mardi 10 janvier 2012

Les frères Perret à Saint-Vaury (Creuse) - le clocher des frères Perret de l'église Saint-Julien de Saint-Vaury (Creuse) - Bell tower of the brothers Perret - Campanario del hermano Perret - Kirchturm des Bruders Perrets - Campanile dei fratelli Perret - Torre de sino do irmãos Perret - Clocher де frères Perret - 兄弟ペレットの鐘楼 - מגדל פעמון של האחים פאררא - טوكان برج الجرس من الاخوة لمنظمة

Le site complet compte à ce jour 143 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données des lois européennes sans compter que je respecte avant tout la tradition de libertés et de démocratie de la république française. En tant que citoyen français je me conforme à la législation française. Toutes les photos publiées l'ont été avec l'accord des personnes à la date de leurs publications. Ces pages ainsi que tous les documents produits sont assujettis à Copyright et droits d'auteur. Il n'y a aucune raison commerciale, ni déclarée ni cachée, pour la construction de ce blog.  Vous pouvez aussi aller sur le moteur de recherche à droite de votre écran sur cette page. Vous pouvez rechercher tout ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture, à l'archéologie, à l'architecture, à la poésie, à la sculpture, aux pages magazines, pour votre stricte curiosité ou culture personnelle, et pour toute autre action ne débordant pas le cadre strict de la consultation. Pour les universitaires qui voudraient produire certains de ces travaux, me contacter sur la partie "blogger" en bas de page, en me laissant votre adresse courriel de messagerie. Pour clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière -  Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts  (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier)


 Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 143 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.




Vue de Saint-Vaury et de son clocher avant la construction du clocher des frères Perret
Projet des frères Perret qui fut réalisé - Copie du dessin original - 
Claude Peynaud 1990
Invention du clocher plus de 10 ans avant le classement de l'oeuvre des Frères Perret au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mention antérieure : 3 lignes dans l'étude de Peter Collins Concrete publiée en langue Anglaise en 1959, nouvelle publication en Français en 1994. 

Le clocher des frères Perret de l'église Saint-Julien de Saint-Vaury
Creuse.

Les autres articles de mon travail de recherche en thèse doctorale de l'Université d'Aix-en-Provence, sur onze ans (1990-2001),  déjà inscrits sur ce blog sont
                     Pour mémoire, les articles déjà rédigés sur le blog, extraits de cette thèse sont:
(Si ces liens ne fonctionnent pas en cliquant dessus, faites-en un copié / collé qu vous placez sur la  d'adresses )
L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html

La Tour : un mode architectural français pour la guerre et pour la paix, du XIII° au XVI° siècles. Un exemple à l'Est du département de la Charente.
https://coureur2.blogspot.com/2020/12/la-tour-un-mode-architectural-francais.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France 
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Saint-Amant-de-Montmoreau, Sud-Charente - Des vestiges du Haut-Moyen Âge à la naissance du gothique sur les marches Périgord/Angoumois/Saintonge-  une maison tour -  Première Renaissance Française. 
https://coureur2.blogspot.com/2021/07/saint-amant-de-montmoreau-sud-charente.html

Rioux-Martin - L'église romane - L'implantation de l'abbaye de Fontevraud à la Haute-Lande - Les interventions d'Edouard Warin et de Paul Abadie au XIX° s. - Une approche des escaliers romans dans le bassin de la Tude.
https://coureur2.blogspot.com/2022/06/rioux-martin-leglise-romane.html

Du médiéval au contemporain, une invention bien avant classement au patrimoine mondial de l'UNESCO : 
                                      Claude Peynaud  : Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html
                            
En réfléchissant sur cette église et sur son clocher me reviennent en mémoire toutes les explorations locales auxquelles je m'étais livrées pour arriver à cerner l'implantation de cette communauté religieuse dans le site de cette fin de vallon au centre d'un carrefour de deux autres vallons sur les reliefs finissants du nord-ouest du Massif Central en pénéplaines. Je vais ainsi, à partir d'un simple projet de présentation d'architecture, faire avec vous une petite promenade sur le site et dans l'histoire, dont l'épicentre sera cette église Saint-Julien.
Nous aurons également, avec cette présentation du clocher des frères Perret, l'occasion d'enrichir encore notre réflexion sur la construction du panorama artistique contemporain du XX° siècle vis-à-vis duquel, fort heureusement grâce à vous tous qui venez  très nombreux sur ce blog, nous atteignons une dimension critique positive qui s'installe peu à peu, même si vous ne partagez pas toutes mes vues. Le dialogue est ouvert dans de multiples secteurs d'observations. Par ce clocher nous avons encore une des voies de synthèse et de remise en question pour de nouveaux regards et de nouvelles recherches d'évolutions ou de dépassement. La réception de l'art contemporain n'est plus passive mais active et ne se fait plus en soumissions aux diktats des marchés de l'art ou de la muséographie contemporaine d'idéologies ou de stratégies d'échanges culturels entre les arts officiels des nations qui, par ailleurs, dans certains pays, par politiques culturelles politiciennes, ont décidé de "s'aligner à.." et ça donne des choses pitoyables comme on en voit à travers le monde avec une France représentée par un trou dans la feuille. Rassurez-vous les autres grandes nations ne sont pas mieux loties et elles aussi appellent ça de la "recherche". 
Je vous présente mon plan :
- Les circonstances de rédaction de cet article sur ce blog, alors que d'autres articles attendent d'être achevés, mais qui s'articuleront natruellement avec celui-ci,
- une présentation archéologiqe de l'église, avant la construction du clocher des frères Perret, qui nous entrainera dans la présentation archéologique du site de Saint-Vaury,
- Une introduction sur le clocher Perret par une présentation de l'histoire du ciment armé,
- Une étude analytique des inventions architecturales et ornementales de ce clocher, placé dans son contexte historique,
- Une présentation de l'action que nous avons menée avec Pierre Courtaud et Pierre Garnier pour la conservation de l'édifice menacé par un lourd projet de démolition.

