-peine contenue

et qui s'enchaîne à son tour avec toute la sensualité des dessins de 

Joëlle AMERIO
quasi à l'origine du monde
de Gustave Courbet au Musée d'Orsay à Paul Rebeyrolle à la Fondation Maeght
le très grand talent de
Joëlle Amério
est de ceux qui revisitent jusqu'au fragment, jusqu'aux fondements de son écriture et aux thèmes,  les acquis : c'est une démarche de chercheur et de remise en question permanente sans céder un seul instant à la qualité de son travail 
elle ramène alors au devant de la scène de ce compte-rendu de séance des reconstructions
qui peuvent reprendre sur des balbutiements lorsque l'interruption des exercices a été un peu long comme c'est la cas pour les artistes qui eux aussi ont leurs obligations de vies qui les tient éloignés plus ou moins longtemps des recherches  
comme
Elisabeth JOSEPH
qui nous revient ce soir et que nous retrouvons bien sûr avec un immense plaisir, avec ses écritures tellement atypiques qui sont là prêtes à reprendre toute leur vigueur
C'est une écriture très difficile que travaille Elisabeth Joseph, et qui a, comme la voix, besoin de s'échauffer pour donner toute sa mesure.
Il est alors intéressant pour nous et l'esprit de la recherche, de tracer d'où elle part.
En effet dans cet atelier nous avons vu beaucoup de départs et nous ne leur avons pas toujours accordé toute l'attention dont nous aurions dû faire preuve pour avoir les clés d'analyse une fois que les œuvres se mettent à s'élaborer, à se re-élaborer, à se métamorphosé, et surtout lorsque les absence ont été un peu longues comme pour Elisabeth.

Mais  ce travail de reprise des vocabulaires n'est pas une exclusivité des artistes qui ont interrompu leurs recherches un certain temps, c'est aussi une capacité que certains ont et qui sont en général significatives d'un très gros potentiel comme c'est le cas ce soir avec

Vincent ALLIOT
Faut-il vous faire un dessin ?

D'autres artistes remettent ce soir en question leurs acquis de façon plus ou moins discrète, mais qui "bifurquent" en naturalisme par de simples constructions
comme

REMI

ou qui sont des conquêtes de souplesses sur des acquis comme

Francesca Messina
facétieuse et espiègle, se jouant des difficultés et les assumant tout à la fois
voluptueuse
conventionnelle et hésitante
sûre et maître de son art

tout autant maintenant qu'

Hervé AVNER
qui a redécouvert avec nous les voies de la recherche artistique, n'hésitant plus à montrer ses axes de travail qui vont eux aussi vers la saisie du naturel d'une pose pouvant être réutilisée dans une composition peinte ou réorientée par un  titre.


Qu'y a t-il alors de plus naturel  que de présenter le travail de la soirée de

Michel F.
alors que
Brigitte
ne me donne ce soir aucun dessin à photographier, 
mais elle sera à nos côtés dans toutes les étapes qui nous conduiront à nous retrouver à la rentrée.

PAOLA
sera-t-elle encore avec nous ?
ou fera-t-elle partie de ces artistes qui viennent expérimenter notre mode de travail

comme un beau souvenir qu'on emporte, que regarde, nostalgique sur les pages du blog les soirs 
d'hiver au coin du feu ?

Encore un petit coucou à

COOKIE
venue du Lubéron nous rendre visite, présentée Vincent Alliot, auprès de qui le groupe pose spontanément en message d'amitié et de bienvenue.

La dernière soirée de l'année se termine
sur un nouveau verre de l'amitié
et bien sûr, comme c'est la tradition en France, autour d'une bonne table, dans un restaurant de la ville, sur le port

Prochain rendez-vous  le 4 juillet chez Damien pour notre première séance de préparation du Suquet des Arts le dernier dimanche d'août.