Circonstances de la rédaction de cet article
Tout commence par une histoire. Tout l'après-midi de ce 10 janvier 2012, on m'a demandé d'attendre un coup de téléphone très important pour mon travail. Le téléphone tombe en panne de réseau interne et me voilà planté à attendre devant mon P.C., sans pouvoir bouger. Mon P.C. est allumé. Je vais sur Wikipédia et je tape  "Saint-Vaury", histoire de voir un peu où en est le bourg où je me suis élevé et où restent beaucoup de ma documentation, une grande partie de ma bibliothèque et mes collections. Après des préambules je tombe sur l'église de Saint-Vaury et j'apprends que les frères Perret qui ont construit le clocher de l'église sont des "entrepreneurs locaux"... Ouf !
 Alors je cherche comment on rédige un article sur Wikipédia et pour meubler ce temps d'attente contrainte, que je n'avais pas prévue suite à cette panne du téléphone, je tape un petit article sur l'église Saint-Julien de Saint-Vaury et son clocher. Je laisse, comme à mon habitude des coquilles et des fautes de frappe. Bon ! on verra plus tard. Je n 'ai toujours pas ma communication téléphonique, je vais chez le coiffeur, car demain nous faisons la fête et je rentre chez moi. Je vérifie si mon article a été publié sur le net. Cela apparaît bien à mon nom mais le texte est en cache. Bof !
  Et, en regardant ce qui me reste de ma documentation sur le sujet, je retrouve des petits trucs et la pièce poétique que j'avais demandée à Pierre Garnier sur le sujet, lors de ma présentation universitaire du sujet en soutenance de DEA à Aix-en-Provence en 1991, puis en thèse en 2001. J'apprends également que, depuis, l'inventaire complet de l'oeuvre des frères Perret a été fait ( La traduction de l'oeuvre de Peter Collins ne date que de 1995 - donc à l'époque je n'avais que les documents originaux que j'ai retrouvés pour preuves puisque je ne connaissais pas non plus la publication anglaise de Peter Collins qui date de 1959 ). J'ai souvent exploré le patrimoine très riche de ce département, ce qui a été une autre façon de me former, de me former l’œil, "formations" au cours desquelles j'ai découvert de petites perles mais qui sont toujours enfouies dans une sorte de négativisme, presqu'une marque de fabrique locale, à tel point que j'ai souvent eu l'impression que la phrase de Tacite "Ubi solitudinem faciaunt, pacem appellant" (Tacite, Via  d'Agricola. 30) devait devenir la devise de cette région. J'ai entre autres en souvenir un Fragonard... Si vous saviez tous les salamalecks que la conservatrice  - ayant le bon profil, je me demande toujours lequel -  a  trouvés pour prouver que le tableau n'était pas de Fragonard, alors qu'il suffisait d'aller sur Tout l'Oeuvre Peint pour avoir les premiers indices les plus sérieux... Et après avoir laissé ses élucubrations de haute voltige elle est partie. Et voilà ...!.
 Passons, je n'en finirais pas. Et parfois j'ai rencontré des trésors merveilleusement bien protégés comme certains de ces châteaux que je vous ai présenté sur ce blog et d'autres qu'on laisse aller à la ruine. C'est une région de contrastes...le département est pourtant très beau.
Depuis que j'ai rédigé cet article sur ce blog, Google publie des articles qui nient totalement mes recherches alors qu'elles sont les causes de la non destruction de ce clocher et donc de sa conservation, qui fut à l'ordre du jour au moins pendant plus de dix ans, à partir d'une reconstruction du clocher de l'église du Grand-Bourg, en lourds bardeaux de châtaigniers, et d'une émission de Télévision de FR3 Limoges sur la Commune de Saint-Vaury où ce clocher était présenté comme "la pire horreur du département".
Un article PDF que je dénonce ne prends rien en compte de mon travail et présente en article de paternité une rédaction qui ne fait apparaître que des sources très peu scientifiques sur le plan de la reconnaissance de paternité en invention de ce clocher. 
Un nouvel article de Wikipédia n'est que la reprise avec sa bibliographie d'où j'avais caché mes véritables sources pour en fournir de "mauvaises" qui sont reprises par l'auteur de cet article, comme quoi cet article est écrit par un aventurier qui en plus reprend le premier travail de réflexion que j'avais fourni à l'architecte des Bâtiments de France à Guéret,à l'époque du mouvement le plus fort de la destruction, et que j'avais expédié à un auteur/éditeur (certainement à cet auteur de l'article sur Wikipédia) en compensation d'une article que je lui avait refusé sur les châteaux de la Creuse. 
Donc, souffrez, que je vous présente le clocher des frères Perret, "entrepreneurs locaux de Saint-Vaury", à ma façon, la première authentique recherche sur l'identification de ce clocher et de la voûte de l'église. Cette appellation appartenant à un article qui signale l'inscription à l'inventaire supplémentaire je me pose des questions sur ce qu'il y a d'inscrit dans ce document, peut-être l'auteur de l'article ne l'a t-il pas lu, tout simplement. Je signale déjà que ce clocher est tout à fait répertorié dans le très beau livre de Peter Collins Splendeurs du béton - les prédécesseurs et l'oeuvre d'Auguste Perret.  1959/1995 - traduction française de Pierre Lebrun. Le clocher de Saint-Vaury n'y est pas présenté comme une oeuvre majeure par cet auteur mais il le signale tout de même à la page 453.
Je ne vais pas exposer ici qui sont les frères Perret, vous trouverez ça dans tous les dictionnaires. 
Je vais donc vous proposer ma propre approche du sujet, telle que je l'ai exposée cet après midi 10 janvier, plus brièvement et un peu à la hâte sous le coup de cette information dans Wikipédia, reprenant brièvement celle que je présentais en travaux universitaires en 1991 et 2001.
Ma position est radicalement contraire à celle de Peter Collins, sur ce clocher, c'est la raison pour laquelle je vais user de fantaisie et de science pour vous la présenter, d'autant plus que j'ai été longtemps enfant de chœur dans cette église et que j'y ai vu tirer les cloches, peut-être même pas, car je crois que le projet des frères Perret étant avec une horloge (qu'on imagine difficilement mécanique sur cette pointe inaccessible du clocher sans échafaudage)  car les cloches ainsi que l'horloge devaient  être électriques dès la conception du projet, en tout cas cette électrification du clocher est fort ancienne car l'abbé Petit nous montrait le compteur électrique des cloches, avec fierté. Qu'est-ce qu'il était brave cet abbé et qu'est-ce qu'il nous en a appris des choses. Si je n'avais pas peur de pêcher par orgueil je lui dédierais cet article. Mes respects Monsieur l'abbé...

Présentation archéologique de l'église avant la construction du clocher Perret,
et extension pour une présentation du site.
L'église Saint-Julien de Saint-Vaury est gothique dans ses parties anciennes visibles. J'entends de ce gothique rural qui n'a rien à voir avec les grandes cathédrales d'Ile de France et d'ailleurs (Voir à ce sujet le très beau Livre de Claude Andrault-Schmitt, Le Limousin gothique, publié chez Picard en 1997). Dire qu'il n'y ait pas eu un édifice antérieur, n'est pas quelque chose que j'affirmerais. Une cuve baptismale massive et sculptée, actuellement sous le clocher, semble être d'une époque antérieure aux parties les plus anciennes de l'église (?).  Mais comme je n'ai jamais fait de fouille, en bon scientifique, je me fie uniquement à ce que je peux appréhender, voire et essayer de comprendre, sinon d'exposer pour une réflexion commune, pour un débat sur fondements en récupérant pour ma propre réflexion tous les travaux de terrassements et autres que j'ai pu observer lorsqu'ils furent faits autour de cette église. Pour les explications sur l'apparition de l'art gothique je renvoie le lecteur à mon article consacré sur ce blog à l'arrivée de l'art gothique, à la page "Depuis La Tour sur Tinée..." au mois d'octobre 2011. Mais je le renvoie aussi à toute l'abondante littérature sur ce sujet dont je ne manque pas de donner une bibliographie dans l'article de ce blog. La diffusion de la culture, quand cela est possible, est l'affaire de tous. Ainsi  nous évitons de trouver ces lamentables et tout à fait pernicieuses insertions dans des articles du net consacrées à des régions qui n'en n'ont véritablement pas besoin.
La construction de l'église Saint-Julien de Saint-Vaury a toutes les chances d'avoir été commencée au XIII° siècle :
                                                                   J'avais fait une série de relevés archéologiques de quelques églises de la Creuse, ce plan ci-dessous en fait partie.

Les murs gouttereaux témoignent d'importants remaniements sinon de reconstructions ou de consolidations. Le mur le plus homogène est le mur nord. Il semble avoir été bien construit avec des contreforts bien intégrés et préalablement pensés. Le mur sud, au contraire, accuse un grand dévers dont le basculement a été récupéré par des aménagements de contreforts qui donnent à cette façade, sur l'actuelle place de léglise, un aspect assez peu homogène et austère. Losque j'ai fait mon relevé archéologique, ayant constaté un défaut de parallélisme entre les deux murs gouttereaux, et compte tenu des écarts de conceptions en plus d'un fragment différemment appareillé et paraissant appartenir à une mur antérieur en extrémité nord-ouest du mur nord, j'ai isolé en deux chantiers la construction de ces deux murs. J'ai rattaché le mur sud au chantier le plus ancien puisque c'est lui qui accuse l'empirisme primordial de la construction à l'origine probable ou conséquence également probable d'un écroulement des voûtes (important dévers). L'église n'ayant pas été par la suite revoûtée il est normal que le mur mieux conçu dans un second chantier n'accuse aucun dévers. Ainsi, le mur sud (en noir sur le relevé archéologique) se rattache naturellement aux départs des deux transepts. Les piles d'articulation de la nef et du transept sont encore en place et ceci se voit sur le relevé. En revanche, j'ai fait, sur mon relevé, partir des murs en façade du transept sur nef, comme si ces murs avaient été d'origine. J'ai voulu marquer le départ en parties hautes des liaisons avec le choeur architectural jamais construit. En fait, j'aurais du choisir un autre code couleurs ou des hachures pour marquer cette transition. Les piles de l'extension est du choeur sont visibles (ou étaient visibles puisque les travaux de terrassements qui les avaient mis à jour ont ensuite recouverts ces vestiges) en sous sol du jardin de la mairie construite dans le terrain à l'est. Ce terrain fut celui du périmètre immédiat d'un château construit au XV° siècle et qui est encore visible sur le cadastre dit "Napoléon" de la mairie. C'est-à-dire que ce château fut démoli à la fin du XIX° siècle pour construire à la place l'actuel bâtiment qui est une sorte de grosse villa à deux façades identiques, une à l'ouest et l'autre à l'est. Ce bâtiment n'est pas sans intérêt et ce type architectural de la grosse maison bourgeoise est bien représenté sur le département. En arrière de ce bâtiment, en remontant dans le vallon, il y avait une chaussée d'étang et sur cette digue passait un chemin et en bordure du côté de l'étang un charron y avait son atelier qui était certainement le vestige d'une petite récupération de l'énergie hydraulique sur pelle d'étang. Tout au haut de la queue de cet étang il y avait le lavoir communal qui fut récemment détruit (sans aucune raison, encore une destruction) et au-dessus un vaste pré qui aurait lui aussi pu être un étang. Puis une sorte de lavoir très ancien dans le terrain au-dessus de la route qui est l'ancienne nationale. Donc toute une cascade très ancienne de récupérations de l'énergie de l'eau dans ce vallon. Mais pas de trace de moulin. Pour trouver des élévations et des ruines de moulins anciens le long d'un cours d'eau il faut prendre le ruisseau dit du "chez-Durieu" - en carrefour au pied de ce vallon de l'implantation de l'église - qui descend de l'actuel étang de Saint-Vaury vers les Caroles et la Dauge, jusqu'aux moulins de Baleine, cours d'eau sur lequel se situe le grand Moulin de la Ville dont je vous ai présenté le tableau sur ce blog, avec d'autres histoires de cette commune extrêmement riche. Mais nous allons retrouver cela un peu plus loin.

Sur la bordure nord-est de l'église, en bordure du site où il y aurait dû y avoir le chœur architectural, massif oriental, il y a le jardin de l'ancienne pharmacie qui  est le site (partiel) d'un cimetière avec tombes bâties et poteries et urnes. Malheureusement le site n'a pas du tout été pris en compte au profit de prélèvements privés et empiriques tout à fait indépendants des propriétaires successifs, je précise. Si vous me le demandez je pourrais vous donner d'heureux propriétaires des ces fouilles hautement scientifiques qui n'ont jamais émues personne....!

L'actuel chœur architectural en hémicycle (massif oriental), bâti en belles pierres au XIX° siècle, remplace une ancienne clôture en bois, provisoire de l'église. A l'intérieur de ce chœur on a réinstallé un magnifique chemin de croix sculpté dont je me suis laissé dire que le style en était du gothique anglais. J'avais montré ce haut relief à Pierre Garnier qui l'avait lui aussi trouvé très "nordique". Je crois que je suis un peu de cet avis.

L'entrée dans l'église se fait par une porte latérale en mur collatéral sud et par un grand portail en façade occidentale du porche. Cette entrée par une porte en collatéral sud, donnant sur la place de l'église, pourrait confirmer l'existence ancienne d'un cloître à l'emplacement de la place. En effet, lorsque les grands tilleuls qui occupaient toute la place furent enlevés car ils étaient dangereux - des branches tombaient sur les passants - on découvrit des canalisations, qui alimentent encore la Mère Fontaine actuellement en place - qui se dirigent en sous sol vers d'anciens abattoirs et le carrefour avec le vallon du "chez-Durieu" (un peu plus bas) - qui pourrait être l'ancien site d'un lavabo de cloître, mais aussi des chapiteaux sculptés dont certains furent pris par des habitants de la commune pour les insérer dans leurs murs et d'autres qui furent déposés devant la chapelle Saint-Michel (ancienne chapelle transformée en chapelle de Pénitents puis désaffectée - sur une fin de croupe, en vis-à-vis de l'autre côté du vallon du site de léglise, en belvédère sur le carrefour des vallons en articulation d'un autre vallon sur La Peyrade, également ancien site d'une étang ) où il y a aussi un cimetière ancien très intéressant et qui fut remis à jour par les Américains alors que, là encore, cette chapelle menaçait d'être détruite pour installer sur le site un terrain de camping.  C'est de cette époque que date la fontaine rouge qui devait alimenter en eau le terrain de camping. Dans l'ambiance populiste d'une certaine époque plusieurs incendies furent allumés auprès de la chapelle pour la faire brûler par l'intermédiaire d'un énorme tilleul, aujourd'hui arraché, qui était tout à côté et qui était utilisé en tant que foyer sans que la foudre n'y soit jamais pour rien. Mais comme ce lieu est aussi celui ancestral de notre famille nous sommes toujours intervenus à temps pour éteindre ces départs de feux (c'est de la petite histoire, comme les destructions de la Révolution Française, certes, mais ça démontre un certain état d'esprit et la raison pour laquelle des gens comme moi peuvent être très vigilants lorsque certaines choses sont diffusées. "choses" qui sont beaucoup moins anodines que de simples "boulettes" ). Lorsque je fis ré-ouvrir cette chapelle pour une exposition de Michel Orlinski, peintre forain, je rentrais, avec la personne qui m'aidait alors à faire ces expositions, ces blocs sculptés dans la chapelle pour les protéger. Sans doute y sont-ils encore. Je pense qu'un spécialiste de l'art médiéval en Limousin pourrait les rattacher sans difficulté aux chapiteaux encore en place dans la nef de l'église. Certains blocs sont aussi d'ébrasements d'huisseries et plus tardifs.
Donc, nous sommes sur un site extrêmement riche mais très compliqué sur le plan archéologique. Les gros contreforts qui étayent le clocher porche et le mur sud de la nef ne sont pas non plus sans poser certaines questions sur le caractère marécageux du site. En fait, toute cette dépression, ce vallon en somme, était un grand marécage qui descendait en une grande et assez large vallée, allant s'élargissant jusque dans les près au-dessous du bourg, du nord-est au sud-ouest. Le mamelon, très en amont et dominant les étangs dont je vous ai parlé plus haut, en bordure sud-est qui est appelé "Peu de Nids", où des parcelles portent encore le nom de "Terres du Château", semble, d'après les gros blocs taillés qui jonchent des parties en vestiges de canaux ou de petites dépressions en réseaux tout en haut du mamelon sur sa partie nord-est (principalement), être le site d'une première forteresse très ancienne, d'une occupation vraisemblablement antérieure à l'implantation de la communauté religieuse au bas du vallon sur sa face nord. Et encore en arrière, en contournant ce mamelon de Peu de Nids par le sud, en allant sur Gadan, vous trouvez, un peu en retrait du chemin en bordure du tout petit ruisseau qui creuse un autre petit vallon, les vestiges d'un dolmen. Toute la dépression de Saint-Vaury, principalement dominée par le mont Bernage (636 mètres), dit Pic des Trois Cornes, est également émaillé de "peux", petits mamelons pointus appelées "puech" dans d'autres régions. Le site est très riche et son occupation humaine fort ancienne. Ailleurs je vous parle de cette bipolarité des sites entre le mont sacré Bernage, site du Berceau de Saint-Valéric, et le site "maudit" de Roche, site des Pas du Diable sur l'arrête rocheuse en belvédère sur la très importante dépression qui limite le lieu vers la pénéplaine au nord en basculant sur la commune de Bussière-Dunoise ou Védrine atterrit. Le mont Bernage est également un site très important de repère pour la navigation aérienne.

                    Si nous basculons sur la façade occidentale de l'église nous rencontrons ce gros clocher porche typique dans le Limousin et sur lesquels Claude Andrault-Schmitt a publié un article dans les Cahiers de Civilisation Médiévale de l'Université de Poitiers, Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale ( 1991).

A partir du clocher Perret, une brève présentation de l'histoire du ciment armé

Passons maintenant à l'art contemporain avec le clocher des frères Perret.
Le clocher fut construit en 1923/24 en ciment armé pour des projets et des plans qui datent de 1921 (cachet de signature "Perret-frères" au dos des plans des frères Perret). Nous sommes là tout à fait au coeur de la révolution architecturale du XIX° au XX° siècle, de cette histoire du ciment et du ciment armé. Pour que vous puissiez mieux comprendre l'intérêt que je porte à cette architecture, je vais vous faire une brève présentation de l'historique du ciment puis du ciment armé à partir des frères Perret.

L'histoire de l'apparition du ciment se rattache à celle du plâtre et très vite, et essentiellement à partir des frères Perret, l'architecture non appareillée en ciment armé rejoint des principes simples de l'architecture à pans de bois avec les murs hourdis et récupère toute la souplesse des architectures en bois et en fer sans en avoir les inconvénients, et surtout permettent une économie des coûts de construction et une rapidité d'exécution des chantiers sans précédants.

Je vous donne ici un extrait de ma thèse.

Le plâtre est un sulfate de chaux hydraté extrait de la pierre à plâtre ou gypse. C'est un matériau de construction très ancien qui a donné son nom aux gypseries. Depuis très longtemps le plâtre est employé, associé ou non à d'autres matériaux, dans les décors intérieurs comme extérieurs. On le trouve en Ile de France utilisé en décor, ou support de décors peints et en enduits de façades au XVIII° siècle.
Pour le sud-ouest des Alpes, Richard Jambu, qui est un maçon régional avec qui j'ai fait des stages de formation dans le cadre des formations du CAUE des Alpes-Maritimes (à ce titre je remercie le Conseil Général des Alpes-Maitimes sous Jacques Médecin de m'avoir offert ces stages. Après ce fut très différent), signale dans un article qu'il rédigea (R.Jambu, Les techniques du décor peint - Savoirs et savoir-faire : permanence et renouveau. Dans, Façades peintes des Alpes-Maritimes - Centre Alpin et Rhodanien d'Ethnologie (C.A.R.E.). Grenoble 1998, p.36, note 4) le cas des "renformis" réalisés en association de plâtre et de mortier de chaux, et qui sont une couche de finition de "mise en forme de planeïté des surfaces".
                En 1765 Lavoisier entreprend des recherches sur le plâtre qui vont aboutir au XIX° siècle à l'invention du ciment (référence qui sert une partie de tout ce chapitre : A.Picard, République Française, Ministère du Commerce, de l'Industrie et du Travail. Exposition Universelle Internationale de 1900. Le bilan d'un siècle (1801-1900). Paris, 1904, T.2, p.175, 176, 177 et 181).

              Le mot ciment apparaît dans les textes du XVIII° siècle et notamment avec le ciment des fontainiers tel que nous le décrit encore le Sr.Ligier "...Le ciment des fontainiers qu'on appelle aussi Ciment Eternel, est fait de brique, de charbon de terre, d'écailles de fer et de chaux vive, bien broyez dans de l'eau. Ils en font encore un autre qui n'est que de poix noire mêlée avec des cendres tamifiées : les Lunettiers s'en servent encore." (Sr Ligier,La nouvelle maison rustique ou économie générale des biens de campagne - Première partie - L'intérieur et la basse-cour de la maison rustique. Les bâtiments, les provisions, et l'économie intérieure de la maison rustique. Chez Baulliy, librairie, 10° édition augmentée, Paris, 1775, p.36.).