Samedi 4 juillet 2015
le groupe ACRC s'est réuni pour préparer sa participation au Suquet des Arts
Damien avait organisé la réception
Des artistes s'étaient excusés
Sunniva
Vincent Alliot
Brigitte
Elisabeth Joseph
Michel F.
Francesca Messina
Jean-Louis Valéra

Etaient présents
Joëlle Amério
Marina Angelé
Hervé Avner
Rémi Bernard
Cryss
Damien
Margaret Laird
Régine Lheritier-Lavoie
Alexandre Luccini-Montiel
Claude Peynaud
Michel Phelippeau
François Simonet
Stephane
plus
Véronique

Ce qui fait qu'avec les artistes excusés mais qui ont certifié leur participation, sauf Brigitte mais qui sera avec nous de façon amicale,
nous devrions représenter un groupe de 18 artistes réunis sous le même label
ACRC
au Suquet des Arts
Chaque artiste se présente de façon indépendante. 
L'unité du groupe c'est l'atelier de nus du lundi soir dans une association cannoise dont chaque membre est adhérent. Ce groupe a choisi le label ACRC (Atelier Collectif de Recherches Cannois) qui alimente encore des débats très constructifs quand à définir ce que représente la recherche en arts. Si le mot "recherche" est clair dans la tête de chacun lorsqu'il s'agit des sciences physiques, chimiques ou médicales, il l'est moins lorsqu'on parle d'art. Et pourtant, tout travail d'atelier qui ouvre sur des débats et des analyses constitue en soi un terrain de recherches et d'échanges, de mise en commun des avancées dans les connaissances humaines et techniques et profite en forme d'enseignement tracé par les compte rendus de chaque soirée sur une page de blog différente chaque année. Ce principe très construit et raisonné nous permet d'avoir un regard objectif et quantifiable sur l'activité de recherche et d'auto enseignement du groupe  : 
c'est le prince de l'Andradogie appliqué à un groupe d'artistes adultes, déjà formé aux techniques et approches artistiques dans lequel nous travaillons.
Nous ne dispensons aucun enseignement sous forme de rapport de Maître à Elève.
Toutefois, une structure plus élaborée, plus développée et constituée en association avec des locaux nous permettrait d'envisager un enseignement des arts par les professeurs et professionnels des arts qui participent à ce groupe de recherche. Nous atteindrions alors une pleine dimension de laboratoire de recherches, à condition bien sûr d'ouvrir la structure et les contacts à d'autres groupes de travail et d'autres artistes. L'association dans laquelle nous travaillons aurait pu être cette structure tout à fait intéressante pour élaborer cette école d'art tout à fait originale à Cannes, mais cela demande bien sûr
un autre esprit et de réelles compétences qui, dans l'état actuel des choses, est impensable.
Dans ce sens je partage totalement des orientations dont Jean-Michel Labarre m'avait fait part il y a un an ou deux. Jean Michel Labarre a quelques heures d'enseignement dans cette association où nous travaillons et ses qualités artistiques remarquables ont tous les paramètres pour en faire sur ce terrain un interlocuteur privilégié : Maître Compagnon du Tour de France, enseignant et sculpteur artiste agréé par les Monuments Historique. 
Voilà, avec ce genre de matériaux nous aurions pu construire tout en conciliant l'activité de loisirs créatifs de l'association. Dans une petite ville comme Cannes où l'exceptionnel rayonnement du 7° art a tendance à écraser tous les autres, trop dissocier un groupe de recherche artistique d'une population active dans les arts même en loisirs créatifs pour retraités, est-ce souhaitable ?

Ce groupe n'étant pas constitué en association chaque membre est libre d'aller à la recherche d'informations ou de prendre des contacts comme bon lui  semble, mais si cela concerne le groupe je demande que ces éléments me soient rapportés en temps réel pour redistribution également en temps réel dans le groupe puisque j'en assure la coordination et la construction depuis que je l'ai créé.