            Sur la base des travaux de Lavoisier, Vicat publie en 1818 ses travaux portant sur les pouzzolanes et plus généralement sur le phénomène de l'hydraulicité. Nées en Angleterre en 1824, les cimenteries Portland commencent une production de ce matériau qui ne devient important qu'après quelques expériences du second quart qu XIX° siècle. La révolution qu'entraîne l'utilisation de ce matériau, excluant les jeux d'appareils de la pierre, est au centre des débats des nouvelles conceptions ornementales des façades du milieu du XIX° siècle et favorise la légitime montée de l'art de créer des décors plaqués sur les parements de ciments, voire de mouler des décors extérieurs jusqu'à l'imitation des appareils de pierre, principe déjà connu dans les siècles antérieurs pour "tromper" les clients sur les appareils employés pour la construction (Le mot "tromper" est celui employé dans les textes anciens publiés, pour des mises en garde des clients se faisant construire des châteaux ou des hostels). Les recherches architecturales européennes au XIX° siècle en passeront obligatoirement par là et le décor peint extérieur  imitera dans un premier temps les  appareils en dur. Le département de l'Isère devient un centre de production de ciment à prise rapide. Les Maîtres Cimentiers font alors leur apparition dès la fin du XIX° siècle et atteignent leur plein emploi entre 1920 et 1939. Les frères Perret vont inventer une nouvelle technique de construction - parallèlement aux expériences américaines dans l'élévation des gratte-ciel - mise en place définitivement en 1903 avec la construction de l'immeuble de l'avenue Franklin à Paris, qui est un immeuble de rapport. Cette nouvelle technique consiste à noyer dans les poutres , des armatures de fer tressées en "étriers" qui constituent un réseau de mailles propres à créer une ossature d'immeuble étage par étage, travée par travée.

                                    En 2008 à Legazpi aux Philippines, tout au sud de la grande île de Luzon, alors qu'il y avait une très grosse fin de mousson, j'ai pu photographier, dans la zone portuaire, un chantier par lequel j'ai retrouvé tous les gestes de mon père qui utilisait la technique de maillage du ciment armé des frères Perret. Mon père avait fait exactement pareil pour agrandir notre maison de la rue Saint-Michel et les vides avaient été hourdis de parpaings en ciment alors que mon grand-père avait lui aussi utilisé, pour construire la première partie de cette même maison, cette méme technique mais pour mailler des murs de pierres limousinées. Lorsqu'on passe dans la rue on voit les cadres de ciment peints en blancs et au milieu les hourdis crépis, également sites des fenêtres.
                                           Ci dessous à Legazpi, je vous montre, à travers les gouttes de pluie qui se déposent sur l'objectif, le chantier avec ses poutrelles maillées prêtes à recevoir le coffrage de ciment, et au milieu les hourdis en parpaings de ciment.
                                               
                                       Ci-dessous, détails d'une ossature  de ferraille maillée pour une poutrelle.
                                                     C'est ce type de maille qui est noyée dans le ciment coffré.
                                               Sur l'image ci-dessous vous voyez en plus comment les longueurs sont ajoutées
                                               les unes aux autres lorsque les longueurs de fer tor d'usine ne sont pas suffisantes.
                                               Pour mailler en orthogonal, chaque barre de la série des quatre fers tor, qui constituent la poutre, sont recourbés à leurs extrémités de façon à être parfaitement liés avec l'autre poutre maillée qui repart en angle droit et au dessus.
                  Si un jour vous faites faire un devis avec ciment armé (ferraillé) vous pourrez constater de vous-même si le travail a été exécuté correctement. Si ce sont de simples barres de fers tors qui sortent de ci de là des parpaings vous pouvez vous dire que vous êtes tombé sur un maçon du dimanche ou que le maçon vous a roulé dans la farine.
    
                                                                                                                      
           Ces deux photos ci-dessus et ci-dessous vous montrent la fabrication manuelle des étriers, pliés en carrés, qui serviront à fixer les bares de fer tor qui constitueront la longueur de la maille. En fait chaque poutre de maille en ferraille est constituée de quatre longueurs de fers tors d'usine réunis entre eux en carré par toute une série d'étriers carrés façonnés avec des barres de fer tor identiques, découpées et pliées en carrés, qui reçoivent à l'intérieur de chaque angle la longueur de la barre de fer tor, répétée quatre fois, pour constiturer la longueur de la maille ou de la poutre de ferraillage comme on le voit sur les autres photos. Ces poutres sont ensuite noyées dans un coffrage de béton.

Et ci-dessous la joyeuse équipe d'ouvriers qui m'a permis de faire ces photos. Merci à vous tous mes amis.


                                                   Frères Perret - Immeuble de l'avenue Franklin - 1902-1903
  Première utilisation de la structure à mailles avec hourdissage des vides par des panneaux décoratifs et fenêtres. Première utilisation du principe technique ci-dessus exposé avec la complicité de mes amis Philippins.
Les frères Perret qui avaient démontré avec cet immeuble toute la souplesse décorative ornementale que permettait le procédé en remplissant le vide  de l'ossature par des panneaux décoratifs, vont bientôt, avec la construction du garage de la rue de Pontieu (1905) rejeter tout autre apport décoratif  que l'expression seule du ciment, hormis le rapport du verre au fer au ciment.

                                                Frères Perret - 1905 - Garage de la rue de Pontieu.
                                       Première expression ornementale monumentale en ciment brut


 Le temps des expériences (expression de P.Collins pour caractériser la première période des frères Perret) des célèbres entrepreneurs va marquer, jusqu'en 1925 à peu près, l'architecture française d'une sorte de pluralité décorative dans les choix dont témoignent des monuments désormais célèbres comme le Théâtre des Champs Elysées ( Perret frères 1911-1912), l'Eglise du Raincy ( Perret frères avant 1922) mais aussi des réparations et restaurations de monuments plus modestes comme l'église paroissiale de Saint-Vaury en Creuse (1922-1923), réparations qui donnent lieu à la création de véritables architectures. Les frères Perret dont l'influence est manifeste à Nice dès 1925, à travers l'architecture de Notre-Dame-Auxiliatrice due aux architectes Febvre et Deporta, première église niçoise entièrement construite en ciment armé, ne seront ni plus ni moins que les maîtres de Corbusier ( G.Gromort, L'architecture. Dans, Histoire générale de l'art français de la Révolution à nos jours. Pari, 1923, t.2, p.133/  N.Pevsner The outline of européan architecture. Hadmonsworth, 1944. // A.Chastel, J.J.Gloton, L'architecture en France autour de 1900. Dans, L'information de l'Histoire de l'Art. Paris, 1958, 3° année, septembre-octobre, N°5, p.140 et 141 // P.Collins Concrete. Montréal, 1959. // F.Borsi, E.Godoli, Paris Art Nouveau. Paris, 1976 et 1989, p.18 et 19. // P.Gössel, G. Leuthaüser, L'architecture du XX° siècle. Berlin, 1990, Hohenzollemring, 1991./ S.Romain L'église sanctuaire de Nice - Notre-Dame-Auxiliatrice. Saint Jean Bosco - 1924-1946. Nice, 1997 ).
                 Des techniques "à mailles" rendues à la souplesse des paraboles et des hyperboles de calculs de ferraillages internes, dont le clocher de Saint-Vaury est en architecture extérieure le prototype absolu, ou architecture expérimentale qui sera suivie par les techniques en "voiles" par lesquelles le mur complet ou le toit (dit toit volant) est une ossature tressée de ferrailles noyées dans le béton. La souplesse du procédé permet alors la création de murs asservis à toutes les fantaisies du compas de l'architecte et à la maîtrise de l'ingénieur car désormais l'ingénieur prend une place très importante dans la conception des projets architecturaux. Nous en avons un très bel exemple avec la Géode de La Villette à Paris.


Etude analytique architecturale du clocher Perret et ses répercutions dans l'architecture internationale

Passons aux chantiers des frères Perret pour l'église de Saint-Vaury.
L'ancien clocher a brûlé, la toiture de la nef est détruite, il faut reconstruire et sauver ce qui reste de l'église médiévale.
Carte postale, avant 1914,  devant la charrette on construisit le Monument aux Morts (Première Guerre Mondiale, 1914, 1918 ).  On voit le clocher-porche surmonté de son clocher en bois du XIX° , dont l'incendie fut à l'origine de la construction du clocher en ciment armé par les frères Perret. Aux XVII° et XVIII° siècles on signale un clocher couvert en ardoises. Avant,  il n'y a aucune trace d'archives connues ou mises à jours sur la couverture de ce clocher porche.