A cette réunion il manquait donc le paramétrage technique que seule la mairie de Cannes peut nous fournir et comme le temps avance très vite cette demande a été faite par un courrier que j'ai adressé à Monsieur le Maire après avoir rencontré Monsieur l'Adjoint à la Culture et de Madame la Directrice de la Culture.
Rémi Bernard nous dit ce soir qu'il a eu un contact avec un représentant de la mairie pour une rencontre sur ces éléments qui nous manquent. Que ce soit moi qui ait le contact pour une réunion sur ce thème ou que ce soit Rémi Bernard, ou quelqu'un d'autre, je redistribuerai l'information que j'aurai au groupe car ce soir des artistes ont exprimé leur souhait de participer à ces réunions de travail.
La demande d'un seul interlocuteur avec le(s) représentant(s) de la mairie en réunion de travail a été rejetée par les artistes présents : chacun se présentant avec les travaux qu'il a lui-même sélectionné il est donc naturel que tout artiste qui le se souhaite participe à toutes les réunions qui aboutiront à une participation collective au Suquet des Arts. Il n'y a pas de comité de sélection puisque chaque artiste est pleinement responsable et maître des recherches qu'ils entreprend à partir de son expérience dans l'atelier ACRC ou à travers d'autres expériences.
TOUTEFOIS
Comme le travail de recherche s'effectue systématiquement le lundi soir sur des modèles vivants, la réflexion est ouverte sur l'impact qu'ont ces recherches sur les travaux de chacun abordant d'autres thèmes et vecteurs à partir de leur travail dans leurs ateliers personnels ou à la maison, ou ailleurs.
Par ailleurs 
dans mon courrier à Monsieur le Maire,
j'ai posé la question quand à savoir s'il y avait, pour une exposition publique dans les rues, des restrictions de thèmes ou d'images ?
Auquel cas l'unité de ce groupe agirait alors dans ce sens tout en conservant son originalité, puisque nous savons également par courrier que Monsieur le Maire est favorable à toutes les expressions artistiques. Et bien sûr ceci va tout à fait dans le sens d'un enrichissement culturel de la ville et de la vie citoyenne.

Passons maintenant aux artistes et aux œuvres présentées ce soir.
Cette présentation doit dans un premier temps montrer la variété et la richesse des œuvres
d'artistes qu'on découvre essentiellement sur cette page
par leurs productions présentées à cette soirée de travail et de convivialité.
Je vais essayer de faire comprendre, ainsi, pourquoi avoir les paramètres techniques des capacités de la voirie sur le site qui nous est alloué, est très important.
Cette présentation ne va pas être régulière et dans certains cas je vais même me laisser aller au plaisir de vous faire découvrir des œuvres comme si vous les voyiez en galerie ou en exposition privée d'artiste, tant je les trouve exceptionnelles. A vous de découvrir

Et je commence avec les clichés que j'ai fait sur la tablette de
Margaret Laird
(chacun ayant eu ce soir sa façon personnelle de présenter son travail)
tellement significatifs de cette nécessité que nous avons de connaître les données techniques et d'occupation qui nous seront accordées: vous allez comprendre tout de suite

Voilà en quelque sorte une entrée en matière du niveau que nous proposons au 
Suquet des Arts

et je continue

Alexandre Luccini-Montiel

en continuant
autres types d'installations

François Simonet
aidé par 
Régine Lheritier-Lavoie.
 Régine est une artiste très discrète qui a pourtant fait une carrière internationale, essentiellement à partir du Canada.
Spécialiste des très grands formats elle nous présentera toutefois des petits formats au
Suquet des Arts
Ravissante petites études d'atelier, et même plus
Vous pouvez la retrouver sur ses pages sur le net.

Je lui ai tout de même demandé d'exposer un grand format : nous verrons si elle accède à ce voeu très sincère.

Joëlle AMERIO
que nous connaissons essentiellement par ses pastels qu'on aimerait bien voir un peu dans s présentation a choisi de nous amener d'autres techniques qu'elle pratique aussi à partir des recherches qu'elle fait en atelier du lundi soir ou à partir d'autres terrains

Le lien avec l'atelier du lundi soir est à la fois plus présent et plus distant
avec la présentation de 

Michel Phelippeau
qui nous a amené des toiles de modèles vivants habillés peints sur toile en atelier et des paysages saisis en plein air, mais aussi des dessins de l'atelier du lundi soir

DAMIEN
ci dessus, portant un nouveau regard sur les dessin de Michel Phelippeau, nous surprenait par la variété de ses approches et de sa production avec des aquarelles très techniques et parfois complexes
qu'il peut convertir en terres cuites absolument dans cet esprit qui fait le lien entre les grandes terres cuites typiques du grand art français du XVIII° siècle et l'art contemporain

Ci dessus, à côté de Cryss, une aquarelle de Damien et son passage dans le réel sous forme de terre cuite rouge au milieu des mets et plats de la soirée.
OU encore version qui prend place, elle aussi entre deux côtés du miroir : celui de son image et celui des autres
et des traces qu'ils laissent au sein de ces reliefs...

Là encore c'est une installation qui ne sera peut-être pas présente au Suquet des Arts, aussi est-il important de montrer la dimension de la réflexion d'un artiste qui présentera une part infime de son travail dans la rue au Suquet à la fin août

Jean-Louis Valéra
bien qu'absent à la réunion était présent par les œuvres qu'il souhaite exposer une fois
qu'elles seront encadrées. Il a confié cette tâche à François Simonet.
Les dessins désorganisés sur le plancher sont une autre forme d'installation. Une fois encadrés se seront encore d'autres dessins.
La réunion de ce soir est magique car elle permet de regarder les œuvres dans de multiples dimensions qui n'auraient habituellement été les leurs si les artistes avaient été présents.
Le présence de l'artiste est un autre composante qui fera ou ne fera pas le 
Suquet des Arts

Dans ce sens on peut très bien regarder autrement les œuvres que nous présente 
Rémi Bernard
qui, comme chacun le sait, travaille essentiellement sur l'anatomie et la grisaille qui est une technique médiévale

en petit format ou en grand format comme ceux qu'il avait exposés sur une place de Mouans Sartoux où je l'ai photographié avec Madame l'Adjointe à la Culture de Mouans Sartoux
devant une de ses grandes œuvres.

Mais on sait aussi le retrouver avec des petits dessins très épurés sans grisaille

LE GRAND OU LE PETIT FORMAT
est une réflexion très ancienne que beaucoup d'artistes ont commentée de façons très surprenantes, et bien sur la projection en photos sur une page de blog
nous permet d'avoir cette réflexion jusqu'en arts de la rue !
Outil que ne possédait Charles Baudelaire lorsqu'il écrivait qu'Eugène Delacroix était l'artiste capable de repeindre tous les murs de Paris...Les arts de la rue ça ne date pas d'hier, croyez moi ! Là dessus vous pouvez me faire confiance comme en de bien d'autres domaines.
Et ce n'est pas le "Street Art" qui va changer quelque chose à l'affaire, sauf à enfumer les abeilles.
Albert Picard
avec qui j'ai eu la chance de travailler un certains temps à travers ses peintures en architectures de lumières et ses cartons tissés à Aubusson, et même de faire avec lui un stage de lithographie dans son atelier d'Usson dans le Puy de Dôme  - site magnifique au demeurant - avec Josette Kotarski, enseignait que la quantité d'invention d'une oeuvre ne dépend pas de son format. L'invention peut être agrandie ou diminuée elle ne varie pas. Ce qui varie c'est l'art de l'artiste à la mettre en oeuvre pour qu'elle ne perde pas de son ingéniosité et de sa fraîcheur au fur et à mesure que le format augmente, ce qui est hélas souvent le cas. 

 Je vais me risquer à vous présenter ces paramètres pour bien faire comprendre comment les arts de la rue sont des arts multidirectionnels et multidimensionnels dont les inventions ne dépendent absolument pas de ces dimensions comme beaucoup d'artistes du Hip Hop ou de la Figuration Libre l'ont tardivement découvert alors que l'art muraliste français gérait ces outils paradoxaux depuis bien longtemps mais pas assez depuis les peintures à cire et à l’œuf des civilisations antiques, en remontant aux dolmens peints. Eh oui messieurs les contemporains du "Street Art" ! Vous n'avez pas inventé la poudre, beaucoup s'en faut!
Allons, parlons des Arts de la Rue et personne n'y trouvera à redire puisque tout le monde comprendra au pays de la langue de Molière, de l'art de la scénographie aux trois unités : temps, lieu et action.

décomposons un de mes dessins en trois phases qui représentent toutes une étape au sein de cette règle des trois unités

Claude Peynaud
Commençons à l'inverse de la création, par le nu encadré pour accrocher au salon, et remontons jusqu'à sa position au moment de son achèvement sur le chevalet
 oublions une partie de l'encadrement
 oublions tout l'encadrement et revenons au nu tel qu'il fut au moment de la fin de sa création
L'image a refait la conquête de tout l'espace ou la place que lui permet l'installation sur la toile du blog, alors que dans les deux autres étapes cette image devait se réduire et partager l'espace avec un autre environnement, avec un autre aménagement de l'image. 
Je peux aussi donner un autre cadre à mon image et la question de la présence de l'image dans un espace est de fait repositionnée, voire changée de nature jusqu'à son existence dans le réel, si je passe, par exemple, à une composition virtuelle de l'image