En 1921, les frères Perret, qui avaient des attaches avec Aubusson et certains lissiers, proposèrent une étude à moindre frais et qui fut retenue par la municipalité. Le clocher et la voûte de la nef furent construits en 1923/34 en ciment armé.
                Quelle est la conception globale de l'ensemble clocher et voûte de la nef, par dessus la structure médiévale des murs gouttereaux qui s'écartent et le porche massif encore bien étayé entre le mur nord et les gros contreforts au sud-ouest  mais peut-être tout de même assez fragilisé par l'absence de structure intérieures de cohésion architecturale ? Des traces intérieures de réparations montrent que ce massif clocher-porche n'est effectivement pas sans faiblesse.
                La voûte en ciment armé en berceau surbaissé va resolidariser les murs gouttereaux alors que les quatre paraboles qui constituent l'élévation du clocher vont prendre appuy là où les murs porteurs du porche sont les plus forts : soit dans ses angles. Ce sont des arcs segmentaires adossés en portants qui deviennent architecture, ce sont quatre contre-voûtes qui s'équilibrent en se rejoignants. Ce sont des "chevalets" me disait mon père qui a utilisé la technique des frères Perret, que son père utilisait déjà, pour agrandir notre maison familiale en systèmes orthogonaux maillés (c'est de mon père que je tiens tout cela). Au clocher de Saint-Vaury les paraboles permettent d'avoir une assise très forte et très stable pour une importante montée en hauteur allant s'amenuisant en poids. Les vides par les claustras réunissant les quatre arcs d'élévation, permettent de maintenir la cohésion en élévation de la flèche sans en alourdir véritablement la structure porteuse ne reposant que sur les quatre angles du porche. L'édicule de cloches est suspendu aux portants en ciment armé par sa propre armature en ciment armé en cadres hourdis de briques avec abats-sons. De cette façon les portants soutiennent toute la structure y compris celle des cloches. La partie interne du clocher en terrasse ne supporte pour ainsi dire aucune charge. La structure architecturale médiévale ne travaille jamais en écrasement.

                                             Une des planches originales des frères Perret pour l'étude des détails
                                                        de ferraillages du clocher de Saint-Vaury ci dessous. Sur cette planche on voit parfaitement les points d'appuis et d'ancrages des parties portantes et portées, évitant à l'édifice médiéval de supporter les charges en ses points faibles. On comprend alors que si on avait touché à cette restauration que la survivance des parties médiévales elles-mêmes et tous les murs porteurs auraient été mis en péril. Heureusement le monument est maintenant inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 2004 je crois, après ma seconde intervention auprès des Monuments Historiques du Limousin en 2002. Un classement s'impose pourtant.

  Cette suspension de l'édicule central aux portants permet en plus de faire retomber le centre de gravité de la structure et augmentant la résistance aux intempéries et peu de prise au vent, poids à la fois suspendu et reposant sur la voûte intérieure du porche qui n'est pas ouverte mais fermée. Une petite trappe permet par une vertigineuse échelle de monter sur la terrasse qui sert d'assiette au clocher. Cette terrasse est bordée d'une balustrade en ciment par dessus la ceinture de ciment armé qui permet de colmater entièrement l'édifice sur la partie supérieure des murs, nef et clocher. A partir de cette structure ainsi suspendue aux quatre angles du porche, la grande voûte coffrée en arc déprimé peut s'élancer sur la nef. Deux dalles en losange perçant la voûte en deux endroits distincts semblent indiquer qu'un éclairage zénithal par claustra fut prévu, mais jamais réalisé. Nous sommes là dans l'exploitation de toutes les capacités du ciment armé en structure de voile de béton. Le principe intérieur complète le principe extérieur, et ces deux principes vont évoluer en donnant d'une part les voiles de béton et les toits volants, et d'autre part en donnant les structures allégées suspendues qui apparaitront en éléments constructeurs de l'édifice comme l'exploitera Tony Garnier  à Lyon pour un projet de tour ou phare, comme l'exploiteront les constructeurs de Notre-Dame de Guadaloupe à Mexico et aussi d'autres bâtisseurs dans le monde, transportant les techniques de maillages sur tout le globe terrestre. En combinant toutes ces possiblités ainsi ouvertes l'architecture va rejoindre le monde de la sculpture et le Design trouvera ainsi un autre emploi.
                        
                           Mexico : trois vues de Notre-Dame de Guadaloupe - Pedro Ramirez Vázquez 1976

                                                                         
Dans le design on retrouvera même ce principe utilisé en tire bouchon, et l'araignée géante de Louise Bourgeois ne sera pas construite sur un principe différent sauf que la flèche centrale sera tronquée ou retombera en poids - comme un clé pendante de voûte -  faisant descendre le centre de gravité de l'objet au coeur de la sculpture, et les paraboles  - au lieu d'être seulement déprimées seront au contraire bombées et ensuite déprimées en système ondulant combinant les deux possibilités d'élévations -


jouant le rôle de l'édicule de cloches dans l'architecture des frères Perret, alors qu'avec les frères Perret c'est l'élancement qui est visé pour une stabilité obtenue au pied de la croix sommitale qui termine la composition en un unique amortissement. En fait nous trouvons de nouvelles expressions de la voûte. Avec l'architecture des frères Perret tout est architecture et presque principe classique d'architecture, presque du Jacques V Gabriel. Même les boules qui amortissent les angles des édicules de cloches et qui se répartissent autour de la croix en amortissement somital sont des architectures que nous retrouvons par la réunion des paraboles avec cette façon que Jacques V Gabriel avait de terminer ses verticales par des fusions de lignes, abstraites, au-dessus des structures ornementales et d'animation des surfaces, pots à feux ou flammes et corbeilles, dont celles sur des balustrades en couronnement des façades. Nous sommes avec cette conception au cœur de principes techniques qui vont concerner toute une famille d’œuvres contemporaines de l'objet issu du dessin industriel, à l'architecture à la sculpture dans des synthèses extrêmement épurées, comme un constructivisme annonciateur du minimalisme. D'où également un autre regard qui peut-être porté sur l'art contemporain... Cette araignée géante de Louise Bourgeois est plus un "expressionnisme démultiplié dans l'espace" qu'une oeuvre apportant une nouveauté conceptuelle, en tant que "conception" : car, en effet, c'est une voûte rayonnante avec une clé de voûte pendante, ni plus ni moins. Tout ce qui a été fait en sculpture conceptuelle, du concept à la conception sous prétexte "d'art conceptuel" rattaché à Rimbaud ou à Bachelard mais évoluant et restant essentiellement une reformulation de l'idée platonicienne, n'est plus ou moins dans les artéfacts, dans le concret des œuvres, qu'une redite de ces inventions technologiques architecturales, soit à partir de l'antiquité, soit à partir de la Renaissance, soit à partir de l'architecture de fer et de verre, soit à partir des inventions autour du ciment armé. Rien de neuf en tout cas, même pour des ancrages au sol dont Eiffel et les autres constructeurs bâtisseurs du fer et de la construction pré-fabriquée avaient déjà faits les études. Evidemment cela questionne...car c'est en fait cela qui donne une sorte d'unité au panorama de l'art contemporain de l'architecture à la sculpture de la fin du XX° siècle, à l'objet, sauf peut-être les conceptions plastiques des avions, des voitures, des trains (?)  La peinture ne pouvant pas véritablement s'intégrer à ce système, soit elle s'appauvrit considérablement en se réduisant à des redites de Chevreul ou des théories du XIX° siècle portées à l'état d’œuvres et elle n'a alors plus guère d'intérêt en tant que vecteur de création, soit elle disparaît, soit elle ouvre ses propres voies tout à fait nouvelles quitte à reprendre de grandes constructions classiques et à les explorer dans de nouvelles voies...C'est à partir de cela que je recherche.
    En quittant cette dernière digression, qui introduit en tiroir le prochain chapitre, si nous cherchons les sources de ces idées ici menées avec cette architecture des frères Perret  à un extrême point de synthèse, il faut bien sur regarder vers les expériences de l'emploi du ciment et du ciment armé qui accompagnent ce clocher contemporain de la construction de l'Eglise du Raincy ou le parti des voûtes est beaucoup plus élaboré mais tout à fait contemporain. Les frères Perret réfléchissent les deux projets en même temps.

              Ci dessous deux vues du Raincy, clocher porche et voûtes intérieures encadrant le clocher de Saint-Vaury dont je vous montre ici la copie que j'ai faite sur le projet original en mauvais état et mal commode à lire pour une étude. Les traits fins autour de ma copie par calque montrent l'état de détérioration du dessin original de l'élévation fait par les Frères Perret en prenant en compte les très grands tilleuls qui peuplaient alors la place de l'église. Les autres dessins des frères Perret également en blanc sur fonds bleus, qui montrent les études de ferraillages dans les détails, sont en meilleur état de conservation (dont celui que je vous présente ici). Je pourrais vous présenter les autres mais j'ai peur d'outrepasser mes droits même si mes intentions sont purement scientifiques. (les planches sont je crois - il faudrait que je vérifie - au nombre de cinq dont une très grande pour les ferraillages de la voûte de la nef).  Ces planches démontrent que la structure est pensée depuis l'intérieur par les combinaisons de ferraillages et non pas depuis l'extérieur; l'apparence finale du monument dépend en fait des capacités de combinaisons internes des ferraillages au ciment, et des coffrages au final.

   L'idée des quatres contre-courbes qui vont s'élever en s'équilibrant les unes les autres en portants (dont nous voyons ici un fragment du plan en vue de dessus - dans ce qui reste de ce dessin d'élévation) par leur rencontre au sommet du clocher, c'est déjà un principe abstrait contenu dans le clocher du Raincy.