Un art de la rue c'est aussi simple que ça : quel environnement à l'intervention plastique et quelle intervention en unité de temps, de lieu et d'action, quand-bien même installeriez vous un écran petit ou géant dans la rue sur lequel l'image bougerait, voire des interventions projetées sur tout l'espace offert dans le champ visuel en cadre unique de l'espace de la rue. 
Un art de la rue devient plus complexe si vous changez l'unité de lieu qui obligatoirement entraînera une modification de l'unité de temps et de l'unité d'action. Non pas nécessairement le lieu, et sa cohorte, de projection de l'image dans la rue mais votre propre approche de l'image par votre propre mouvement dans la rue, c'est-à-dire la question du point de vue bien connue par les sculpteurs grecs passant de la ronde bosse au haut et bas relief jusqu'à la peinture ornementale soulignant la sculpture ou exprimée pour elle même en image à effet d'illusion (l'histoire bien connue des rivalités entre les chevaux d'Apelle, le rideau de Parrhasisus ou les raisins de Zeuxis). C'est le problème que nous rencontrerons dans le site qui nous est normalement attribué sur le mur en angle du jardin public de la Traverse de la Tour :
non seulement il nous faudra gérer l'angle mais en plus l'absence de verticalité du mur et en plus sa diminution au fur et à mesure que nous monterons dans la rue, d'où la question des accessoires et des formats qui va s'imposer d'elle-même dès les premiers choix de sites des accrochages.
(je vais aller faire un cliché que je poserai ici)
Tant et si bien que si je vous propose d'autres images de ce que je compte exposer dans la rue je me retrouve confronté au grand et au petit format sans réponse sur ce blog, à moins d'une simulation par un logiciel que je n'ai pas, et je rejoins totalement l'ensemble des questions posées par les sélections d'oeuvres du groupe proposées pour exposer dans la rue.
J'en viens à ce que pourrais exposer, tous des formats différents, du A4 aux grands formats

Quelles dimensions pour cette copie prise sur une image de livre d'art  28x21 ?

Pour cette seconde image la question de l'agrandissement ne se pose pas malgré l'emploi sur le motif en plein air sur deux feuilles de dessin, ajoutées l'une à l'autre, pour un format de 140x100. Dans ce cas le format d'origine, enroulé autour du chevalet de campagne pour dessiner sur le site, a fait partie de l'acte de création de passage de l'idée dans le réel sur le site, en plusieurs journées à Notre-Dame-du-Brusc. L'unité de temps de lieu et d'action est donc une illusion de l'image finale et, faute d'être un art de la rue, c'est tout de même un art pris à partir d'un espace arboré au pied d'un très grand monument. Nous en revenons au pleinairisme.
  C'est une composition en trois perspectives divergentes, en éventail en quelque sorte. Mais pas seulement en éventail ouvert à partir de l'axe pivot du dessinateur, ce serait trop simple, non à partir aussi d'un autre axe pivot projeté au centre de la page, ou à peu près. Donc deux conceptions perspectives de la fenêtre albertienne qui s'affrontent : celle que je vois depuis mon chevalet que je fais pivoter pour travailler les trois perspectives divergentes et celle qu'un autre dessinateur verrait depuis le centre de la page à ma rencontre et qui est impossible car le dessinateur serait au milieu des murs d'où il ne verrait rien.
C'est donc une reconstitution du polyèdre par le simple point de vue.
Amusant n'est-ce pas ?

Si on retourne aux Joggings on retrouve un dessin plus petit que l'autre mais en quelles proportions ?
Dans cet exercice de dessin, il faut amener le noir du fond à la lumière de la goutte d'eau de surface de la grosse jarre.
Et cet autre dessin en atelier libre de nus du lundi soir est encore plus petit.
Il faut oblitérer l'espace de la scène pour obtenir une projection anecdotique onirique d'un personnage dont on ne voit pas le visage. Le récit, l'histoire, le discours périphérique peut alors prendre sa dimension, naître...

Voilà ce que je voulais montrer avant de continuer avec la présentation sur ce blog 
des œuvres des autres dessinateurs dont vous ne saisirez jamais ni la grandeur ni les unités en dehors de ce que nous en ferons sur les journées de la présentation au Suquet des Arts.



Suquet des arts

J'ai interrompu la présentation des oeuvres qui auraient pu être présentées en installation au Suquet des Arts puisque personne ne peut obtenir de contact avec les organisateurs pour connaître au moins les rudiments qui nous auraient permis de proposer une véritable installation de rue avec animation d'artistes associés.

Aujourd'hui 20 août nous découvrons que le Suquet des Arts, contrairement à ce qui nous avait été dit et proposé, est un programme dans lequel seulement quelques artistes sont conviés sur des sites assez pauvres du Suquet.

Dans ce sens nous n'avons rien à regretter car cet état d'esprit culturel de la  ville de Cannes est diamétralement opposé à celui dont nous avions une vision beaucoup plus en accord avec une créativité en manifestation de rue.

Donc pour nous rien d'intéressant sur le plan de la recherche et de la création, donc aucun regret ni aucune perspective dans l'état. Individuellement peut-être des artistes du groupe seront-ils intéressés et c'est leur plus totale liberté.

Personnellement entrer dans les manipulations ne m'intéresse pas. La pratique des arts en recherche est pour moi un plaisir, si ça doit devenir un jeu pervers je préfère m'en tenir éloigné : il y a tellement d'artistes intéressants dans ce domaine, même à Cannes et qui ne sont pourtant pas conviés.

Faute de liens, d'autres artistes, qui ne sont pas de notre groupe, ont également abandonné l'idée de participer au Suquet des Arts.

On aimerait tout de même comprendre ces revirements de situations d'un esprit tout à fait contraire à la lettre que j'ai reçue de Monsieur le Maire de Cannes, d'autant plus que, face à un esprit très sélectif et arbitraire des services culturels, les artistes invités en résidence ne semblent pas apporter grand chose de neuf ni de très contemporain à l'art ?

C'est curieux ...





RENATA
Artiste cannoise de nos amis :
Pierre Cardin
vient lui a offert gracieusement tout son moulin de Sade pour toute la durée du festival dont il est le maître d'oeuvre au pied de son château de
Lacoste dans le Lubéron,
Château du Marquis de Sade
L'installation de ses œuvres crées dans son atelier cannois serait déjà un événement salué par plusieurs articles de la presse provençale et vauclusienne.
Voir le compte-rendu sur la page de ce blog


Cannes haut de gamme !
Et bientôt une autre grande exposition pour Renata
en compangie d'un Maître Japonnais qui va, pour l'occasion, déplacer toute son école de Tokyo




N'oubiez pas nos amis artistes
 des 
Mots d'Azur
en collaboration avec
L'Ensemble Vocal de Cannes
et 
Les Amis du Moulin Fortville - Musée Victor Tuby
qui ont réalisé 4 heures de performance poético-musicale dans les jardins du 
Moulin Fortville
Rendez-vous sur ce blog sur la page

2° nuit de la poésie, fête de la musique au Suquet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html
(si en cliquant sur le lien ça ne fonctionne pas, faites-en un copier/collé et placez le sur la barre d'adresses)

Des liens peuvent se créer aussi dans d'autres régions de France et vers d'autres formes d'arts
allez y, vous êtes invités sur une base de composition constructiviste de Rodchenko ... pas mal les émaux de Limoges !
ET
Si vous continuez à partagez mes passions suivez moi sur les sentiers de la poésie
Et dans le Var avec Christophe Forgeot
à
Hyères

Pour un retour en lien
avec quelques articles sur les 145 de ce blog, qui présentent des œuvres, des approches d’œuvres et des artistes
For a return to links
with some 145 articles on this blog, which exhibit works of art and the artists approaches
Pour aller directement sur les articles ou pages, vous pouvez utiliser deux chemins, le clic direct ne fonctionnant pas :
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c'est simple et vous pouvez le faire avec autant d'articles que vous le souhaitez. 
Pour les autres articles encore non inscrits sur la liste ci-dessous vous pouvez allez à droite de la page sur "moteur de recherches" ou "archives du blog" en cliquant sur l'année et le mois qui vous intéressent. 