Si on réunit aux quatre angles en contre-forts du clocher porche de l'église du Raincy nous obtenons le principe des paraboles du clocher de Saint-Vaury étayées sur les angles et les contreforts du clocher porche médiéval. La voûte intérieure du Raincy sert, ou est calculée en même temps que celle de Saint-Vaury. Ces deux chantiers sont quasi contemporains tant par leurs édifications que par leur conceptions. Nous sommes là sur une charnière architecturale et le clocher de Saint-Vaury est, dans le principe, un pas en avant de celui du Raincy vers ce qui va suivre avec Tony Garnier et Corbusier.
                                                                        La page 285 du volume 2  (356 pages) de mon DEA de l'Université de Provence, Centre d'Aix, consacré à la partie iconographique du sujet (premier volume consacré aux études rédigées 345 pages) - DEA sous la Direction de Jean-Jacques Gloton, soutenu à Aix-en -Provence en 1991. 
Le DEA complet en deux volumes fait 701 pages
                      


Phare Colomb - Tony Garnier 1929
Corbusier - 1950-55, église de Ronchamp

Halle Benjamin-Franklin à Berlin - 1957
Architectes : Hugh A.Stubbins, Franz Moken et Werner Düffmann
Ingénieur : Fred Severud

Centre d'apprentissage de Busto Arsizio
1963-1964
Architectes : Enrico Castiglioni et Carlo Fontana




Présentation partielle des actions menées autour de ce clocher pour sa conservation, depuis mes recherches universitaires jusqu'à la publication commune, et au delà, de la pièce poétique de Pierre Garnier à La Main Courante par Pierre Courtaud.

Comme je vous ai parlé d'une construction de ce chapitre en tiroir, voici le moment venu d'en ouvrir le dernier.
Précisons déjà que lorsque je parle du clocher que je ne parle pas de ce gros socle du porche qui est médiéval. Non, je parle de cette pointe qui peut faire penser à une Tour Eiffel au-dessus de ce clocher porche. Suivant le site où on se place cette superposition des architectures est soit très réussie, soit totalement choquante.
C'est au nom de ces différences d'appréciations que ce clocher fut très violemment mis en danger et qu'on projeta de le détruire sans autre étude scientifique que des estimations de valeurs ou de goûts de notables locaux.
Une autre raison de cette mise en danger fut une vogue de couvertures en bardeaux de châtaigniers, contemporaine de la mise en place d'une filière bois sur le département, et parallèlement lancée par un architecte des Monuments Historiques sur des bases scientifiques excessivement pauvres. Plus tard, un chercheur de l'Université de Limoges, découvrit des couvertures d'églises en bardeaux de châtaigniers dans le sud du département, mais je n'y vois pas de différence notoire avec le couvrement de ce clocher en bardeaux au XIX° siècle, pas plus que celui du donjon de Bridiers au XVII° siècle (je débats un peu de ce problème dans ma présentation des châteaux de la Creuse dont certains furent aussi restaurés à la fin du XX° siècle par des couvertures en bardeaux). Ici nous sommes tout de même dans les sources médiévales de l'architecture. Il y eut effectivement une immense couverture en bardeaux de châtaigniers (essentes) qui couvrit ce clocher porche au XIX° siècle et c'est lui qui brûla entraînant les restaurations des frères Perret. Auparavant le clocher semble avoir eu une toiture en ardoises. Le mot "ardoise" apparaissant dans les textes d'archives. Sur une autre commune du département on remplaça récemment une restauration de Paul Abadie par un de ces immenses clochers en bois sans aucun fondement plus scientifique qu'Abadie en eut peut-être pour avoir fait un clocher suivant son célèbre parti domical. Si nous entrons dans ce débat nous écroulons le clocher Perret - probablement l'église avec - et, dans le meilleur des cas, nous fournissons un très juteux marché à des gens qui n'ont aucune proposition scientifique historique à présenter, et encore moins à soutenir.