Bonnes lectures et bon voyage dans les merveilles de l'art, le plus souvent totalement inédites et toujours parfaitement originales à l'auteur de ce blog.
C'est aussi un blog d'informations, de culture et de voyages



Sommaire/Editorial
(le blog est sous copyright) 

Les Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux - Saison 2017-2018
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/les-mots-dazur-au-chateau-de-mouans.html

  Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
    http://coureur2.blogspot.fr/2017/05/les-mots-dazur-au-printemps-des-muses.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
 - 6-7-8 octobre 2017
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux - 7-8-9 octobre 2016 - avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux-7-8.html

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Editions - Fondateurs des Mots d'Azur - Marie Gay -
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

Psychiatrie - Une histoire et des concepts - l'humain et l'art en enjeux
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/psychiatrie-une-histoire-et-des.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Jean-Marie Bouet - Fresselines/Larzac - de la poésie aux planches au festival de Fresselines, au Larzac
https://coureur2.blogspot.fr/2012/06/jean-marie-bouet-des-chansonniers-aux.html

Renata- Sculpture contemporaine
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/sculpture-contemporaine-renata-et-le.html

Renata - Pierre Cardin Lacoste - Moulin de Sade - Lubéron 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/07/renata-pierre-cardin-lacoste-moulin-de.html

Renata - Akira Murata - Espace Auguste Renoir à Essoyes
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html

Renata chez Pierre Cardin - Le regard de Lydia Harambourg Historienne et critiques d'art, correspndans de 'Institut des Beaux Arts de l'Académie de France
http://coureur2.blogspot.fr/2016/07/renata-chez-pierre-cardin-le-regard-de.html

Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
http://coureur2.blogspot.fr/2014/10/mag-bert-ou-la-peinture-mnemonique-de.html

Claude Peynaud - Clichés et antithèses...
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html

Claude Peynaud - Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/methode-delaboration-dun-jogging-method.html

Claude Peynaud - Le cercle des oiseaux
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/le-cercle-des-oiseaux-allegorie-de-la.html

Claude Peynaud - Le don de l'aïeule
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Claude Peynaud - Une théorie de Construction
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Danielle Benitsa Chaminant - Artiste et mémoire de...
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Alliot - Vincent Alliot - Visite d'atelier
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Rémy Pénard - Art et souvenirs autour de Pierre Courtaud
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Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
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Sally Ducrow - Land Art et sculpteur ...
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Sally Ducrow l'année 2017 - Nationale et internationale - Sculptures - Land-Art - Installatons - Performances...
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Sally Ducrow l'année 2018 - en suivant le chemin de l'aventure internationale de Sally Ducrow
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CREPS - Boulouris-Saint-Raphaël - Land Art - Sally Ducrow invitée d'honneur
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Sally Ducrow : poésie plastique contemporaine
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Valbonne - Echiquier et Mots d'Azur - Fest'in Val - Festival international de Valbonne
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Pierre Marchetti magazine...
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La pochade - Pierre Marchetti et l'art de la pochade.
 http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/la-pochade-lart-de-la-pochade-et-pierre.html

L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
 https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/limpressionnisme-inedit-par-les.html

Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html

H.Wood  - un peintre Anglais à Paris au milieu du XIX° siècle
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Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
http://coureur2.blogspot.fr/2016/12/sophie-marty-huguenin-sculpteur-et-le.html

Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
http://coureur2.blogspot.fr/2017/02/la-gravure-venise-et-en-europe-du-xv-au.html

Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
http://coureur2.blogspot.fr/2017/03/aux-aurores-de-la-peinture-moderne-et.html

La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/wall-painting-fast-track-collection-une.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment jouer aux experts 

Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html

Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html

Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html

Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.html
Nus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html 
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.html

Et pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

                                                                  
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et  des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html

Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.html

Pour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography


         Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
             https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html  

La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html 

Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html

La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html

Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
       https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html 

Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html

 2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

3° nuit de la poésie et de la musique  au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html

Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

 Christophe Forgeot : Poète  - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html

La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends

The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html

Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html

Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html

Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano

Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html

Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger  - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Pour ceux qui aiment la danse
 48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente -  UNESCO-CID partenaires 
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html  

Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html


Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html

Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html


Pour des participations citoyennes


Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html

Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France 

Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html

Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html

2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html

1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html




                                                              







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