Pourquoi m'être intéressé à ce clocher dans le cadre de ma recherche sur le sujet des façades peintes et de la polychromie architecturale en général, de la Renaissance à nos jours ?
Si vous en revenez à ce travail en tiroir que je fais à votre insu dans cet article vous comprenez que l'apparition du ciment armé est un vecteur considérable de remise en cause de l'ornementation traditionnelle du bâti, de la conception même de forme artistique et donc architecturale dans l'espace.
Lorsque j'ai commencé mon étude sur les façades peintes du sud-est de la France, et de la polychromie architecturale en général, j'ai très vite été amené à éliminer l'essentiel des vecteurs italiens directs qu'un professeur de l'Université de Nice diffusait sous forme de conférences dans toute la région alpine du sud-ouest. Lorsque je me rapprochais au plus près de ce que cet homme de science présentait en décors italiens je rencontrais les modèles parisiens du XIX° siècle, dont certains tout à fait structurés suivant les élévations haussmaniennes. Il était alors évident que l'essentiel de ce pratimoine du sud-ouest des Alpes avait d'autres origines que celles de l'Italie tous azimuts. La question est infiniment plus complexe. Ces origines n'étaient pas non plus toutes parisiennes, certaines pouvaient être alpines, rhodaniennes. J'avais appris par une personne très impliquée dans les décisions de la ville de Lyon que toute la restauration des façades " peintes" prétendues italiennes de cette ville s'était faite sans aucune recherche historique préalable. J'avais là un premier panorama qui me montrait que la tâche allait être rude et qu'il ne fallait pas que je m'attache principalement aux décors encore visibles mais à la structure même du bâti pour essayer d'appréhender les vecteurs culturels qui avaient traversés ces régions et créés ce patrimoine coloré. Les importantes explorations faites dans les archives du Palais Princier de Monaco me confortèrent par la suite dans cette voie.
Lorsqu'en recherche doctorale je basculais sur le département des Alpes-Maritimes proprement dit, je me trouvais confronté à un ensemble de décors déjà "restaurés", en fait réinterprétés et souvent créés de toutes pièces. Mais déjà avec le D.E.A., dès 1990, avant même d'entreprendre mes recherches dans les archives à Monaco, cet aspect m'était apparu et ce qui m'avait frappé en premier chef et qui me permis assez aisément, mais pas toujours, de discerner le vrai du faux, fut que je remarquais une tendance des ornemanistes, de la période du rattachement du comté de Nice à la France jusqu'à l'entre-deux-guerres, à des jeux avec le plein du mur, dont les plus intéressants étaient ceux de nier les valeurs murales du bâti en dur pour y apporter la fantaisie de "vides" par la peinture. En art contemporain on s'amusait même à faire exploser les murs. Mais sur cette période de transition du XIX° au XX° siècles les peintures de portiques sur les façades, parfois associés à des traductions d'anciennes structures en pans de bois où les chambranles de fenêtres qui apparaissaient dans une sorte de mur inexistant, me frappèrent plus particulièrement. Comme dès le début de la recherche je m'étais orienté vers cette idée que le passage de l'architecture appareillée à l'architecture non appareillée en ciment, fer et verre, et au moins jusqu'à Peï inclus (me fit remarquer Jean-Jacques Gloton), s'était en fait plus intéressée aux gestions des vides que des pleins, je poursuivais sur ces investagations avec ma recherche en thèse et je prenais soin d'en vérifier scrupuleusement les fondements. J'en avais également débattu avec Yves Belmont alors Architecte des Bâtiments de France des Alpes-de-Haute-Provence qui avait lui aussi déjà fait certaines observations qui complétaient les miennes  Nous en rediscutions en plusieurs reprises et il m'expédia la documentation qu'il avait utilisée pour étayer ses positions (envoi d'une liasse le 2 août 1990 - Ministère de l'Equipement, du Logement, des Transports et de la Mer, Ministère de la Culture, Service Départemental de l'Architecture - Agence des Bâtiments de France Digne les Bains - Alpes-de-Haute-Provence). Ce dont je l'en remercie encore vivement aujourd'hui. Je remarquais que ces points de vues étaient également vrais pour l'architecture appareillée par le biais du trompe l'oeil. Un ouvrage publié à New-York et d'autres en Suisse confirmaient cette observation.  Par ailleurs l'apparition du dialogue entre le vide et le plein entre Yves Klein et Armand dans les années 60 n'était pas une nouveauté mais une des conséquences de cet état d'esprit né au XIX° siècle et qui brusquement émergeait dans l'art des performances Je m'attachais alors à essayer de comprendre quel esprit avait animé l'architecture de transition entre le XIX° siècle et le XX° siècle et ce en quoi elle était aussi différente des recours aux trompe-l'oeil qui l'avait précédée, depuis les leurres de fenêtres et autres sites vrais ou faux, sculptés ou peints, de la période médiévale en passant par le jeu polychrome des différents appareils, briques et pierre, et fer et verre jusqu'aux allégories depuis Marly jusqu'à Monaco du XVII° au XVIII° siècles.
J'en arrivais ainsi à tout un dialogue entre le vide et le plein en architecture. Mes peintures sur mes bâtiments étaient des architectures même si elles se présentaient sous forme de frises ou de trumeaux peints. De là aux murs hourdis il n'y avait qu'un pas, d'autant plus je repérais que dans le décor alpin les hourdis du mur des maisons en constructions non appareillées pouvait être le site préférentiellement sélectionné des décors peints, en plus de celui des entourages de fenêtres; tout comme pour les architectures anciennes de loisirs et de fêtes, de maisons de plaisirs dans les jardins (dont on trouve déjà les traces écrites, même sur des murs appareillés, dans le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris et de Jean de Meun, et bien sûr dans l'architecture antique et médiévale en général). D'un autre côté la peinture sur la façade du mur appareillé et enduit pouvait reprendre exactement le schéma des poteaux de bois de l'architecture non appareillée. De tout évidence l'architecture polychrome dans le sud-est de la France avait utilisé tous les vecteurs pour jouer avec le mur et les trompe-l’œil.
Je ne trouvais pas véritablement de trompe-l’œil architectural dans la conception contemporaine des nouveaux bâtiments (en architecture réelle j'entends) mais au contraire une utilisation combinée des matériaux qui reproduisaient cet esprit des jeux entre les vides et les pleins. En remontant l'histoire du ciment armé et en passant par les vecteurs polychromes depuis la découverte par Jacques-Ignace Hittorff de la polychromie antique des temples jusqu'aux  interventions de Charles Garnier à l'académie quelques années plus tard au milieu du XIX° siècle, j'en arrivais aux murs hourdis des frères Perret au début du XX° siècle. L'aspect extrêmement linéaire des architectures des frères Perret, issu des maillages, me questionnait face à ce clocher Perret de Saint-Vaury que je connaissais bien et qui était le contre-pied de tout ce que les frères Perret avaient faits auparavant, lui et ses prédécesseurs. L'architecture de fer n'avait, par ailleurs, rien à voir dans cette conception de l'architecture courbe en ciment armé. C'était autre chose et il me fallait le découvrir, le comprendre. Peut-être les frères Perret avaient-ils déjà expérimentés ces courbes en architectures intérieures (escaliers ou voûtes), tout comme d'autres architectes français, allemands, européens en général ou américains, mais en architecture extérieure c'était là quelque chose de neuf et qui ouvrait une voie également  nouvelle d'autant plus qu'elle reprenait le principe de l'expression brut du ciment armé en unique valeur ornementale, depuis le garage de la rue de Pontieu (1905). Le ciment devenait ornement  - alors qu'auparavant il était principalement moulé et peint en faux appareil, voire décoré de céramiques colorées - et au clocher de Saint-Vaury le ciment brut se conjuguait aux briques rouges également dans leur couleur naturelle et c'était le seul bâtiment construit dans cet esprit dans le début des années 20, suivant la documentation dont je disposais.
Comme je m'étais déjà intéressé à ce clocher en faisant le plan archéologique de l'église de Saint-Vaury, que je connaissais à peu près les principes de ce clocher et leurs auteurs par ce que j'avais apronfondi de ce que mon père m'avait déjà transmis et appris, que j'avais pu obtenir le prêt des plans originaux (j'en remercie d'ailleurs les personnes qui les ont conservés), j'avais déjà là tout un arsenal scientifique à ma disposition pour présenter cet esprit des "vides et des pleins" en soutenance de DEA et le reste des mes investigations me permit de réélaborer et d'étayer cette position pour la représenter en thèse sous la direction de Jacques Chabot.
Toutefois,déjà en D.E.A. en 1990, je comprenais aussi que je touchais là un vecteur majeur de l'art du XX° siècle, dans ses multiples manifestations, de l'architecture à la sculpture, et je demandais alors au poète Spatialiste Pierre Garnier, par l'intermédiaire de mon ami Pierre Courtaud, de bien vouloir répondre en poésie Spatiale à cette question du vide et du plein. La réponse fut inespérée puisque Pierre Garnier, en immense poète qu'il est, a tout de suite compris l'intérêt de cette question et l'a tout de suite rapportée à l'architecure en voile de bêtons. D'où cette pièce Spatiale qu'il nous renvoya, à Pierre Courtaud et à moi, sous ce titre "Saint-Vaury Creuse Nous Constructeurs de Voiles".
Le hasard des choses fit qu'entre temps la municipalité de Saint-Vaury avait convoqué un journaliste de FR3 Limoges pour faire une journée culturelle sur la commune et une assemblée dans la chapelle Saint-Michel, mais nous n'y étions pas conviés. Et d'un coups, alors que je prenais connaissance de cette journée lors du reportage télévisé, le présentateur montrait ce clocher comme "une horreur" (sic). Je fus très choqué mais j'appris très vite que là derrière il y avait le projet de destruction de ce clocher alors qu'un groupe d'archéoogues locaux s'interessait de près à ce momument, allant jusqu'à "fouiller" sans autorisation les tombes qui étaient à l'intérieur, datant par ailleurshttp://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.htmle du IV° siècle comme ce fut publié dans les journaux locaux : lééglise Saint-Julien de Saint-Vaury devenait le premier monument paléochrétien, avant Rome ! Nous étions en plein dérapage et nous pouvions craindre le pire. J'étais sur la Côte à cette époque et ayant vivement réagi FR3 Limoges voulut me contacter. C'était moi qui devait les rappeler. Je le fis mais personne au bout du fil à l'heure demandée pour faire un droit de réponse. Je capitulais. C'était un peu holé holé cette histoire de FR3 et Pierre Courtaud prit alors la décision de se passer de ce droit de réponse et de publier la pièce spatiale de Pierre Garnier qui n'aurait due en fait servir qu'à ma présentation de cet état d'esprit du vide et du plein en D.E.A. Présentation que je repris après de nouvelles recherches, comme je viens de l'expliquer, en Thèse dix ans plus tard. Je crois qu'entre deux ce fut même un thème proposé en agrégation. Donc si certains ont une agrégation sur ce thème vous pouvez constater que ce thème est arrivé en examen d'agrégation sur cette décennie pendant laquelle j'élaborais cette réflexion avec le concours de beaucoup d'autres observateurs dont je fédérais en quelque sorte les points de vues pour étayer un des aspects de mon appareil scientifique de thèse pour le XX° siècle.
Bien sûr je signalais à cette époque ce clocher Perret à la Conservation des Bâtiments de France qui répondit que la paternité de ce clocher leur était inconnue. Pendant un peu plus de dix ans les choses en restèrent là, évitant la destruction du clocher (la voûte n'était pas prise en compte). Mais en 2001 lors de travaux il fut question de deux projets. La première solution fut de nouveau celle de la destruction du clocher car la restauration de structures en ciment armé sont très délicates et honéreuses; en plus la famille qui détenait les plans originaux et des plan de ferraillages des frères Perret, après me les avoir confiés pour mes recherches, ne les transmettait pas aux autorités compétentes. Puis une seconde solution fut avancée, car on hésitait à aller jusqu'à la destruction vu la paternité de l'architecture, qui consistait à coiffer la  structure en ciment armé d'un très lourd clocher en bois et bardeaux de châtaigniers, ce qui était totalement irresponsable car l'église fragile qui ne tenait encore debout que les prouesses d'ingéniosités des frères Perret en matières de structures allégées, aurait complétement écrasé l'édifice qui se serait inévitablement totalement écroulé. C'était donc très grave et je décidais d'en alerter le Préfet de Région qui transmis mon courrier à la Conservation Régionale des Monuments Historiques du Limousin qui me fit cette réponse.  
Voici pour preuve la réponse de la Conservation Régionale du Limousin du 16 mars 2001, que je viens de retouver au mois de novembre 2014 alors que j'ai rédigé cette page il y a bientôt trois ans le 10/01/2012 ( comme j'ai retrouvé ce document cela me permet de rectifier quelques erreures de chronologies que j'avais initialement publiées, qui ne changent par ailleurs par grand chose à l'état d'esprit dans lequel cette architecture fondamentale à la réflexion de l'architecture internationale contemporaine a éte sauvée sur des interventions de plus de dix ans et une véritable bagarre qui me fit de sévères ennemis)
 du
Ci dessous le détail su texte signé Thierry ZIMMER

Sur ces événements un ancien maire fit des recherches dans les archives de la commune. Ce clocher confirmé par une autorité locale en paternité aux frères Perret par les comptes de fabrique de la commune était sauvé pour un temps. Mais, lorsque je revins en Creuse en 2002 pour une convalescence, j'appris encore certaines nouveautés, l'offensive était repartie sur de nouveaux vecteurs, et je refis un courrier à la conservation régionale. Peut-être les architectes régionaux furent-ils excédés par mes interventions, aussi je les prie de m'en excuser, mais comme vous le voyez ce n'était pas pour mal faire, bien au contraire. Toujours est-il qu'une plaque fut posée sur le porche et je croyais le bâtiment définitivement sauvé, d'autant plus que cela risquait être très dangereux de s'attaquer à la structure de la restauration des frères Perret, lorsque tout récemment (janvier 2012) je suis  tombé sur cette insertion sur Wikipédia "Les frères Perret entrepreneurs locaux" faisant suite à une information d'inscription à l'inventaire supplémentaire, que j'ignorais.
En France quand vous êtes à l'origine du sauvetage d'un élément important du patrimoine national, que vous en êtes l'inventeur par delà la publication de Peter Collins de 1959 qui était inconnue en France, puisque cela s'appelle ainsi, on ne vous donne jamais d'information sur l'avenir de votre recherche. Au contraire on vous en tient éloigné. Heureusement j'ai beaucoup d'amis qui font le détour par Saint-Vaury pour voir ce clocher et la voûte de l'église, à l'origine des toits volants et des architectures en voiles de béton.
Vue générale depuis la place jadis plantée de grands tilleuls. Cette place pourrait être le vestige du cloître qui était lié à l'église. En sous-sols des vestiges de substructions n'ont pas été explorés lors de la modification de cette place. 
Façade occidentale. Le clocher porche médiéval - fortifié de bouches à feu - en support
 du clocher des frères Perret.
Vue de l'église en angle sud-ouest. L'emmarchement compense une différence avec les niveaux intérieurs lors d'une restauration ancienne. L'ébrasement de la porte s'enfonce derrière cet emmarchement en parvis. 

La voûte Perret vue vers le choeur du XIX° s.
La voûte Perret vers l'entrée sous le clocher-porche.
Sous le clocher-porche les traces de restauration en ciment du mur en arrière du plus gros des contreforts
dans l'angle sud-ouest, lors du chantier des frères Perret
Le lien de la voûte Perret qui continue depuis la nef jusque sur le mur occidental du
clocher-porche
La continuité de la voûte de la nef à l'intérieur du clocher-porche / oculus zénithal et trappe.
La superbe cuve baptismale en taille géométrique octogonale probablement antérieure aux parties visibles les plus anciennes de la construction de l'église, posée sur une corbeille renversée de chapiteau feuillagé à crosses qui semble toutefois se dégager des entrelacs, plus récent (XIII° s.) ?
Derrière ce Maître Autel en marbre, du XIX° s, une Passion en haut-relief reposée lors de la construction du choeur du XIX° siècle. Certains médiévistes avancent un haut-relief de facture gothique anglaise (?)

Je regrette profondément que ces histoires là soient intimement mêlées à des idéologies de couleurs mais je n'en suis pas responsable car moi je n'ai comme couleurs que celles de l'art et du patrimoine et tous mes amis artistes et poètes ont sans doute leurs convictions idéologiques, ou peut-être tout comme moi n'en n'ont-ils pas, et peut-être de choix de vie, sans doute différents des miens, mais ce n'est jamais un sujet de débat ni même de conversation et encore moins de négociation ou de spéculation.
Voilà pour ce nouvel article et la petite histoire de cette architecture.
(si je retrouve d'autres documents je préciserai ces étapes mais dans l'ensemble je crois maintenant que l'historique de ce sauvetage est à peu près exact)
L'oeuvre des Frères Perret est maintenant classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité (UNESCO)

Maintenant je vous propose de vous montrer une partie de l'intervention de Pierre Garnier, ce qui vous donnera peut-être l'occasion de découvrir un peu ce qu'est la poésie Spatialiste, de celles inédites de Pierre Courtaud et de Jacques Gasc auxquelles j'ai ajouté un clin d’œil à Henry Chopin pour compléter ce panorama sur la posésie visuelle de l'architecture du poème à celle de l'architecture du bâti. 


Je commence par les pièces poétiques de Pierre Courtaud et de Jacques Gasc avec un petit clin d’œil à Henri Chopin pour nos amis Russes et je passe ensuite à la publication de la pièce Spatialiste de Pierre Garnier dont je ne vous donne que quelques poèmes, j'espère que personne ne m'en voudra de vous faire partager cette magnifique pièce poétique publiée avec le concours des Affaires Culturelles du Limousin.




Et si d'aventure vous possédiez un des exemplaires numérotés vérifiez en bien la provenance. Si cet ouvrage ne vous plaisait pas veuillez le restituer à celui qui a su vous le donner après l'avoir prélevé dans ma bibliothèque de Saint-Vaury, ainsi prendra t-il peut-être conscience que tout ne lui appartient pas, quoiqu'en pensent l'entourage ou certaines autorités.

Que ceci ne gâche pas votre plaisir de regarder cette page que je vous offre de bon cœur et je suis certain que tous les collaborateurs autour de ce sauvetage de cette architecture des frères Perret, et en conséquence des vestiges de l'église médiévale, se rallieront à ce bonheur.
Merci à toutes et à tous.

                                                 Claude Peynaud le 17 janvier 2012.

  Les recherches sur l'architecture polychrome et les leurres architecturaux jusqu'aux façades peintes, emprunte ces vecteurs et bien d'autres encore très loin des clichés d'appartenances nationales elles aussi en "trompe l’œil" ou en " leurre pittoresques", mais aussi le cas échéant en carrefours de ces rencontres. C'est le sens de tous les autres articles consacrés à ce thème que vous pouvez découvrir sur ce blog. Aucun n'est inutile. Tous sont indispensables et d'une richesse tout à fait inconnue à ce jour, que cette recherche révèle pour la première fois et sur une période allant de la fin du Moyen âge à nos jours (2001) sur des limites géographiques extrêmement contrastées, contrariées aussi, riches  et mouvantes au cœur des enjeux de l'histoire de la culture occidentale.

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html
Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
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Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
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Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
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Histoire de la Principauté de Monaco
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Le Palais Princier de Monaco
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Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html
Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
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Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
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Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
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Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
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La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
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Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
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Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
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Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.html
Nus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html 
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.html

Et pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

                                                                  
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et  des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Rioux-Martin - L'église romane - L'implantation de l'abbaye de Fontevraud à la Haute-Lande - Les interventions d'Edouard Warin et de Paul Abadie au XIX° s. - Une approche des escaliers romans dans le bassin de la Tude.
https://coureur2.blogspot.com/2022/06/rioux-martin-leglise-romane.html


Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.html

Pour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography

         Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
             https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html  

La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html 

Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html

La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html

Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
       https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html 

Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html

 2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

3° nuit de la poésie et de la musique  au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html

Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

 Christophe Forgeot : Poète  - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html

La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends

The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html

Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html

Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html

Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano

Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html

Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger  - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Pour ceux qui aiment la danse
 48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente -  UNESCO-CID partenaires 
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html  

Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html


Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html

Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html


Pour des participations citoyennes


Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html

Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France 

Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html

Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html

2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html

1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html




                                                              




4 commentaires:

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  2. Les éléments qui sont développés dans ces deux articles, cités ci-dessous, sont issus de ma correspondance avec l'ancien architecte des bâtiments de France de la Creuse (qui ignorait tout de ce clocher) depuis 1990 autour de mon DEA de 1991 , de ma thèse doctorale de janvier 2001, d'une maquette d'article que j'avais adressée à J.G.S.lorsqu'il souhaitait publier sa compilation d'intervenants sur le patrimoine creusois; j'avais refusé de lui rédiger un article sur les châteaux et je lui avais proposé en échange un article sur le clocher de Saint-Vaury dont il n'avait pas tenu compte pour sa publication. Donc je suppose qu'il l'avait refusé mais curieusement je retrouve des éléments de ce projet d'article dans la rédaction Wikipédia. Donc la question est également posée sur l'auteur ou les collaborateurs à cette rédaction Wikipédia. Je fais prochainement une lettre aux autorités compétentes, avec copie à madame la ministre, pour intervenir et me restituer la paternité de mes recherches, puisque l'un de ces articles est publié sous le sceau de la communication du gouvernement(culturecommunication.gouv.fr).

    Saint-Vaury Clocher pdf
    www.culturecommunication.gouv.fr/content/.../1/file/Saint-Vaury%20Clocher.pdf
    Vue ancienne de l'église après reconstruction du clocher (1). (illustration STAP 23) ... Fils de Claude-Marie Perret, fondateur en 1882 d'une entreprise de ...

    Église Saint-Julien de Saint-Vaury — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Julien_de_Saint-Vaury
    Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ... En 1921/22, les frères Perret conçoivent le clocher de Saint-Vaury en établissant leur principe architectural extérieur uniquement à partir de courbes ...

    J'ajoute que l'étude la plus complète et la plus ancienne sur l'oeuvre des frères Perret fut faite par Peter Collins, publiée en anglais sous le nom de "Concrete" en 1959 et que P.Collins cite le clocher de Saint-Vaury p.453 de l'édition française publiée en 1995 " P.Collins, "Splendeur du béton-Les prédécesseurs et l'oeuvre d'Auguste Perret". Voici les seules lignes que cet auteur - qui a inventorié le premier tout l'oeuvre des frères Perret - consacre au clocher de Saint-Vaury : "...Il (Auguste Perret)n'éprouvait nulle gène à greffer des parties en béton armé sur des églises existantes comme c'est le cas de la flèche surmontant l'église gothique de Saint-Vaury(1924) ou du projet non réalisé, d'ajout d'une nef supplémentaire à l'église de Carmaux (1939)". Je précise que même ce travail de P.Collins commet une erreur car les plans pour l'église de Saint-Vaury sont signés au dos "Perret Frères" et non pas "Auguste Perret". j'ai eu les originaux dans les mains, que j'ai photographiés et copiés, prêtés par une personne de Saint-Vaury qui les conservait. Je doute fort que les auteurs que je mets ici en accusation aient eu accès aux mêmes documents originaux que moi et certainement pas en 1990/91, date à laquelle, comme déjà dit plus haut, je commençais ma recherche sur ce clocher dans le cadre de mon DEA à Aix en Provence sous la direction de Jean-Jacques Gloton, alors que tout se liguait pour détruire ce clocher donné comme "le plus horrible du département"(sic). Une émission de FR3 Limoges tournée à Saint-Vaury à cette époque faisait tenir ces propos à son présentateur...

    Cordialement - Claude Peynaud

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